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Actualités marocaines
Comment et pourquoi les marocains sont heureux
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[QUOTE="thitrite, post: 13644300, member: 228473"] [B]Sources du bonheur[/B] Là, c’est plus simple… D’abord, la santé, source de toute vie, forcément, et donc élément incontournable du bonheur. 96% pour la santé, donc, seuls 4% n’y prêtant curieusement pas un intérêt primordial. Ensuite vient le culte, avec 80%... mais pas de panique, il faut lire la suite pour relativiser ce score de la religion au sein d’une société qui aime autant le spirituel que le temporel, et le corporel… enfin, nous avons la famille qui, avec 70%, véhicule et assure la sécurité dans un pays où les relations familiales revêtent une importance particulière. La culture méditerranéenne, sans doute. Concernant la santé, et pour le sociologue Abderrahim el Atri, [B]« si l'accès à la santé fait le bonheur des Marocains, il constitue aussi surtout une peur. 30% de la population marocaine doit marcher 10 km pour accéder au centre de santé le plus proche. C'est donc une préoccupation majeure avant d'être une source du bonheur ».[/B] En effet, bien vu. [B]La question de la religion[/B] Si la prière est importante aux yeux des Marocains, ces derniers ne perdent pas de vue l’aspect communautaire, préférant dans toutes les générations prier en groupe que seuls. Les 50.000 mosquées du royaume sont donc bien remplies, comme on le peut constater les vendredis dans les rues et avenues du pays. Plus importante est cette conception non dite mais bien réelle de la dimension sociale de la religion. Ainsi, l’aumône et le jeûne sont bien plus pratiqués que la prière et extrêmement plus prisés que le pèlerinage dans les Lieux Saints (sauf pour les plus âgés, qui voient combien le temps passe vite, finalement…). «[B] Ces résultats traduisent la profondeur spirituelle de la personnalité marocaine qui en dépit de la modernisation de la société, reste une personnalité attachée à l'histoire avec toute sa connotation religieuse. A travers la pratique religieuse, le Marocain cherche en fait à se réconcilier avec soi et à obtenir la bénédiction divine. Comment il vit son rapport à la religion. Ce rapport est selon lui loin de tout précepte idéologique. La religion au Maroc n'est pas liée au pouvoir, elle est liée à la liberté »[/B], analyse Ahmed Boukili, professeur universitaire en Etudes islamiques. On cherche donc un confort moral, et mental aussi, dans la foi, mais on ne perd pas de vue les contingences bien matérielles, comme l’argent, par exemple… [/QUOTE]
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