Les cheminots "chibanis" aux prud'hommes face à la sncf

S’estimant victimes de discrimination, plus de 800 cheminots d’origine marocaine poursuivent la SNCF devant les Prud’hommes. Le procès doit durer toute la semaine.

Hier matin, plus de 150 « Chibanis »et quelques veuves se sont entassés dans la plus grande salle du Conseil de Prud’hommes de Paris, où s’est ouvert le procès des « indigènes du rail ».

Embauchés par la SNCF au début des années 1970 comme contractuels, donc avec un CDI de droit privé, ces agents à la retraite ou proches de l’être ne relèvent pour la plupart pas du statut particulier des cheminots. Plus avantageux, ce dernier était réservé aux ressortissants européens et aux jeunes embauchés. La moitié a depuis acquis la nationalité française, mais « trop tard ». Aujourd’hui, ils affirment avoir été « cantonnés » aux plus bas niveaux de qualification et pénalisés à l’heure de la retraite.
 
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