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[QUOTE="NIHIL, post: 10526122, member: 236910"] Avant toute chose, personne n’est libre… Au sens ontologique du terme notre liberté s’astreint pour les plus chanceux d’entre-nous à choisir leurs chaines. Nous subissons diverses contraintes et de diverses manières, des déterminismes sociaux ou des déterminismes génétiques ou seulement des contraintes culturelles… etc. qu’il est impossible d’être [i] absolument [/i] libre. Notre liberté est relative et lever une contrainte ne donne absolument pas de garantie pour une liberté accrue. Il est même vraisemblable qu’en levant une contrainte une autre prenne sa place Nietzsche dit du libre arbitre qu’il est une disposition à ne pas sentir ses chaines. Au sens politique, la liberté s’articule autrement. Comment rester libre dés lors que l’on érige le bonheur de tous au dessus du bonheur personnel, comment concilier liberté individuelle et intérêt collectif ? Où trouver les ressources pour s’arracher à la conformité sans pour autant nuire aux autres ? Mill dans « de la liberté » sur le sentier Huboldtien parle de la liberté de la sorte : [i] « La liberté de l’individu doit être contenu dans cette limite il ne doit pas nuire à autrui, et des lors qu’il s’abstient d’importuner les autres et qu’il se contente d’agir suivant son inclination et son jugement suivant ce qui ne concerne que lui, les mêmes raisons qui montrent que l’opinion doit être libre prouvent également qu’on devrait pouvoir sans vexation mettre son opinion en pratique à ses propres dépens, que les hommes ne soient pas infaillibles que ces vérités ne soient en réalité que des demi-vérités [b](…) [/b] Bref il est souhaitable que l’individualité puisse s’affirmer dans tout ce qui ne touche pas directement les autres , si ce n’est pas le caractère propre de la personne mais les traditions et les mœurs des autres qui dictent les règles de conduite, c’est qu’il manque l’un des principaux ingrédients du bonheur humain ou en tout cas l’ingrédient le plus essentiel du progrès individuel ou social. » [/i] J’adhère parfaitement à cette définition. Pourtant ce texte vient d'un utilitariste. [/QUOTE]
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