La controverse nous vient d’Iran et, pour une fois, il ne s’agit pas du nucléaire !
Raconter la vie du prophète sans le représenter, voilà une mission bien lourde que s’est attribuée le cinéaste iranien Majid Majidi !
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Quarante ans après "Arrissala" de Moustapha Akkad, devenu culte, voici un nouveau film qui nous raconte l’histoire de la Révélation musulmane dans cette Arabie du 6ème siècle.
L’Etat iranien, qui a financé le long-métrage, n’a pas lésiné sur les moyens : «Mohammed» a coûté 40 millions de dollars.
Il est à ce titre le film le plus cher de l’histoire du cinéma iranien.
Avec ce film, Majid Majidi, un des grands cinéastes iraniens, dit avoir voulu casser «l'image violente» de l'islam projetée à travers le monde par les groupes armés djihadistes .
Mais à peine sorti, «Mohammed» crée la polémique et soulève des tollés.
L’Arabie Saoudite est montée au créneau et son grand mufti cheikh Abdel Aziz Al-Cheikh, a déclaré à un journal égyptien que ce film est «illicite selon la charia» et, à ce titre, il est interdit de le voir !
Les deux Etats qui aiment se détester ont de quoi alimenter leurs vieilles rancunes.
Cette fois-ci, sunnites et chiites semblent avoir trouvé, à nouveau, matière à controverse à travers le cinéma.
«Ces dernières années, une mauvaise lecture de l'islam dans le monde occidental en a donné une image violente qui n'a strictement aucune relation avec sa vraie nature», a déclaré le réalisateur à l’AFP, justifiant le ton de son film.
Quoi qu’il en soit, ce long-métrage sera aux Oscars à Hollywood cette année et promet de faire couler beaucoup d’encre.
Amira Géhanne Khalfallah
http://www.le360.ma/fr/culture/cinema-majid-majidi-cree-la-polemique-52561
Raconter la vie du prophète sans le représenter, voilà une mission bien lourde que s’est attribuée le cinéaste iranien Majid Majidi !
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Quarante ans après "Arrissala" de Moustapha Akkad, devenu culte, voici un nouveau film qui nous raconte l’histoire de la Révélation musulmane dans cette Arabie du 6ème siècle.
L’Etat iranien, qui a financé le long-métrage, n’a pas lésiné sur les moyens : «Mohammed» a coûté 40 millions de dollars.
Il est à ce titre le film le plus cher de l’histoire du cinéma iranien.
Avec ce film, Majid Majidi, un des grands cinéastes iraniens, dit avoir voulu casser «l'image violente» de l'islam projetée à travers le monde par les groupes armés djihadistes .
Mais à peine sorti, «Mohammed» crée la polémique et soulève des tollés.
L’Arabie Saoudite est montée au créneau et son grand mufti cheikh Abdel Aziz Al-Cheikh, a déclaré à un journal égyptien que ce film est «illicite selon la charia» et, à ce titre, il est interdit de le voir !
Les deux Etats qui aiment se détester ont de quoi alimenter leurs vieilles rancunes.
Cette fois-ci, sunnites et chiites semblent avoir trouvé, à nouveau, matière à controverse à travers le cinéma.
«Ces dernières années, une mauvaise lecture de l'islam dans le monde occidental en a donné une image violente qui n'a strictement aucune relation avec sa vraie nature», a déclaré le réalisateur à l’AFP, justifiant le ton de son film.
Quoi qu’il en soit, ce long-métrage sera aux Oscars à Hollywood cette année et promet de faire couler beaucoup d’encre.
Amira Géhanne Khalfallah
http://www.le360.ma/fr/culture/cinema-majid-majidi-cree-la-polemique-52561
