Pour sortir la Comarit de la crise dans laquelle elle est engluée depuis plus de six mois, M. Abdelali Abdelmoula, son Président vient dannoncer à ses salariés qui sont au nombre de 1 500
...quun plan de sauvetage de lentreprise, impliquant lentrée dans 'l'actionnariat" dun fonds dinvestissement Italien
.serait actuellement à létude .
Il sarticulerait comme suit :
-Apport dargent "frais" du Fonds dInvestissements Italien : ..40 Millions deuros
-Apport dargent "frais" de lEtat Marocain :. . 25 Millions deuros
Ce deal devrait être aussi accompagné par labandon des créances de la part des banques et le rééchelonnement des dettes résiduelles sur 10 ans.
En résumé, pour sauver ses bateaux et ses...1500 salariés , la COMARIT a besoin de 65 Millions deuros "d'argent frais" + un abandon de ses colossales dettes bancaires + un petit "chouia" de rééchelonnement des autres dettes
Abdelmoula précise avoir transmis la proposition aux autorités et aux banques.
Tout en indiquant attendre la réponse, il ne cache pas que cest, selon lui, le dernier recours.
«Le seul espoir qui reste pour sauver le groupe», ajoute-t-il sur un ton grave.
Car Abdelmoula lannonce clairement, «au cas où il apparaîtrait que les conditions ne pourraient être remplies, je naurai malheureusement, pas dautre alternative que de déclarer le groupe en cessation de paiement et ce dès la fin juin», déplore le président du conseil dadministration de la Comarit.
Une faillite qui risque de faire beaucoup de bruit et que la plupart des créanciers veulent éviter à tout prix, surtout du côté des banques, car il leur serait alors impossible de recouvrer leur dû.
Lessentiel des actifs du groupe Comarit (Comanav Ferry inclus) se résume aux bateaux, dont la plupart sont sous saisie conservatoire, et aux biens immeubles.
Le plus important "bien immeuble" reste le siège flambant neuf que le groupe Comarit sest offert en 2010 en plein centre de Tanger pour 150 millions de DH.
Mais le bâtiment a été acquis via une opération de leasing immobilier, ce qui place la société de leasing au premier rang en cas de défaut de paiement.
Au registre des navires, la plupart affichent une moyenne dâge proche des 20 ans.
Leur mise sur le marché ne rapporterait pas grand-chose.
Dautant plus quavec la crise grecque, le marché des bateaux en Méditerranée est en "sur offre" avec des prix cassés allant jusquà 50% en baisse par rapport à 2010.
Suite et source :
http://www.leconomiste.com/article/895879-sauvetage-de-la-comaritles-italiens-la-derni-re-chance
Il sarticulerait comme suit :
-Apport dargent "frais" du Fonds dInvestissements Italien : ..40 Millions deuros
-Apport dargent "frais" de lEtat Marocain :. . 25 Millions deuros
Ce deal devrait être aussi accompagné par labandon des créances de la part des banques et le rééchelonnement des dettes résiduelles sur 10 ans.
En résumé, pour sauver ses bateaux et ses...1500 salariés , la COMARIT a besoin de 65 Millions deuros "d'argent frais" + un abandon de ses colossales dettes bancaires + un petit "chouia" de rééchelonnement des autres dettes
Abdelmoula précise avoir transmis la proposition aux autorités et aux banques.
Tout en indiquant attendre la réponse, il ne cache pas que cest, selon lui, le dernier recours.
«Le seul espoir qui reste pour sauver le groupe», ajoute-t-il sur un ton grave.
Car Abdelmoula lannonce clairement, «au cas où il apparaîtrait que les conditions ne pourraient être remplies, je naurai malheureusement, pas dautre alternative que de déclarer le groupe en cessation de paiement et ce dès la fin juin», déplore le président du conseil dadministration de la Comarit.
Une faillite qui risque de faire beaucoup de bruit et que la plupart des créanciers veulent éviter à tout prix, surtout du côté des banques, car il leur serait alors impossible de recouvrer leur dû.
Lessentiel des actifs du groupe Comarit (Comanav Ferry inclus) se résume aux bateaux, dont la plupart sont sous saisie conservatoire, et aux biens immeubles.
Le plus important "bien immeuble" reste le siège flambant neuf que le groupe Comarit sest offert en 2010 en plein centre de Tanger pour 150 millions de DH.
Mais le bâtiment a été acquis via une opération de leasing immobilier, ce qui place la société de leasing au premier rang en cas de défaut de paiement.
Au registre des navires, la plupart affichent une moyenne dâge proche des 20 ans.
Leur mise sur le marché ne rapporterait pas grand-chose.
Dautant plus quavec la crise grecque, le marché des bateaux en Méditerranée est en "sur offre" avec des prix cassés allant jusquà 50% en baisse par rapport à 2010.
Suite et source :
http://www.leconomiste.com/article/895879-sauvetage-de-la-comaritles-italiens-la-derni-re-chance