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Commémoration du 10 mai : le devoir d’oubli
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[QUOTE="Drianke, post: 14452266, member: 174325"] [B]Maryse Condé: «La traite et l’esclavage marginalisés dans l’imaginaire français»[/B] Depuis 2006, le 10 mai est la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et leur abolition. A travers la France métropolitaine, comme dans les départements et territoires d’outre-mer, des actions sont organisées pour se souvenir des victimes de la traite négrière. L’année 2016 ne dérogera pas à la règle. A l’occasion de cette journée commémorative, RFI a interrogé la célèbre romancière française Maryse Condé, qui a puisé l’inspiration de nombre de ses romans dans la tragédie du commerce humain dont l’Afrique fut victime. Entre 2004 et 2008, la romancière a aussi présidé aux travaux du Comité pour la mémoire de l’esclavage auquel on doit le choix de la date pour la journée nationale de commémoration de l’esclavage. [B]RFI : Que commémore-t-on exactement le 10 mai ?[/B] [B]Maryse Condé[/B] : Je dirais qu’on commémore une immense douleur, trop longtemps passée sous silence. Je veux parler plus précisément des souffrances qu’infligea la traite aux millions d’Africains arrachés à leur continent et à leurs cultures. Ces souffrances ont été longtemps ignorées, méconnues. Il va falloir attendre la loi Taubira votée en 2001 par le Parlement français pour que l’esclavage soit considéré comme crime contre l’humanité. La France a été le premier pays et le seul jusqu’à aujourd’hui à reconnaître le tort historique qui a été fait aux communautés noires. Elle condamne la traite négrière transatlantique comme étant contraire au principe d’humanité et de morale universelle. C’est cette histoire longtemps méprisée de l’esclavage des Africains qu’on commémore le 10 mai. La loi Taubira prévoyait l’instauration d’une journée nationale pour célébrer chaque année des mémoires du passé esclavagiste. Mais c’est à vous qui avez dirigé le Comité pour la mémoire et l’esclavage (CPME) que l’on doit le choix de la date commémorative. Pourquoi le 10 mai ?Les débats au sein du CPME furent particulièrement houleux pour décider de la date de la commémoration. Les 40 000 Antillais qui avaient défilé à Paris le 23 mai 1998, réclamaient que la date de cette manifestation mémorable devienne la journée nationale de commémoration de l’esclavage. Cette proposition n’a pas été retenue, car nous cherchions une date à portée universelle, qui réunisse à la fois les Français métropolitains et les communautés d’outre-mer qui ont été victimes de l’esclavage. Nous avons écarté également le 4 février et le 27 avril, dates respectives de la première et de la seconde abolition de l’esclavage en France. ............... [URL]http://www.rfi.fr/afrique/20160510-maryse-conde-traite-esclavage-commemorations-10-mai-memorial-acte-antilles[/URL] [/QUOTE]
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