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Comment la France soigne ses clandestins
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[QUOTE="plovdiv, post: 10759788, member: 279730"] (suite) Comment admettre qu'«un assuré social lambda qui paye ses cotisations sociales, mais qui n'a pas de mutuelle, ait une moins bonne couverture qu'un étranger en situation irrégulière?», s'interrogent plusieurs praticiens du Centre Europe, qui voient défiler de nombreuses familles modestes. «Cela fonctionne comme un supermarché, témoigne le dentiste. À partir du moment où c'est gratuit, les gens veulent tout ce à quoi ils ont droit, même s'ils n'en ont pas besoin.» Comment tenir bon lorsque le patient, parfois accompagné d'un interprète ou d'un «cousin» costaud, s'énerve et exige «vingt boîtes de Doliprane et dix flacons de bain de bouche», puisque «c'est gratuit»? «Parfois on craque, avoue un médecin. De toute façon, si on ne cède pas, ils iront voir ailleurs…» Comme les bénéficiaires de l'AME n'ont pas de médecin traitant à déclarer, «cela entraîne un nomadisme et la multiplication d'examens redondants», poursuit-il. Car le système est pervers. «Plus ils ont d'ordonnances et de certificats, plus ils ont de chances d'être régularisés, explique un généraliste. C'est pour cela qu'ils veulent absolument qu'on leur trouve une maladie grave! Certains sont même prêts à se faire opérer quatre ou cinq fois… Il y a quelque temps, ils s'étaient passé le mot de manger avant les prises de sang, pour qu'on leur trouve du diabète!» Urologue et député UMP, Bernard Debré confirme: «Lundi, deux Turcs sont venus me voir, tous deux disant souffrir de brûlures urinaires, raconte-t-il. Mais leurs examens ne montraient rien! J'ai donc refusé de leur prescrire les antibiotiques et les analyses complémentaires demandés. En cas d'arrestation, cela leur aurait permis de dire “Regardez, je suis très malade, j'ai vu cinquante médecins, je suis même allé jusqu'au Pr Debré pour me soigner!”.» Il y a trois ans, c'était un député malien qui lui avait demandé de l'aide. «Sa première épouse avait déjà fait une FIV ici, en payant, se souvient le Pr Debré. Il voulait une autre FIV pour sa seconde épouse, en situation irrégulière, donc à l'AME. J'ai refusé. Il fallait du courage, car à l'époque, c'était théoriquement possible!» En 2011, après l'instauration du forfait annuel de 30 euros, le gouvernement a également restreint le panier de soins: en sont désormais exclues la procréation médicalement assistée et les cures thermales… [/QUOTE]
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