On pourrait croire que Charles Simon, 55 ans, mène la belle vie mais lui, le voit autrement. : « O n a bousillé ma carrière alors que j’ai juste été honnête et que je me suis mouillé ». « Mis au placard » en 2003, l’(ex) cadre supérieur de la SNCF reçoit toujours son salaire depuis et brandit sa fiche de paie de juillet 2015. « Regardez par vous-même, ce mois-ci j’ai même touché une prime de vacances ! Ils devraient me la verser tous les mois puisque cela fait 12 ans que j’y suis en vacances », assène-t-il avec ironie.
Loin de se prélasser toute la journée à ne rien faire, le Saint-Quentinois passe le plus clair de son temps à défendre sa cause. En attente d’affectation depuis qu’il a dressé un procès-verbal pour mettre au jour des « manœuvres de corruption », fin 2002, Charles Simon s’est d’abord tourné vers les prud’hommes dès 2004 mais a été débouté. « Si j’ai tort, pourquoi ne pas m’avoir licencié ou trouver une autre affectation ? On m’a proposé 100 000 € et j’ai refusé. Ensuite, ils m’ont proposé des postes par quatre fois et à chaque entretien, je me faisais recaler ». Selon lui, il est devenu « persona non grata » pour avoir « lancé l’alerte ».
Un placard doré
Aujourd’hui, il se tourne vers les politiques en espérant avoir de l’aide contre ceux qu’ils appellent « les voyous en col blanc ». Il a envoyé un courrier retraçant son histoire à tous les sénateurs et a reçu pour l’heure 10 réponses « seulement » dont celle de Nicolas Dupont-Aignan ou encore de Marie-Noëlle Lienemann. Ils ont tous deux fait part de leur soutien en adressant une lettre au dirigeant de la SNCF, Guillaume Pepy. Bien entendu, ce dernier a également reçu une lettre de la part de Charles Simon mais « depuis l’expédition de la lettre, il y a trois mois, toujours aucune réponse », déplore-t-il.
Le Saint-Quentinois est maintenant à quelques mois de la retraite et souhaite en finir avec cette histoire rocambolesque.
« Je veux qu’on se mette autour d’une table et qu’on calcule, affirme-t-il convaincu de la vertu de son combat. Je veux que le préjudice sur le déroulement de ma carrière et de ma vie soit reconnu depuis le premier jour où j’ai été mis au placard ». Un placard doré, certes, mais qui ne sied guère à Charles Simon.
Loin de se prélasser toute la journée à ne rien faire, le Saint-Quentinois passe le plus clair de son temps à défendre sa cause. En attente d’affectation depuis qu’il a dressé un procès-verbal pour mettre au jour des « manœuvres de corruption », fin 2002, Charles Simon s’est d’abord tourné vers les prud’hommes dès 2004 mais a été débouté. « Si j’ai tort, pourquoi ne pas m’avoir licencié ou trouver une autre affectation ? On m’a proposé 100 000 € et j’ai refusé. Ensuite, ils m’ont proposé des postes par quatre fois et à chaque entretien, je me faisais recaler ». Selon lui, il est devenu « persona non grata » pour avoir « lancé l’alerte ».
Un placard doré
Aujourd’hui, il se tourne vers les politiques en espérant avoir de l’aide contre ceux qu’ils appellent « les voyous en col blanc ». Il a envoyé un courrier retraçant son histoire à tous les sénateurs et a reçu pour l’heure 10 réponses « seulement » dont celle de Nicolas Dupont-Aignan ou encore de Marie-Noëlle Lienemann. Ils ont tous deux fait part de leur soutien en adressant une lettre au dirigeant de la SNCF, Guillaume Pepy. Bien entendu, ce dernier a également reçu une lettre de la part de Charles Simon mais « depuis l’expédition de la lettre, il y a trois mois, toujours aucune réponse », déplore-t-il.
Le Saint-Quentinois est maintenant à quelques mois de la retraite et souhaite en finir avec cette histoire rocambolesque.
« Je veux qu’on se mette autour d’une table et qu’on calcule, affirme-t-il convaincu de la vertu de son combat. Je veux que le préjudice sur le déroulement de ma carrière et de ma vie soit reconnu depuis le premier jour où j’ai été mis au placard ». Un placard doré, certes, mais qui ne sied guère à Charles Simon.
