Lorsque la séance fût levée, Al-Qalb sorti de la grande salle pris d’une colère noire, si furieux que sa garde personnelle s’était empressée d’emboîter le pas, de peur de subir les représailles du maître.
Al 3Aql assistait stoïque à la scène, se questionnant sur les causes d’une telle obstination.
Il se tenait debout, et regardait son frère et ses hommes qui s’éloignaient de plus en plus de la salle du Conseil.
Lorsque le petit groupe ne fût plus que quelques points qui s’agitent à l’horizon, il baissa la tête :
« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle guerre et de la scission du royaume… tout ça à cause d’une femme que je connais à peine… », pensa Al-3Aql.
En revanche, il connaissait parfaitement son frère. Il le savait habité par une force qui lui est propre, et c’est bien pour cela qu’il en avait peur. Al-3Aql craignait sa fureur, son caractère imprévisible, sa véhémence, et surtout que sa passion ne détruise le royaume.
Ayant compris qu’il n’aurait aucune chance de se faire entendre auprès d'Al-Qalb, Al-3aql fît appel à celle qu’il appelle affectueusement « La petite paix », sa nièce : Sakina.
Elle était la dernière-née des nombreux enfants d’Al-Qalb, et l’influence positive qu’elle exerçait sur son père, son oncle, et sur les membres supérieurs et inférieurs était telle, que les deux rois l’avait nommée ambassadrice.
Ainsi, la stabilité et le bonheur du royaume reposait sur les épaules de cette jeune fille.
Celle-ci arriva donc à la demande de son oncle, escortée de ses gardes, affichant un visage détendu, calme et souriant.
Elle embrassa son oncle et sachant parfaitement la raison de sa convocation, ainsi que la gravité de la situation, elle prit un air sérieux :
Sakina : Doit-il me laisser entrer, pour que mes paroles aient de l’effet sur lui mon oncle ?
Al 3Aql : Bien sûr Sakina, comme pour toutes les autres fois. Tu connais ton rôle à la perfection, je n’ai plus rien à t’apprendre là-dessus désormais.
Sakina : Je comprends, mais c’est la première fois que je vois mon père aussi passionné. J’ai donc pensé que la situation était différente.
Al-3Aql : Oui en effet, je ne sais guère pourquoi d’ailleurs ! Ton père a ses raisons j’imagine, des raisons que j’ignore totalement. Quoiqu’il en soit, ta tâche sera simplement plus complexe que d’habitude…
Sakina : J’en conviens, cette femme l’a mis dans tous ses états ! Quelle idée dois-je lui faire accepter cette fois ?
Al-3Aql : J’ai envisagé deux solutions : une fois dans son palais et devant la porte de ses appartements, si tu considères qu’il est impossible de le faire renoncer à la femme, alors tu le convaincras de te laisser entrer et tu t’installeras auprès de lui, afin de veiller sur lui quelques temps.
En revanche, si tu parviens par je ne sais quel moyen, à lui faire entendre ma voix, tu t’en iras et je me chargerai de lui. Je te rappellerai alors à la nouvelle lune, afin que tu prennes le relais.
Sakina : Bien mon oncle.
Al-3Aql embrassa la jeune princesse sur le front pour lui souhaiter bonne chance, lui donna quelques conseils, et la laissa partir avec son cortège.
Levant les yeux au ciel, il se murmura ces quelques mots:
"Que Dieu t’accorde la réussite petite Sakina…puisses-tu apaiser ce royaume et réussir là où j’ai échoué."
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Al 3Aql assistait stoïque à la scène, se questionnant sur les causes d’une telle obstination.
Il se tenait debout, et regardait son frère et ses hommes qui s’éloignaient de plus en plus de la salle du Conseil.
Lorsque le petit groupe ne fût plus que quelques points qui s’agitent à l’horizon, il baissa la tête :
« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle guerre et de la scission du royaume… tout ça à cause d’une femme que je connais à peine… », pensa Al-3Aql.
En revanche, il connaissait parfaitement son frère. Il le savait habité par une force qui lui est propre, et c’est bien pour cela qu’il en avait peur. Al-3Aql craignait sa fureur, son caractère imprévisible, sa véhémence, et surtout que sa passion ne détruise le royaume.
Ayant compris qu’il n’aurait aucune chance de se faire entendre auprès d'Al-Qalb, Al-3aql fît appel à celle qu’il appelle affectueusement « La petite paix », sa nièce : Sakina.
Elle était la dernière-née des nombreux enfants d’Al-Qalb, et l’influence positive qu’elle exerçait sur son père, son oncle, et sur les membres supérieurs et inférieurs était telle, que les deux rois l’avait nommée ambassadrice.
Ainsi, la stabilité et le bonheur du royaume reposait sur les épaules de cette jeune fille.
Celle-ci arriva donc à la demande de son oncle, escortée de ses gardes, affichant un visage détendu, calme et souriant.
Elle embrassa son oncle et sachant parfaitement la raison de sa convocation, ainsi que la gravité de la situation, elle prit un air sérieux :
Sakina : Doit-il me laisser entrer, pour que mes paroles aient de l’effet sur lui mon oncle ?
Al 3Aql : Bien sûr Sakina, comme pour toutes les autres fois. Tu connais ton rôle à la perfection, je n’ai plus rien à t’apprendre là-dessus désormais.
Sakina : Je comprends, mais c’est la première fois que je vois mon père aussi passionné. J’ai donc pensé que la situation était différente.
Al-3Aql : Oui en effet, je ne sais guère pourquoi d’ailleurs ! Ton père a ses raisons j’imagine, des raisons que j’ignore totalement. Quoiqu’il en soit, ta tâche sera simplement plus complexe que d’habitude…
Sakina : J’en conviens, cette femme l’a mis dans tous ses états ! Quelle idée dois-je lui faire accepter cette fois ?
Al-3Aql : J’ai envisagé deux solutions : une fois dans son palais et devant la porte de ses appartements, si tu considères qu’il est impossible de le faire renoncer à la femme, alors tu le convaincras de te laisser entrer et tu t’installeras auprès de lui, afin de veiller sur lui quelques temps.
En revanche, si tu parviens par je ne sais quel moyen, à lui faire entendre ma voix, tu t’en iras et je me chargerai de lui. Je te rappellerai alors à la nouvelle lune, afin que tu prennes le relais.
Sakina : Bien mon oncle.
Al-3Aql embrassa la jeune princesse sur le front pour lui souhaiter bonne chance, lui donna quelques conseils, et la laissa partir avec son cortège.
Levant les yeux au ciel, il se murmura ces quelques mots:
"Que Dieu t’accorde la réussite petite Sakina…puisses-tu apaiser ce royaume et réussir là où j’ai échoué."
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