La chronique du tocard. le conseil français du couscous merguez -

Comme le dîner du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives et du Falafel) était 100% Casher, il était permis aux musulmans de venir manger en toute sécurité.



Pour Dieu, le Halal et le Casher, c’était du pareil au même. Les membres du Conseil Français Du Culte Musulman (CFCM), rebaptisé par certains Conseil Français du Couscous Merguez, s’étaient préparés depuis plusieurs semaines pour l’événement de l’année. Non, il ne s’agissait pas du pèlerinage à la Mecque. Il y avait plus important pour eux. Pour être au top pour cette grande occasion, ils avaient loué des smokings aux Deux Chameaux à Paris, une boutique chic, spéciale Gnoule, acheté du déodorant à Sépharade sur les Champs, et avaient fini chez le barbier, place de la Madeleine, pour faire disparaître tout trace de poil sur leurs visages, sinon, on aurait pu les prendre pour des djihadistes et c’était vraiment pas le moment. Tout était prévu donc pour profiter au max de ce trentième diner annuel du CRIF.



On rappelle que pour les Gnoules d’en haut, un diner à l’œil, ça ne se refuse jamais. Ils n’y allaient pas pour défendre spécialement la communauté musulmane, le Collectif contre l’Islamophobie (CCIF) ou le CRI (Coordination Contre l’Islamophobie), étaient déjà au taquet. Chacun son rôle, après tout. Les « Couscous-Merguez », comme le nom l’indique, y allaient d’abord pour manger. Se goinfrer. Plus on est gros, plus on insiste et on discutera plus tard, une fois le ventre bien rempli. Surtout, ils participaient au diner du CRIF pour rappeler à tout le monde qu’eux, étaient modérés. Que le dialogue n’était possible qu’avec eux. Avec ces gens qui avaient été élus par quasiment personne, sinon eux-mêmes, mais qui pourtant, représentaient 4, 5 ou 6 millions de Français de confession musulmane, bon, quand on aime, on ne compte plus! La démocratie est un concept flou.



Les sauvages, donc, ce n'était sûrement pas eux mais les autres. Les autres ne devaient pas être en colère, mais avaient pour obligation de prendre sur soi. La haine du musulman relayée tous les jours, à la télé, à la radio, dans les bouches des hommes politiques, devait être prise comme un test. L’indignation devait être douce, apaisée, pacifiée. Le vivre-ensemble en valait la chandelle ! Les membres du Conseil Français du Coucous Merguez (CFCM) ne venaient pas que pour manger, ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit, leur présence était également motivée par un besoin de serrage de paluches exacerbée. Un diner du CRIF, c'était pour peaufiner ses réseaux, et Wallah, ça servirait la communauté musulmane. Ce n’était pas pour que leurs privilèges perdurent. Non et Non. Ça serait leur faire un procès d’intention. Et puis, un musulman pratiquant, 5 prières par jour, le ramadan en entier etc., était au dessus de tout soupçon. Chez les Couscous Merguez, les valeurs comme l'intégrité, la dignité, n'étaient pas que des mots. Et puis, le bonheur des autres passait avant leur propre bonheur.



A quelques heures de l’échéance, de ce fameux diner de faux-culs, Dalil a appelé Anouar en lui demandant de venir le chercher. « On y va ensemble ?», lui a-t-il demandé par SMS. Anouar l’a rappelé en panique. « Allo Dalil. Starfullah, t’as vu ce que le frère Roger a dit sur les musulmans ? ». Dalil, occupé à essayer son smoking, n’avait rien vu. Rien entendu non plus. Quand il se préparait, il aimait la quiétude. Il mettait un peu de musique classique, surtout pas de rai, cette musique de sauvages. Une fois prévenu des propos islamophobes de son ami Roger, le maitre de cérémonie du diner du CRIF, Dalil a cru voir le ciel lui tomber sur la tête. Roger venait d’affirmer que « toutes les violences, aujourd'hui, étaient commises par de jeunes musulmans. ». « Bordel, le Roger, t’il aurait pas pu attendre mardi ?», a répondu alors le recteur de la mosquée de Paris, également président du Conseil Français du Couscous Merguez (CFCM) à son ami Anouar. Les deux étaient dépités. Lors du diner, ils avaient prévu de voir Hollande, Valls, Sarko, Juppé, et tous les autres puissants. Ils avaient écrit un discours sur le vivre-ensemble : c’était du pain béni avec tous ces djihadistes qui partaient en Syrie : les Couscous Merguez auraient été les héros de la soirée. « Djihadistes No Passaran, Ana Charlie », auraient-ils scandé.



Mais la vie en a décidé autrement. Roger en a décidé autrement. Roger a appelé Dalil en lui disant qu’il était désolé, qu’il avait dérapé. « Je sais pas ce qui m’a pris Dalil mais je te rappelle que je n’ai plus 20 ans ». « Et pourquoi tu as dis que Marine Le Pen était irréprochable ? C’est vrai qu’elle ne s’en prend plus aux Juifs mais les Juifs et les Musulmans doivent rester unis face au racisme, non ? ». « Je sais pas ce qui m’a pris. Je l’aime bien la Marine. On l’a même invité en Israël, alors, tu vois c’est pas simple. Et puis, de plus en plus de Juifs français l’aiment bien. Je suis piégé Dalil, mais tu restes mon frère toi. T’es pas comme les autres Dalil. Viens ce soir. Au souvenir du bon vieux temps, viens. Et tout sera pardonné ».



Personne n’aurait compris que les Couscous Merguez se rendent au diner, alors le CFCM a préféré décommander. Hier soir, pendant que les autres se goinfraient, Dalil, Anouar et les autres sont partis manger un Grec, dans le 18ème arrondissement de Paris. Ils étaient sûrs qu’au moins, dans ce petit resto, personne ne regarderait LCP. Comme chaque année, la chaine parlementaire retransmettait en direct le diner du CRIF…..

- See more at: http://www.lecourrierdelatlas.com/893124022015La-chronique-du-Tocard.html#sthash.02zqFDmv.dpuf
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Je le kiffe lui j'ai déjà posté des articles ici à lui...il est trop fort lol...
 
Haut