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Les chevillards casablancais sortent les couteaux : La gestion des abattoirs mise à lindex
Les chevillards casablancais sortent les couteaux : La gestion des abattoirs mise à lindex
Les chevillards casablancais lancent un ultimatum de 21 jours aux autorités de tutelle pour répondre positivement à leurs revendications relatives à la gestion de labattoir de la ville. Ils estiment que plusieurs dysfonctionnements administratifs et de gestion entachent le bon fonctionnement de cet établissement et entravent les opérations de commercialisation de la viande.
Réunis le 12 avril à Casablanca, les membres du Syndicat des chevillards casablancais ont trouvé bon de rappeler aux autorités de tutelle quils sont des acteurs économiques qui participent effectivement au développement économique et social de la capitale économique. Dans ce cadre, ils ont indiqué que pour lannée 2011, ils ont payé comme taxes 70 millions de DH dont 5,6 millions de DH au profit de la direction des impôts, 7,84 MDH à la Commune urbaine, 3,92 MDH aux maisons de bienfaisance, 47.320 MDH à la société gestionnaire de labattoir et 4,14 MDH au ministère de lAgriculture.
Face à ce poids économique, ils revendiquent, en contrepartie, que leurs intérêts soient pris en considération et que leurs droits soient préservés.
Dans un communiqué publié en loccasion et dont Libé détient une copie, les chevillards casablancais ont demandé la réactivation de la lutte contre labattage clandestin et la rupture avec la technique des campagnes occasionnelles menées par les autorités. Pour eux, labattage clandestin prend de plus en plus dampleur puisque plus de 50% des animaux qui sont introduits dans la capitale économique et destinés à la boucherie sont abattus en dehors de labattoir officiel de la ville. Les chevillards casablancais ont demandé également louverture dune enquête concernant le sort des redevances encaissées par lancienne société délégataire et censées avoir été réinvesties dans labattoir en question en échange dune baisse de la taxe dabattage. Les protestataires réclament, à ce propos, soit une baisse de la taxe dabattage qui leur est imposée, soit la récupération des montants quils ont déjà déboursés dans ce cadre.
Le communiqué du Syndicat des chevillards casablancais a exigé également lintervention des autorités locales pour contraindre la société turque gestionnaire de labattoir à effectuer les analyses hydrauliques sollicitées auparavant par un bureau de contrôle sur un grand nombre de machines qui ont fait lobjet de plusieurs plaintes de la part du bureau syndical.
Les protestataires ont demandé aussi de remplacer lactuel responsable de la Commission de coordination et de suivi soupçonné de partialité par un autre censé défendre les droits des professionnels et les intérêts de la Commune urbaine ainsi que lapplication du cahier des charges et le contrôle de la société gestionnaire.
source: Libération
Les chevillards casablancais sortent les couteaux : La gestion des abattoirs mise à lindex
Les chevillards casablancais sortent les couteaux : La gestion des abattoirs mise à lindex
Les chevillards casablancais lancent un ultimatum de 21 jours aux autorités de tutelle pour répondre positivement à leurs revendications relatives à la gestion de labattoir de la ville. Ils estiment que plusieurs dysfonctionnements administratifs et de gestion entachent le bon fonctionnement de cet établissement et entravent les opérations de commercialisation de la viande.
Réunis le 12 avril à Casablanca, les membres du Syndicat des chevillards casablancais ont trouvé bon de rappeler aux autorités de tutelle quils sont des acteurs économiques qui participent effectivement au développement économique et social de la capitale économique. Dans ce cadre, ils ont indiqué que pour lannée 2011, ils ont payé comme taxes 70 millions de DH dont 5,6 millions de DH au profit de la direction des impôts, 7,84 MDH à la Commune urbaine, 3,92 MDH aux maisons de bienfaisance, 47.320 MDH à la société gestionnaire de labattoir et 4,14 MDH au ministère de lAgriculture.
Face à ce poids économique, ils revendiquent, en contrepartie, que leurs intérêts soient pris en considération et que leurs droits soient préservés.
Dans un communiqué publié en loccasion et dont Libé détient une copie, les chevillards casablancais ont demandé la réactivation de la lutte contre labattage clandestin et la rupture avec la technique des campagnes occasionnelles menées par les autorités. Pour eux, labattage clandestin prend de plus en plus dampleur puisque plus de 50% des animaux qui sont introduits dans la capitale économique et destinés à la boucherie sont abattus en dehors de labattoir officiel de la ville. Les chevillards casablancais ont demandé également louverture dune enquête concernant le sort des redevances encaissées par lancienne société délégataire et censées avoir été réinvesties dans labattoir en question en échange dune baisse de la taxe dabattage. Les protestataires réclament, à ce propos, soit une baisse de la taxe dabattage qui leur est imposée, soit la récupération des montants quils ont déjà déboursés dans ce cadre.
Le communiqué du Syndicat des chevillards casablancais a exigé également lintervention des autorités locales pour contraindre la société turque gestionnaire de labattoir à effectuer les analyses hydrauliques sollicitées auparavant par un bureau de contrôle sur un grand nombre de machines qui ont fait lobjet de plusieurs plaintes de la part du bureau syndical.
Les protestataires ont demandé aussi de remplacer lactuel responsable de la Commission de coordination et de suivi soupçonné de partialité par un autre censé défendre les droits des professionnels et les intérêts de la Commune urbaine ainsi que lapplication du cahier des charges et le contrôle de la société gestionnaire.
source: Libération