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Chronologie sur ce qu'ont subi les sud-soudanais depuis des décennies
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[QUOTE="Drianke, post: 14156076, member: 174325"] 1er janvier 1956 : Indépendance officielle du Soudan. Septembre 1956 : une Commission composée de 46 membres – dont 43 Arabes de la vallée du Nil – travaille sur le cas du fédéralisme. Trois mois plus tard, sa conclusion est limpide et attendue : le fédéralisme est irréalisable au Soudan. Débat clos. Le Sud se sentait déjà méprisé par le Nord, avec ce refus, il a l’impression d’être trahi. 1957 : Le processus d’arabisation et d’islamisation du sud est en route. Le 1er avril, le gouvernement reprend en main 350 écoles catholiques et protestantes du Sud. Tout soulèvement est écrasé par l’armée soudanaise. 17 Novembre 1958 : premier coup d’État militaire d’Ibrahim Abboud – un Shaiqiyya issu d’une tribu arabe du Nord – qui appuie encore plus l’islamisation forcée du pays. Il dissout le Parlement, censure la presse, interdit les partis politiques. Le Ministère de l’information du gouvernement publie un ouvrage intitulé « Les vérités essentielles » dans lequel il dénigre totalement le Sud. Il explique à propos de la partie méridionale du pays que « la contribution des langues locales n'a pas d'importance » et que « leur patrimoine est très pauvre par rapport au formidable patrimoine culturel de la langue arabe ». Ceci ne fait que confirmer le mépris que les Arabes du nord affichent vis-à-vis de tout ce qui vient des "Zurga" (terme raciste employé pour désigner les nègres du Sud et du Darfour). En clair, Les Dinkas, Shilluks, Nuers du Sud doivent accepter l’arabisation ou se faire écraser : ils seront donc écrasés. 1960 : Le mépris envers les références africaines continue et Khartoum confirme ses aspirations qui sont clairement d’arabiser et d’islamiser le Sud. Ainsi, le jour du repos, qui était jusqu’ici le dimanche, est désormais remplacé par le vendredi qui est le jour de prière des musulmans. Seul problème : la majorité des Sudistes sont des adeptes des cultes traditionnels ou des chrétiens. L’article 5 de la Constitution fait de l’islam la « religion d’État ». Création à Kinshasa de la « Sudan African Closed District National Union » une union soutenant la lutte armée au Sud-Soudan et alertant l’opinion publique sur le sort des Sudistes qui sont humiliés et discriminés sur le propre sol. Septembre 1963 : Création du mouvement nationaliste armé « Anya-nya » qui est dirigé par le charismatique Joseph Lagu. Ce mouvement réclame l’indépendance totale du Sud. Le nom « Anya-nya » vient du nom du venin de la vipère du Gabon dans lequel les chasseurs trempent leur flèche. Février 1964 : Khartoum expulse les missionnaires chrétiens du Sud. Indignation internationale. Khartoum tente de se justifier en sortant un « Livre noir » dans lequel il explique que les missionnaires empêchaient les Sudistes de se sentir soudanais à part entière et qu’ils incitaient à la haine et au racisme contre les Arabes. Le gouvernement soudanais se lance dans une application étendue de la terreur où l’on terrorise, harcèle, enlève, torture voire élimine physiquement les Sud-soudanais instruits. 16 mars 1965 : Conférence de la Table Ronde à Khartoum. Le Sud exprime sa colère face aux meurtres, aux éliminations physiques des gens instruits, à la torture et aux humiliations quotidiennes. Le Front du sud demande un référendum afin de savoir si les populations du sud du pays sont pour le fédéralisme, l’autonomie ou l’indépendance totale. Aggrey Jaden, membre du Front du sud, dénonce les prises d’esclaves chez les peuples du sud et défend une position pro-indépendance radicale : pour lui, les Africains du Sud n'ont rien à voir avec les Arabes du nord. 9 juillet 1965 : Altercation entre un Sud-Soudanais et un militaire nord-soudanais. La foule se solidarise avec le local. L’affaire s’emballe et l’armée soudanaise ouvre le feu sur les Sudistes. Durant la nuit, le massacre se poursuit et l’armée fait 3000 morts. Lorsque le journal « Le vigilant » enquête sur cette affaire, Khartoum saisit toutes ses éditions relatant l’affaire. Darius Beshir, propriétaire du journal, et son rédacteur en chef sont jugés par la justice soudanaise pour « accusations mensongères ». Ils sont défendus par Abel Alier qui réussit à les faire acquitter. La cour reconnait la véracité des faits. 11 juillet 1965 : 76 sudistes sont massacrés à Wau par l'armée. Septembre 1966 : le Premier ministre Sadiq al-Mahdi met à disposition le Darfour comme base-arrière du Frolinat, nouveau mouvement tchadien. Ce mouvement est dirigé par des musulmans du Nord du Tchad (des Toubous, des Zaghawas etc .) qui combattent le pouvoir « chrétien » de François Tombalbaye, tchadien de l’ethnie sara. À partir de cette date, le Darfour sera le carrefour de plusieurs conflits entre plusieurs branches armées tchadiennes. Le Tchad a une frontière commune avec le Soudan et beaucoup de peuples se trouvent des deux cotés de la frontière. C’est le cas des Zaghawas (nomades africains) et des nomades arabes Baggara. [/QUOTE]
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