"doit-on combattre l'islamophobie"

Par Aïssam Aït-Yahya :

On me pose souvent la question de savoir quelle est ma position concernant l’islamophobie. Je pense tout d’abord, qu’il faut obligatoirement faire la distinction entre les notions pour ne pas tomber dans les pièges contre-productifs que leurs sens -mal compris- peuvent créer. Nous faut-il vraiment combattre l’islamophobie ? C’est-à-dire les sentiments d’animosité et de haine contre l’Islam? De manière générale, nous lancer dans une campagne de sensibilisation et de mobilisation visant à vouloir pénaliser/criminaliser toutes les opinions négatives contre cette religion et ce mode de vie ? Ou bien, au contraire, ne faudrait-il pas combattre seulement les actes et paroles antimusulmanes ? Qui ne sont qu’autant d’attaques visant des individus ou institutions du fait de leur appartenance à une communauté religieuse, et qui portent atteinte aux musulmans dans l’intégrité de leur personne, de leurs biens, de leurs honneurs ? En toute honnêteté, il faut que le musulman saisisse cette nuance dont les implications sont importantes, tout en comprenant et en maîtrisant la nature de notre contexte français.
 
Texte en intégralité

http://www.nawa-editions.com/doit-combattre-lislamophobie/

TROP LONG ; J'AI PAS LU MDR : On doit dénoncer et lutter contre les actes antimusulmans (qui attentent à l'intégrité physique ou morale de l'individu (insultes, agressions), MAIS on ne peut museler la parole anti-islam, d'un point de vue théologique, philosophique, et idéologique, des personnes ont le droit de s'opposer à cette religion et de le faire savoir, dans le cadre de la liberté d'expression. Il a toujours existé, et il existera toujours des opposants à l'islam, et ceci le coran nous le fait savoir lui-même. Historiquement les détracteurs de l'islam n'ont jamais endigué sa propagation ni diminué les conversions, au contraire. De plus le débat plutôt que la censure peut permettre à une meilleure connaissance de sa religion et a raffermir sa foi. Affronter sur le plan intellectuel plutôt que de cacher la poussière sous le tapis.
 
Par Aïssam Aït-Yahya :

On me pose souvent la question de savoir quelle est ma position concernant l’islamophobie. Je pense tout d’abord, qu’il faut obligatoirement faire la distinction entre les notions pour ne pas tomber dans les pièges contre-productifs que leurs sens -mal compris- peuvent créer. Nous faut-il vraiment combattre l’islamophobie ? C’est-à-dire les sentiments d’animosité et de haine contre l’Islam? De manière générale, nous lancer dans une campagne de sensibilisation et de mobilisation visant à vouloir pénaliser/criminaliser toutes les opinions négatives contre cette religion et ce mode de vie ? Ou bien, au contraire, ne faudrait-il pas combattre seulement les actes et paroles antimusulmanes ? Qui ne sont qu’autant d’attaques visant des individus ou institutions du fait de leur appartenance à une communauté religieuse, et qui portent atteinte aux musulmans dans l’intégrité de leur personne, de leurs biens, de leurs honneurs ? En toute honnêteté, il faut que le musulman saisisse cette nuance dont les implications sont importantes, tout en comprenant et en maîtrisant la nature de notre contexte français.

Il a raison, ce qu'il faut combattre c'est pas les sentiments des gens, c'est absurde on va pas se faire aimer par n'importe qui, mais par contre il faut lutter contre ceux qui diffusent la propagande islamophobe, en règle général, il faut lutter contre la diffamation, les manipulations médiatiques, la diabolisation cinématographique ect...
 
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