Les écoles rapportant les variantes de récitation correctes
Dans le but d'uniformiser les copies coraniques et de mettre fin aux divergences, 'Uthmân avait commandé que les copies coraniques dissidentes soient toutes brûlées, ces divergences ne concernent pas les lectures, car à cette époque, les voyelles sont encore à inventer (rapporté par al-Bukharî, n° 4702).
Le déchiffrage du Coran se transmettait oralement, avec des chaines de transmissions... Lorsque les voyelles arabes et les points diacritiques ont été inventés au IIIeS, il existait 60.000 variantes des versets coraniques. Pour authentifier les variantes sahih, on a élaboré des règles. La version la plus connue est la variante sahih de Âssim, imprimée au Caire dans les années 1970.
Après cette universalisation des copies coraniques, il demeure plusieurs conditions pour qu'une variante de récitation puisse être acceptée comme texte du Coran. D'une part il faut qu'il soit prouvé par une chaîne de transmission authentique que cette variante a été enseignée par le Prophète (ou, pour certains types de variantes, par un de ses Compagnons). Mais d'autre part, même dotée de la chaîne de transmission authentique, il faut dorénavant que cette variante puisse également être récitée à partir de la graphie des copies coraniques préparées par la commission de 'Uthmân (graphie qu'on nomme "ar-rasm ul-'uthmânî") (Fath ul-bârî, tome 9 pp. 38-39, Al-Itqân, p. 242, p. 252).
Toute variante de récitation doit donc remplir désormais 3 conditions pour être récitée en tant que variante du texte coranique :
– être établie par une chaîne de transmission authentique (sahîh) ;
– pouvoir être récitée à partir de la graphie des copies uthmaniennes ;
– avoir été reconnue (mutawâtir ou mash'hûr) par les spécialistes de la discipline (cette 3ème condition a été mentionnée par Ibn ul-Jazarî – Al-Itqân, p. 239 – et as-Suyûtî – Ibid. pp. 241-242 – ; elle explique l'existence de la catégorie c que nous allons voir plus bas).
Or, peu à peu, jusqu'aux 2ème-3ème siècles après la mort du Prophète, ce que l'on peut appeler "des écoles des variantes" se constituent autour de spécialistes (imam, plur. aïmma). Chacune de ces écoles s'est distinguée des autres par rapport au fait que chacune rapporte une partie des variantes de récitation qui ont été enseignées.
Dans le but d'uniformiser les copies coraniques et de mettre fin aux divergences, 'Uthmân avait commandé que les copies coraniques dissidentes soient toutes brûlées, ces divergences ne concernent pas les lectures, car à cette époque, les voyelles sont encore à inventer (rapporté par al-Bukharî, n° 4702).
Le déchiffrage du Coran se transmettait oralement, avec des chaines de transmissions... Lorsque les voyelles arabes et les points diacritiques ont été inventés au IIIeS, il existait 60.000 variantes des versets coraniques. Pour authentifier les variantes sahih, on a élaboré des règles. La version la plus connue est la variante sahih de Âssim, imprimée au Caire dans les années 1970.
Après cette universalisation des copies coraniques, il demeure plusieurs conditions pour qu'une variante de récitation puisse être acceptée comme texte du Coran. D'une part il faut qu'il soit prouvé par une chaîne de transmission authentique que cette variante a été enseignée par le Prophète (ou, pour certains types de variantes, par un de ses Compagnons). Mais d'autre part, même dotée de la chaîne de transmission authentique, il faut dorénavant que cette variante puisse également être récitée à partir de la graphie des copies coraniques préparées par la commission de 'Uthmân (graphie qu'on nomme "ar-rasm ul-'uthmânî") (Fath ul-bârî, tome 9 pp. 38-39, Al-Itqân, p. 242, p. 252).
Toute variante de récitation doit donc remplir désormais 3 conditions pour être récitée en tant que variante du texte coranique :
– être établie par une chaîne de transmission authentique (sahîh) ;
– pouvoir être récitée à partir de la graphie des copies uthmaniennes ;
– avoir été reconnue (mutawâtir ou mash'hûr) par les spécialistes de la discipline (cette 3ème condition a été mentionnée par Ibn ul-Jazarî – Al-Itqân, p. 239 – et as-Suyûtî – Ibid. pp. 241-242 – ; elle explique l'existence de la catégorie c que nous allons voir plus bas).
Or, peu à peu, jusqu'aux 2ème-3ème siècles après la mort du Prophète, ce que l'on peut appeler "des écoles des variantes" se constituent autour de spécialistes (imam, plur. aïmma). Chacune de ces écoles s'est distinguée des autres par rapport au fait que chacune rapporte une partie des variantes de récitation qui ont été enseignées.