Jiimmy
Vergissmeinnicht
Salam Aleykoum
Dans une société d'apparences où l'enveloppe ne semble plus être que la seule considération permettant d'être jugé puis rangé dans des cases prédéfinies, qu'y a t-il de plus normal que de déconsidérer ceux qui n'ont pas d'emploi salarié.
J'entends par-là bien marquer la différence entre travail et emploi en employant le qualificatif "salarié" car effectivement les deux termes ne sont pas synonymes et ne sont même pas reliés par une quelconque relation d'interdépendance.
Que l'on ait un emploi salarié ne signifie pas que l'on soit un réel "travailleur". De même, ne pas avoir d'emploi salarié ne signifie pas que l'on ne puisse pas travailler.
Bien des gens ont un apport conséquent envers la société de par le travail associatif ou bénévole qu'ils fournissent à l'égard d'associations ou de particuliers sans pour autant avoir d'emploi salarié là ou des détenteurs d'emplois salariés peuvent être d'un apport nul envers cette même société. Que ce soit par l'inutilité de leur emploi et/ou par leur travail inexistant en dehors des heures de "bureau".
Ainsi il y a là une double erreur à apposer un jugement dépréciatif sur une personne de l'unique fait que celle-ci ne soit pas salarié. Tout d'abord cela n'augure guère de son poids réel dans la société et donc de l'éventuel positivité qui serait caractérisée par sa présence et son activité.
Enfin et surtout, on ne peut raisonnablement pas relier la valeur d'une personne à la détention, ou non, d'un contrat salarié.
Car il s'agit bien de jugements de valeur lorsque l'on généralise à tout va par une taxinomie dégradante que l'on applique envers certains types de population que l'on considère comme "profiteurs", "inutiles", "paresseux" etc....
Peut-être ne s'agit-il là que d'un processus psychologique tantôt populiste lorsque ces propos émanent de professionnels de la politique qui tentent de rallier à eux un certain nombre de personnes en cristallisant les haines, les défauts de la société que l'on imputera alors à une classe an particulier.
Tantôt ne s'agit-il peut-être que d'une tentative "d'auto-assurance" de la part de certaines personnes qui tenteront alors de se persuader qu'elles ne sont pas si inutiles que cela (en se comparant à d'autres), qu'elles sont mieux que d'autres (selon certains critères pris arbitrairement) et qu'au final elles peuvent être fières de ce qu'elles sont.
Dans une société d'apparences où l'enveloppe ne semble plus être que la seule considération permettant d'être jugé puis rangé dans des cases prédéfinies, qu'y a t-il de plus normal que de déconsidérer ceux qui n'ont pas d'emploi salarié.
J'entends par-là bien marquer la différence entre travail et emploi en employant le qualificatif "salarié" car effectivement les deux termes ne sont pas synonymes et ne sont même pas reliés par une quelconque relation d'interdépendance.
Que l'on ait un emploi salarié ne signifie pas que l'on soit un réel "travailleur". De même, ne pas avoir d'emploi salarié ne signifie pas que l'on ne puisse pas travailler.
Bien des gens ont un apport conséquent envers la société de par le travail associatif ou bénévole qu'ils fournissent à l'égard d'associations ou de particuliers sans pour autant avoir d'emploi salarié là ou des détenteurs d'emplois salariés peuvent être d'un apport nul envers cette même société. Que ce soit par l'inutilité de leur emploi et/ou par leur travail inexistant en dehors des heures de "bureau".
Ainsi il y a là une double erreur à apposer un jugement dépréciatif sur une personne de l'unique fait que celle-ci ne soit pas salarié. Tout d'abord cela n'augure guère de son poids réel dans la société et donc de l'éventuel positivité qui serait caractérisée par sa présence et son activité.
Enfin et surtout, on ne peut raisonnablement pas relier la valeur d'une personne à la détention, ou non, d'un contrat salarié.
Car il s'agit bien de jugements de valeur lorsque l'on généralise à tout va par une taxinomie dégradante que l'on applique envers certains types de population que l'on considère comme "profiteurs", "inutiles", "paresseux" etc....
Peut-être ne s'agit-il là que d'un processus psychologique tantôt populiste lorsque ces propos émanent de professionnels de la politique qui tentent de rallier à eux un certain nombre de personnes en cristallisant les haines, les défauts de la société que l'on imputera alors à une classe an particulier.
Tantôt ne s'agit-il peut-être que d'une tentative "d'auto-assurance" de la part de certaines personnes qui tenteront alors de se persuader qu'elles ne sont pas si inutiles que cela (en se comparant à d'autres), qu'elles sont mieux que d'autres (selon certains critères pris arbitrairement) et qu'au final elles peuvent être fières de ce qu'elles sont.