Ce coiffeur coupe gratuitement les cheveux de sdf parisiens

Mims

Date limite de consommation : 26/01/2033
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Une valisette métallique, un petit sac à dos, de l’or au bout des doigts et un cœur énorme. Cela suffit bien à Dati Kouch pour changer le monde à sa façon : avec une petite coupe de cheveux. Dati a 26 ans, il est coiffeur pour hommes et patron de son petit salon de La Roche-sur-Yon (Vendée).

Un été difficile pour les SDF


Mais depuis ce lundi, il parcourt les pelouses excentrées des parcs parisiens. Il s’apprête à sillonner pendant huit jours la capitale pour offrir aux sans-abri qu’il croise ce qu’il sait faire de mieux : une taille de barbe ou un petit rafraîchissement « bien dégagé derrière les oreilles ».

« A la maison, on était onze enfants et mes parents sont arrivés du Cambodge avec rien, sauf le sens du travail et de l’entraide, raconte le jeune homme. Je ne supporte pas l’idée de laisser la misère perdurer sans rien faire, mais à part la passion de mon métier, qu’est ce que je peux apporter ? Un jour, j’avais vu un reportage sur un coiffeur américain qui fait ça à New York tous les dimanches… ça a fait tilt. »

Dati Kouch décide de fermer son salon pour une semaine, réserve un petit hôtel et remplit sa mallette. Direction Paris. « J’aime vraiment cette ville, confie le jeune homme, mais elle compte tellement de sans-abri qu’à un moment il faut se lancer, faire quelque chose à sa mesure. Si, un jour, je suis dans le besoin, j’aimerais qu’on me tende la main. Alors pour l’instant, c’est mon tour, sourit-il. Peut-être que mon projet donnera des idées à d’autres ? Des coiffeurs, des restaurateurs… après tout, le principe est adaptable ! »



Il sème des sourires

En attendant de faire des émules, Dati sème des sourires. Des moments de grâce que le jeune coiffeur branché savoure en détournant les yeux, ému à en avoir la boule au ventre. « Je suis heureux, un peu fier, surtout heureux. » Dati vient de faire naître un sourire, bientôt un beau rire franc, sur le visage grave d’Ibrahim, heureux de passer ses longues mains sur son crâne fraîchement rasé. « Depuis que je suis parti de chez moi, j’ai surtout reçu des coups », raconte ce Guinéen de 22 ans, qui somnolait contre une bouteille de mauvais vin sur une pelouse à l’écart du Champ-de-Mars.

Hier, il a été le premier client du coiffeur baroudeur. D’abord intrigué, très vite conquis, bientôt transfiguré. Assis bien droit sur un banc du très chic parc du VIIe arrondissement, Ibrahim a vite compris que ce coiffeur tombé du ciel est « un bon gars ». Ibrahim a fui son pays après la mort de ses parents et vient de passer « six ans en Grèce avant d’arriver ici ».

Le Guinéen survit depuis deux mois entre les foyers du Samu social et l’ombre de la tour Eiffel. « C’est pas parce que tu dors dans la rue qu’on ne va pas t’aider », lui lance Dati Kouch en passant la tondeuse sur son crâne, avant d’épousseter le peignoir de coiffeur et la collerette.

A se voir dans la petite glace que lui tend ce drôle de coiffeur à la mèche en pétard, le premier client de Dati s’esclaffe. Raser gratis rend heureux, « j’ai eu raison de venir », murmure le jeune Vendéen.

 
Une valisette métallique, un petit sac à dos, de l’or au bout des doigts et un cœur énorme. Cela suffit bien à Dati Kouch pour changer le monde à sa façon : avec une petite coupe de cheveux. Dati a 26 ans, il est coiffeur pour hommes et patron de son petit salon de La Roche-sur-Yon (Vendée).

Un été difficile pour les SDF


Mais depuis ce lundi, il parcourt les pelouses excentrées des parcs parisiens. Il s’apprête à sillonner pendant huit jours la capitale pour offrir aux sans-abri qu’il croise ce qu’il sait faire de mieux : une taille de barbe ou un petit rafraîchissement « bien dégagé derrière les oreilles ».

« A la maison, on était onze enfants et mes parents sont arrivés du Cambodge avec rien, sauf le sens du travail et de l’entraide, raconte le jeune homme. Je ne supporte pas l’idée de laisser la misère perdurer sans rien faire, mais à part la passion de mon métier, qu’est ce que je peux apporter ? Un jour, j’avais vu un reportage sur un coiffeur américain qui fait ça à New York tous les dimanches… ça a fait tilt. »

Dati Kouch décide de fermer son salon pour une semaine, réserve un petit hôtel et remplit sa mallette. Direction Paris. « J’aime vraiment cette ville, confie le jeune homme, mais elle compte tellement de sans-abri qu’à un moment il faut se lancer, faire quelque chose à sa mesure. Si, un jour, je suis dans le besoin, j’aimerais qu’on me tende la main. Alors pour l’instant, c’est mon tour, sourit-il. Peut-être que mon projet donnera des idées à d’autres ? Des coiffeurs, des restaurateurs… après tout, le principe est adaptable ! »



Il sème des sourires

En attendant de faire des émules, Dati sème des sourires. Des moments de grâce que le jeune coiffeur branché savoure en détournant les yeux, ému à en avoir la boule au ventre. « Je suis heureux, un peu fier, surtout heureux. » Dati vient de faire naître un sourire, bientôt un beau rire franc, sur le visage grave d’Ibrahim, heureux de passer ses longues mains sur son crâne fraîchement rasé. « Depuis que je suis parti de chez moi, j’ai surtout reçu des coups », raconte ce Guinéen de 22 ans, qui somnolait contre une bouteille de mauvais vin sur une pelouse à l’écart du Champ-de-Mars.

Hier, il a été le premier client du coiffeur baroudeur. D’abord intrigué, très vite conquis, bientôt transfiguré. Assis bien droit sur un banc du très chic parc du VIIe arrondissement, Ibrahim a vite compris que ce coiffeur tombé du ciel est « un bon gars ». Ibrahim a fui son pays après la mort de ses parents et vient de passer « six ans en Grèce avant d’arriver ici ».

Le Guinéen survit depuis deux mois entre les foyers du Samu social et l’ombre de la tour Eiffel. « C’est pas parce que tu dors dans la rue qu’on ne va pas t’aider », lui lance Dati Kouch en passant la tondeuse sur son crâne, avant d’épousseter le peignoir de coiffeur et la collerette.

A se voir dans la petite glace que lui tend ce drôle de coiffeur à la mèche en pétard, le premier client de Dati s’esclaffe. Raser gratis rend heureux, « j’ai eu raison de venir », murmure le jeune Vendéen.


Ça me la coupe ça ! lol

Belle initiative, bravo Dati.
 
Vous allez continuez vos blagues non stop, en " boucles" ? :fou:

Ca crin .

Attend mais comment peut tu ne pas aimer quand tu lis ça :

Les bladinautes ne savent pas qu'on s’entraîne toute l'année...
Zut j'ai vendu la mèche...

Là on est loin des blagues du "crin crin" quotidien...bon allez c'est bon j'avoues celle là elle est pourrie mais sévère ! à en faire dresser les cheveux sur la tête...:D
 
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