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[QUOTE="bentag, post: 6544245, member: 92204"] Le juge Serhane a refusé de libérer provisoirement El-Khayari en attendant son procès. Aucune date n’a été fixée pour la deuxième audience devant le juge d’instruction. Avant son arrestation, el-Khayari a fait de nombreuses déclarations aux médias internationaux ainsi que lors de conférences en Europe, remettant en cause le zèle des autorités marocaines pour éliminer le trafic de drogues illégales depuis le Maroc versl’Europe. El-Khayari est aussi un militant pour les droits des Amazighs. Il a critiqué les mauvais traitements infligés par les forces de sécurité marocaines aux migrants d’autres pays africains qui tentent d’entrer clandestinement en Europe, ainsi que les mauvais traitements à l’encontre de citoyens marocains de la part des forces de sécurité tant marocaines qu’espagnoles à la frontière avec l’enclave espagnole de Melilla. Les mesures de répression des autorités marocaines démontrent leur intention de faire pression sur el-Khayari et d’intimider d’autres défenseurs des droits humains, quel que soit le résultat de ce procès, comme l’indiquent les recherches de Human Rights Watch. Tout d’abord, le juge d’instruction Serhane a refusé de laisser el-Khayari en liberté provisoire. D’autre part, d’après Khattab et Ahmed Arhemouch, un autre des avocats d’el-Khayari, le juge Serhane a jusqu’ici refusé d’accorder à la défense l’accès à la déclaration faite par el-Khayari à la police, l’un des principaux éléments du dossier. Les avocats ont dit qu’habituellement le tribunal autorisait un accès rapide aux dossiers de leurs clients et ont qualifié ce refus de très inhabituel. A la prison d’Oukacha à Casablanca, où El-Khayari est maintenu en isolement cellulaire, les autorités lui ont refusé à el-Khayari l’accès à la radio, la télévision ou les journaux, alors même que d’autres prisonniers sont autorisés à bénéficier de ces services. Dans le Rif, les autorités locales ont bloqué presque toutes les tentatives visant à organiser des actions pacifiques réclamant la libération d’el-Khayari. Elles ont refusé d’accorder la permission à un collectif d’associations de se réunir le 2 mars dans une salle publique à Nador pour planifier des actions de solidarité. (Elles ne sont pourtant pas intervenues quand les militants se sont alors réunis dans un café à proximité.) Les autorités locales ont interdit des actions similaires dans la ville voisine d’el-Hoceima, ainsi qu’une autre prévue pour le 17 mars à Midar. Le 14 mars à Nador, la police a interrogé pendant cinq heures Mohamed el-Hammouchi, vice-président de l’Association des droits de l’homme du Rif, entre autres au sujet de ses contacts avec des organisations internationales et à propos de la visite de Human Rights Watch dans la région. Les médias marocains ont lié le cas d’el-Khayari à l’expulsion début mars d’un agent présumé des services de renseignement basé au consulat d’Espagne à Nador qui, selon la presse, avait établi des liens étroits avec la société civile locale. Les relations entre le Maroc et l’Espagne ont parfois été tendues à cause des politiques d’interdiction des drogues, de l’immigration illégale et des enclaves espagnoles contestées de Melilla et de Ceuta - des questions sur lesquelles el-Khayari s’est exprimé publiquement. « S’il y a une accusation crédible contre el-Khayari - et tout dans leur façon de mener cette affaire suggère le contraire - les autorités devraient l’inculper rapidement de chefs d’accusation identifiables, et le faire bénéficier de la liberté provisoire et d’un procès équitable », a observé Sarah Leah Whitson. [/QUOTE]
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