Source ( Article 360 Ma du 25 Janv 2017) : http://fr.le360.ma/politique/aide-h...t-contre-le-risque-de-famine-a-tindouf-105193
Titre : Aide humanitaire: quand le chef du Polisario avertit contre le risque de famine à Tindouf
Le chef du Polisario, Brahim Ghali, s'insurge contre "les tentatives de certaines instances internationales et de certains pays donateurs de réduire les aides humanitaires à la population de Tindouf", dénonçant une "guerre visant à affamer les réfugiés" et "saper sa résistance". Décryptage.
"Le président sahraoui a appelé mardi la communauté internationale, et à sa tête l'ONU, à intensifier les aides humanitaires destinées aux réfugiés sahraouis dans les camps". L'appel, lancé à partir d'Alger, et relayé par l'agence de presse algérienne (APS), est à l'évidence un non-événement puisqu'il ne se passe pas un an en effet sans que la direction du Polisario pousse un cri de détresse et ne mette en garde contre le risque de famine dans les camps.
Sauf que cette fois, la direction du front séparatiste a troqué les trémolos consubstantiels à toute demande de mendicité contre la menace, comme si les pays donateurs étaient dans l'obligation de pratiquer des coupes dans les revenus de leurs contribuables pour entretenir les folies d'un front et celles d'un mentor algérien qui ne veut toujours pas entendre raison ni lever le siège imposé, quarante ans durant, à une population qui n'a jamais réellement bénéficié des aides internationales.
"Certaines instances internationales et certains pays tentent de réduire ces aides", observe le chef du Polisario, estimant que l'objectif visé à travers cette démarche et "en cette conjoncture précise" est "de faire pression sur le peuple sahraoui et de saper sa résistance"!
Au lieu de se répandre en imprécations contre "certaines instances internationales et certains pays donateurs", il aurait pu simplement leur donner des gages que les aides octroyées profitent véritablement aux ayants-droit et ne soient pas détournées, comme à l'accoutumée, à des fins que tout le monde connaît: gonfler les portefeuilles et les comptes ouverts par lui-même et ses lieutenants en Suisse, en Espagne, et plus encore dans les pays nordiques où ils possèdent des villas et des commerces ayant pignon sur rue.
Il n'y a qu'à se référer au rapport accablant de l'Office européen de lutte anti-fraude, OLAF, sorti en février 2015, pour se rendre à l'insoutenable évidence: même le lait destiné aux nourrissons sahraouis est détourné, via le port d'Oran, et donc avec la complicité intéressée des hauts galonnés algériens, pour être revendu au marché noir à Nouadhibou (Mauritanie), Bamako (Mali), Niamey (Niger), voire à Alger!
Face à cette vérité accablante martelée par les enquêteurs de l'OLAF, Brahim Ghali aurait dû au moins avoir la décence de se taire et de nous faire grâce de ce énième appel à la charité.
Titre : Aide humanitaire: quand le chef du Polisario avertit contre le risque de famine à Tindouf
Le chef du Polisario, Brahim Ghali, s'insurge contre "les tentatives de certaines instances internationales et de certains pays donateurs de réduire les aides humanitaires à la population de Tindouf", dénonçant une "guerre visant à affamer les réfugiés" et "saper sa résistance". Décryptage.
"Le président sahraoui a appelé mardi la communauté internationale, et à sa tête l'ONU, à intensifier les aides humanitaires destinées aux réfugiés sahraouis dans les camps". L'appel, lancé à partir d'Alger, et relayé par l'agence de presse algérienne (APS), est à l'évidence un non-événement puisqu'il ne se passe pas un an en effet sans que la direction du Polisario pousse un cri de détresse et ne mette en garde contre le risque de famine dans les camps.
Sauf que cette fois, la direction du front séparatiste a troqué les trémolos consubstantiels à toute demande de mendicité contre la menace, comme si les pays donateurs étaient dans l'obligation de pratiquer des coupes dans les revenus de leurs contribuables pour entretenir les folies d'un front et celles d'un mentor algérien qui ne veut toujours pas entendre raison ni lever le siège imposé, quarante ans durant, à une population qui n'a jamais réellement bénéficié des aides internationales.
"Certaines instances internationales et certains pays tentent de réduire ces aides", observe le chef du Polisario, estimant que l'objectif visé à travers cette démarche et "en cette conjoncture précise" est "de faire pression sur le peuple sahraoui et de saper sa résistance"!
Au lieu de se répandre en imprécations contre "certaines instances internationales et certains pays donateurs", il aurait pu simplement leur donner des gages que les aides octroyées profitent véritablement aux ayants-droit et ne soient pas détournées, comme à l'accoutumée, à des fins que tout le monde connaît: gonfler les portefeuilles et les comptes ouverts par lui-même et ses lieutenants en Suisse, en Espagne, et plus encore dans les pays nordiques où ils possèdent des villas et des commerces ayant pignon sur rue.
Il n'y a qu'à se référer au rapport accablant de l'Office européen de lutte anti-fraude, OLAF, sorti en février 2015, pour se rendre à l'insoutenable évidence: même le lait destiné aux nourrissons sahraouis est détourné, via le port d'Oran, et donc avec la complicité intéressée des hauts galonnés algériens, pour être revendu au marché noir à Nouadhibou (Mauritanie), Bamako (Mali), Niamey (Niger), voire à Alger!
Face à cette vérité accablante martelée par les enquêteurs de l'OLAF, Brahim Ghali aurait dû au moins avoir la décence de se taire et de nous faire grâce de ce énième appel à la charité.