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Changements climatiques : conférence de paris
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[QUOTE="mam80, post: 14020471, member: 228134"] COP21 - Alors que François Hollande prépare la Conférence climat qui se tiendra à Paris dans quelques semaines, son gouvernement a signé de nouvelles autorisations d'exploration pétrolière en France. Les écologistes dénoncent un décalage entre les déclarations du président et les actes du gouvernement. Un calendrier pour le moins surprenant. Alors que la France a lancé les préparatifs de la Conférence climat qui se tiendra fin novembre à Paris, le gouvernement a, dans le même temps, accordé de nouveaux permis de forages pétroliers. Les ministres de l'écologie, Ségolène Royal, et de l'économie, Emmanuel Macron, viennent de signer des nouvelles autorisations d'exploration pétrolière en France. Pourtant, quelques semaines plus tôt, dans son allocution d'ouverture du Sommet des consciences pour le climat, François Hollande avait repris les conclusions du GIEC (Groupe intergouvernemental d'expert sur l'évolution du climat) et d'une majorité de scientifiques, de laisser 80% des ressources d'énergie fossiles dans le sol afin de limiter le réchauffement planétaire en deçà de 2°C - objectif fixé par l'ONU. Plus récemment, le président a déclaré que «la France, en accueillant la COP21, sera exemplaire». Mais l'Hexagone vient d'agir en sens inverse. Fin septembre, des autorisations, parues dans le Journal Officiel, ouvrent trois permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux et en prolongent deux autres. En Seine-et-Marne, «un permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures conventionnels liquides ou gazeux dit permis de Champfolie a été attribué à la société Vermillon pour une durée de quatre ans». La surface définie est de 120 km2 environ. En outre, un permis a été octroyé à Herbsheim, dans le Bas-Rhin, à la société Bluebach Ressources et un autre à Estheria, dans la Marne, au groupe Lundin International. Par ailleurs, deux autres permis ont été prolongés: celui du Bleue Lorraine en Moselle, au bénéfice du groupement European Gas et Heritage Petroleum et un autre de Juan de Nova (Terres australes et antarctiques françaises) qui est exploité par le consortium Marex Petroleum et South Atlantic Petroleum. Exploitation de pétrole et gaz conventionnels Les industriels assurent que les permis serviront uniquement à effectuer des recherches de gaz et de pétrole conventionnels. «Le permis de Champfolie est un prolongement de la concession de Chaunoy que nous exploitons depuis 1997. Nous pensons que le gisement se prolonge et avons besoin de réaliser de nouvelles recherches pour le savoir. Nous avons ainsi demandé un permis au gouvernement», explique Jean-Pascal Simard, porte-parole de Vermilion REP, filiale française du groupe canadien. «Nous croyons qu'il y a un potentiel d'explorations», précise-t-il et ajoute que la demande de Vermilion, première société d'exploitation pétrolière en France, a été déposée en 2009. «Aucune recherche ou aucuns travaux d'exploration de gaz de schiste ne seront mis en œuvre», martèle le représentant de la compagnie qui produit 12.500 barils par jour en France, soit 70% de la production nationale. Un discours en ligne avec celui de Ségolène Royal qui a répété à plusieurs reprises que «les gaz de schiste ne sont plus d'actualité» et qu'«il n'y aura pas d'investigation sur le gaz de schiste». Craintes sur le terrain Pourtant les élus écologistes craignent que ces nouveaux permis ne servent à la recherche de gaz ou pétrole de schiste. «En Seine et Marne, la production de pétrole conventionnel arrive à son terme, indique Maxime Combes, spécialiste des questions environnementales pour Attac . Par ailleurs, Vermilion qui exploite du gaz de schiste dans d'autres pays, n'a jamais caché sa volonté d'exploiter du pétrole de schiste en France», indique le porte-parole du mouvement altermondialiste. «On est étonné du décalage entre les déclarations du président et les actes du gouvernement . Quel message souhaite renvoyer le gouvernement?», s'interroge ce dernier. «En plus des risques de pollution immédiate, tous les experts du climat nous disent que si nous voulons gagner la lutte contre le dérèglement climatique, il faut laisser les hydrocarbures dans les sous-sols», a souligné Mounir Satouri, président du groupe et directeur de campagne de la candidate écologiste aux régionale Emmanuelle Cosse. Des permis refusés Le ministère du Développement Durable justifie ces autorisations en affirmant que «ces nouveaux permis sont davantage des prolongements de permis déjà existants que des permis attribués dans de nouvelles zones». Par ailleurs, le ministère explique que «l'octroi de ces permis a fait l'objet d'arbitrages entre ministères», et reconnait que le poids de Bercy a pesé dans l'attribution de ces permis. L'entourage de Ségolène Royal souligne en outre que «pour la première fois quatre permis ont été refusés et que le ministère est dans une logique de refus de permis, contrairement à ce qu'il se produisait avant où les attributions étaient automatiques». Ainsi, le ministère indique que des dizaines de permis sont toujours en attente et qu'ils devraient le rester. Les militants et la société civile promettent d'être particulièrement vigilants. [url]http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/10/02/20002-20151002ARTFIG00368-polemique-autour-des-nouveaux-permis-petroliers-accordes-en-france.php[/url] mam [/QUOTE]
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