Chelsea interdit de recrutement jusqu'en 2011

LEMONDE.FR avec AP | 03.09.09 | 15h26 • Mis à jour le 03.09.09 | 15h39


Le mercato 2009 a fermé ses portes, la période des transferts est donc terminée jusqu'à la trêve hivernale. Mais pour Chelsea, c'est interdiction de recruter jusqu'à l'hiver 2011... La FIFA vient en effet de condamner le club anglais, et d'interdire tout recrutement pendant l'année 2010 à la suite de la plainte déposée par le RC Lens après le départ vers Londres du jeune Gaël Kakuta.


"Chelsea est interdit de recruter le moindre joueur, quelle que soit sa nationalité, pour la totalité des deux prochains marchés des transferts suivant la notification de la présente décision", a expliqué la Chambre des contentieux de la Fifa, soit les mercato d'hiver et d'été 2010. La sanction prendra fin pour le mercato d'hiver 2011. Le seul moyen d'appel pour Chelsea est le Tribunal arbitral du sport (TAS), a expliqué la Fifa.

Formé à Lens, Kakuta avait refusé de respecter son contrat avec le club nordiste pour signer chez les Blues à l'intersaison 2008. Le RC Lens avait alors porté plainte pour rupture abusive de contrat et demandait des sanctions contre le club et le joueur. La FIFA a estimé que le club londonien avait encouragé le joueur à rompre son engagement vis-à-vis des Sang et Or, et a donc décidé de punir lourdement, et de manière inédite, le finaliste de la Ligue des champions 2008. Le joueur a également été suspendu de toute compétition pendant quatre mois. En outre, Kakuta est condamné à verser 780 000 euros en compensation, et Chelsea 130 000 euros à Lens.

Agé de 18 ans, Gaël Kakuta est un milieu offensif très prometteur, régulièrement appelé dans les sélections de jeunes, et finaliste de l'Euro des moins de 17 ans avec la France. Alors qu'il était pressenti pour intégrer le groupe professionnel, le jeune homme s'est fracturé la jambe en février 2009, et serait encore en phase de reprise. Il va pouvoir prendre son temps, et Chelsea, qui devrait faire appel, pourrait en faire de même avant de pouvoir se renforcer. En période de crise financière, c'est peut-être un mal pour un bien.
 
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