Classement pisa : le recul de la france doit «servir d'électrochoc», selon ayrault

Ludymilla

Chuut ! c'est un secret !
VIB
Les réactions fusent après la publication ce mardi de l'enquête Pisa qui compare les systèmes éducatifs des pays de l'OCDE et dans lequel la France perd trois places par rapport au précédent classement de 2009. Tous les trois ans, le bulletin de notes de l'enquête Pisa réalisée par l'OCDE sert de référence pour les gouvernements pour mesurer l'efficacité de leur système éducatif.

L’école française classée au 25e rang mondial, tout juste dans la moyenne Pisa, L’Asie fait des merveilles
  • Cette étude, dévoilée ce matin à 11 heures, évalue les performances des élèves de 15 ans dans 65 pays et dans des pays ou territoires émergents de plus en plus nombreux de l'Asie du Sud-Est (Taïwan, Singapour, Shanghaï...), sur la lecture, les mathématiques et les sciences. Même si l'élève France n'a pas un bonnet d'âne en se situant globalement dans la moyenne des pays de l'OCDE, il pointe désormais à la 25 ème position. Florilège d'appréciations et réponse des socialistes.

    Les syndicats espèrent un «choc Pisa»

    La FSU pour une discrimination politique. Pour la première fédération de l'éducation, l'école française est «plus que jamais face au défi des inégalités sociales». Le syndicat demande «une réelle transformation du système éducatif: L'école doit être pensée en priorité pour les jeunes qui en sont les plus éloignés» avec «une politique ambitieuse de discrimination positive».

    Le SNUipp-FSU appelle à la grève. Le premier syndicat du primaire demande «un renouveau de la formation continue, (...) un déploiement significatif du "plus de maîtres que de classes" et l'amélioration des conditions d'exercice du métier». Selon le SNUipp-FSU, «notre école ne peut pas attendre les rentrées 2015 voire 2016» pour des «changements à grande échelle». Le syndicat appelle ainsi à la grève jeudi car le «diagnostic est inquiétant».

    Le Snalc espère un «choc Pisa». Le deuxième syndicat le plus représenté chez les professeurs du second degré réclame un «recentrage sur les fondamentaux» et prône un «choc Pisa».

    L'Unsa s'inquiète des inégalités. Pour la deuxième fédération de l'éducation, les résultats de Pisa mettent encore en évidence «les écarts importants et grandissants» entre «les élèves réussissant le mieux et ceux qui sont en échec scolaire». Ils «doivent servir d'aiguillon pour réussir la Refondation de notre éducation. Il est temps que l'on mette enfin la réussite de chaque élève au centre du système» dans un «consensus». Ainsi, «Pisa 2012 doit sonner l'heure de la mobilisation de la société française dans son ensemble contre les inégalités et l'échec scolaire».

    La suite : http://www.leparisien.fr/societe/cl...n-laurent-wauquiez-ump-03-12-2013-3373061.php
 
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