Cocaïne trouvé sur un patient à l'hôpital st-pierre : 6 jours de dilemme

gloria

VIB
Fin aout, une ambulance amène aux urgences un homme en plein malaise, dans son sac, il y avait 3 kg de cocaïne pure. Le parquet a été prévenu de la présence de ce sac à l'hôpital, mais seulement six jours plus tard. Six jours pendant lesquels personnel et service juridique de l'hôpital se sont posés beaucoup de questions sur les implications légales et éthiques de la décision à prendre.
Quand l'ambulance est arrivée à l'hôpital Saint-Pierre le 27 août, les urgentistes ont fait comme d'habitude. Ils ont pris en charge l'homme embarqué gare du midi pour un malaise et ils ont ouvert son sac, pour connaitre son identité et répertorier ses affaires.
Mais dans le sac, il y avait 3 kg de cocaïne pure.
L'hôpital a appelé le parquet, mais pas tout de suite reconnait Yvan Mayeur pour l'hôpital saint-Pierre. Que s'est-il passé pendant ces 6 jours ?
Les médecins ont appelé la direction de l'hôpital, le service juridique et l'ordre des médecins pour décider d'une question importante: faut-il rompre le secret médical dans ce cas-ci, et révéler l'identité de l'homme à la justice ?
Yvan Englert professeur de déontologie en médecine à l'ULB explique d'où est venu le dilemme du personnel : "C’est une disposition article 458 du code pénale, c’est une disposition de la loi qui est destinée à protéger l’accès aux soins de la population. Une personnalité publique qui serait atteint d’une maladie qu’elle considérerait comme honteuse une personne qui aurait peur que son employeur soit informé d’une maladie qui lui ferait perdre son emploi. Vous pouvez imaginer des dizaines de situations où si il n’y avait pas le secret médical, l’accès au soin serait gravement inhibé"
Et cela serait dangereux pour ces patients mais aussi pour la société s’ils sont contagieux et non soignés. Les médecins sont donc obligés légalement de taire l'identité des patients et leurs maladies, pour que personne n'ait peur de se faire soigner.
Le secret est obligatoire mais il existe des cas où il doit être levé. Par exemple la maltraitance d’enfants ou de personnes âgées ou pour témoigner en justice.
A l’hôpital Saint-Pierre les médecins étaient face à un conflit de valeurs : appeler la police fera fuir par la suite les délinquants qui ne seront dès lors moins soignés augmentant le risque sanitaire, mais ne pas les appeler c'était prendre le risque que cette drogue et cette personne fasse peut-être des victimes.
Dilemme déontologique aux implications légales.
Myriam Baele
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Vous en pensez quoi ? ................. :D


mon opinion est que il est extrêmement rare, en fait je n y crois pas trop que des gens se posent ce type de questions déontologiques..... a mon avis dans 99 % des cas les gens auraient appelé la police...

d ailleurs j'ai dur à croire a la réalité de ce fait divers, d'ailleurs il n'y a pas de source
 

gloria

VIB
mon opinion est que il est extrêmement rare, en fait je n y crois pas trop que des gens se posent ce type de questions déontologiques..... a mon avis dans 99 % des cas les gens auraient appelé la police...

d ailleurs j'ai dur à croire a la réalité de ce fait divers, d'ailleurs il n'y a pas de source

la source : rtbf. be
 
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