Le chômage des jeunes : on en est où ?

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Si le chômage est un problème majeur pour la France, le chômage des jeunes est un plus gros problème et le segment des jeunes actifs non qualifiés est particulièrement touché.

Selon l’Observatoire des Inégalités (janvier 2015), le taux de chômage des non diplômés est presque trois fois plus élevé (17%) que celui des personnes qui disposent d’un diplôme niveau bac + 2 (6%). Le taux chômage des jeunes non diplômés n’est pas loin de 40%.

Chômage des jeunes : une question de qualifications et d’insertion

L’enquête Génération 2004 menée par le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) sur l’insertion des jeunes, montre que deux tiers des jeunes non diplômés sont entrés très jeunes dans la vie active (18 ans en moyenne) et que durant les 3 premières années de leur vie professionnelle, 53 % d’entre eux ont passé plus de 6 mois au chômage (et 36 % plus de 1 an).

Après 3 ans, près d’un tiers était toujours au chômage. Sur la tranche des 50-64 ans, 33% a au plus un brevet des collèges. Le rapport du Céreq souligne que quand les non-diplômés accèdent à un poste, il s’agit souvent d’un emploi précaire (31% des non diplômés intègrent le monde du travail grâce à un CDD ; 27% sont intérimaires).

L’insertion des non, ou peu diplômés, fait l’objet d’une grande attention des pouvoirs publics et de nombreuses mesures sont prises pour y remédier (allègement des charges et du coût du travail). L’objectif est de diminuer la sélectivité dont le marché du travail fait preuve à l’encontre des non diplômés. Les individus ont des productivités différentes liées à leur niveau de capital humain [Becker, G. S. (1964). Human capital theory. Columbia, New York].

Ceux qui ont une productivité perçue comme très faible par les employeurs (qui ne reçoivent pas de signaux de productivité élevée) risquent de ne pouvoir être embauchés si le salaire minimum imposé sur le marché est supérieur à cette productivité, ou s’il y a excès de travailleurs avec des signaux de productivité supérieure. Les diplômes jouent en effet un rôle de signal [Spence, M. (1973). Job market signaling. The quarterly journal of Economics, 355-374].

Imperfections informationnelles.....................


En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2016/05/12/252589-le-chomage-des-jeunes-on-en-est-ou#KDzAOrZdMmb4fUYe.99
 
Pas mal de jeunes diplômés de mon entourages sont soi en Angleterre, soit en Espagne, soit en Australie soit (une petite minorité) au Canada :rolleyes:.
Le racisme anti jeunes porte ses fruits :claque:
 

Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
les jeunes aussi suffit de parler l'anglais et voyager
du travail au sein de la communauté européenne ( Allemagne Autriche ect
voir la suisse
 
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