Les rituels sont importants dans un État, surtout dans un État dictatorial.
Dans ce contexte, il est surprenant de constater à quel point les dirigeants du Kremlin d’aujourd’hui négligent des traditions importantes.
Habituellement le régime de Poutine utilise aussi des rituels politiques, mais puisque, contrairement à ses prédécesseurs communistes, il n’a pas d’idéologie cohérente, il se contente de donner l’image d’un dirigeant énergique qui contrôle le destin de la nation.
Poutine n'était nulle part ailleurs en mesure de démontrer sa persévérance et son habileté argumentative que lorsqu’il tenait sa conférence de presse annuelle de quelques heures avant Noël ou, comme au début de l’été, il a tenu un marathon téléphonique dans lequel des citoyens sélectionnés pouvaient s'adresser à lui pour lui faire part de leurs préoccupations.
Cette année poutine a annulé les deux occasions . De plus, le discours annuel du président devant les deux chambres du parlement, exigé par la constitution, une sorte de discours sur l’état de l’Union, semble être annulé en cette année.
Même la propagande du Kremlin atteint ses limites, ce n'est, bien sûr pas un symptôme de l’effondrement imminent de son régime. Mais elle reflète l’impasse dans laquelle le chef de l’Etat est entré avec sa décision stupide d’agresser l’Ukraine.
Comment ferait-il face aux questions des médias nationaux et étrangers sans avoir à commenter les échecs de la guerre, et les circonstances dramatiques dans lesquelles ses citoyens mobilisés de force sont envoyés au front ?
Comment Poutine compte-t-il expliquer au Parlement les lignes fondamentales de sa future politique intérieure et étrangère (s'il en a) sans même faire allusion à la aux revers de ces derniers mois?
Dans cette situation, il est compréhensible que Poutine évite les sujets politiquement sensibles. Il préfère marquer sa présence à d’autres occasions, sans importance. Il a récemment pris la parole lors de l’ouverture d’écoles et d’hôpitaux récemment rénovés, de la mise en service de nouveaux tronçons autoroutiers et même de l’inauguration d’une installation d’élevage de dindes mais toujours à distance de sécurité, par liaison vidéo depuis ses bureaux.
Récemment il a fait une visite à son larbin Loukachenko, qui ne risque pas de la contrarier.
Dans ce contexte, il est surprenant de constater à quel point les dirigeants du Kremlin d’aujourd’hui négligent des traditions importantes.
Habituellement le régime de Poutine utilise aussi des rituels politiques, mais puisque, contrairement à ses prédécesseurs communistes, il n’a pas d’idéologie cohérente, il se contente de donner l’image d’un dirigeant énergique qui contrôle le destin de la nation.
Poutine n'était nulle part ailleurs en mesure de démontrer sa persévérance et son habileté argumentative que lorsqu’il tenait sa conférence de presse annuelle de quelques heures avant Noël ou, comme au début de l’été, il a tenu un marathon téléphonique dans lequel des citoyens sélectionnés pouvaient s'adresser à lui pour lui faire part de leurs préoccupations.
Cette année poutine a annulé les deux occasions . De plus, le discours annuel du président devant les deux chambres du parlement, exigé par la constitution, une sorte de discours sur l’état de l’Union, semble être annulé en cette année.
Même la propagande du Kremlin atteint ses limites, ce n'est, bien sûr pas un symptôme de l’effondrement imminent de son régime. Mais elle reflète l’impasse dans laquelle le chef de l’Etat est entré avec sa décision stupide d’agresser l’Ukraine.
Comment ferait-il face aux questions des médias nationaux et étrangers sans avoir à commenter les échecs de la guerre, et les circonstances dramatiques dans lesquelles ses citoyens mobilisés de force sont envoyés au front ?
Comment Poutine compte-t-il expliquer au Parlement les lignes fondamentales de sa future politique intérieure et étrangère (s'il en a) sans même faire allusion à la aux revers de ces derniers mois?
Dans cette situation, il est compréhensible que Poutine évite les sujets politiquement sensibles. Il préfère marquer sa présence à d’autres occasions, sans importance. Il a récemment pris la parole lors de l’ouverture d’écoles et d’hôpitaux récemment rénovés, de la mise en service de nouveaux tronçons autoroutiers et même de l’inauguration d’une installation d’élevage de dindes mais toujours à distance de sécurité, par liaison vidéo depuis ses bureaux.
Récemment il a fait une visite à son larbin Loukachenko, qui ne risque pas de la contrarier.
