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Comment peut on combattre l'islamophobie ?
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[QUOTE="droitreponse, post: 13508825, member: 377946"] 2bras mes commentaires sont uniquement en rapport avec le lien de Mihran. Je ne vois pas pourquoi vous dites que mue cache qu'il y ait un problème intrinsèque. Pas plus que je ne l'ai dit pour le Christianisme. Oui mais ce combat devrait être moins rude à gérer du fait que l'Islam côtoie la république, ce qui n'était pas le cas des chrétiens. Tu apportes de l'eau au moulin de Marcel Gauchet, le wahabisme semble être lié à une première contrariété. A noter les parallèles entre aujourd'hui et le 13eme. La doctrine wahhabite La doctrine wahhabite n'était pas originale. Elle reprenait les idées de l'école hanbalite dont le fondateur, Ibn Hanbal, affirmait que le califat devait appartenir aux Quraychites. Elle s'inspirait aussi d'autres docteurs hanbalites, surtout d'Ibn Taymiyya dont toute l'œuvre était reprise, en particulier les professions de foi et surtout la Siyâsa char'iyya ou « Politique conforme à la Loi révélée ». La vie du jurisconsulte de Damas était citée en exemple. Ibn Taymiyya était né en 1263 à Harran mais sa famille avait fui l'invasion mongole et s'était réfugiée en Syrie. Très rapidement, le jeune juriste s'était distingué par son intransigeance. En 1294 il intervenait pour réclamer violemment contre un chrétien, accusé d'avoir insulté le prophète de l'islam, la peine de mort prescrite par la loi islamique. Il ne cessait d'inciter le sultan mamelouk du Caire, dont dépendait la Syrie, à se montrer très ferme à l'égard des gens du Livre. Il écrivait dans une de ses trois célèbres professions de foi : « Les gens du Livre ne sont autorisés à séjourner en territoire musulman contre le paiement de l'impôt de capitation, que dans la mesure où les musulmans ont besoin de leurs services. Mais le jour où ce besoin ne se fera plus sentir l'Imam est autorisé à les exiler, comme le Prophète avait déjà exilé les juifs de Khaybar ». Inlassablement, il prêchait le djihâd, « la guerre religieuse », contre l'envahisseur mongol qu'il soupçonnait de favoriser les chrétiens. En même temps il s'attaquait à l'hérésie que constituait à ses yeux le soufisme. Il avait condamné avec force la doctrine du célèbre mystique Ibn Arabi. Plusieurs fois emprisonné, il ne cessait de dénoncer les chiites et de dresser les musulmans contre les chrétiens et les juifs : « Les musulmans doivent se garder de tout ce qui pourrait les faire ressembler aux gens du Livre. Ils ne doivent jamais s'associer à leurs fêtes ». Il stigmatisait le culte des saints, comme innovation blâmable, se référant à la parole du prophète : « Dieu a maudit les Juifs et les Chrétiens qui ont fait des tombes de leurs prophètes des lieux de prière ». Or, si Abd al-Wahhâb avait été convaincu par les idées d'Ibn Taymiyya, c'est qu'il voyait une étrange similitude entre l'Arabie du XVIIIe siècle, soumise au pouvoir turc ottoman dont les mœurs laxistes et la tolérance à l'égard des chrétiens et des juifs scandalisaient les austères musulmans d'Arabie, et la Syrie du XIVe siècle qui devait affronter les Mongols aux mœurs barbares. Contre Ibn Taymiyya, avait été portée l'accusation d'anthropomorphisme grossier car il soutenait que Dieu se tient réellement sur son trône et qu'il parle en proférant des paroles et des sons. Abd al-Wahhâb allait toutefois encore plus loin dans l'interprétation littérale du Coran. Il haïssait les philosophes, comme les mu'tazilites, qui entendaient concilier raison et vérité révélée. Avec une violence beaucoup plus rude qu'Ibn Taymiyya, il s'attaquait au culte des saints, à la visite de leurs tombes et à toutes les superstitions qui n'avaient pas cessé dans les milieux bédouins encore mal islamisés. Ce qui le séduisait toutefois le plus chez ce maître hanbalite, était son insistance sur l'importance de la communauté des musulmans et sur le rôle des martyrs. « Les vrais sunnites », écrivait le jurisconsulte de Damas « sont ceux qui suivent le véritable islam pur de toute altération [...]. Parmi eux sont les martyrs. C'est d'eux que le Prophète a dit : « Une fraction de ma communauté ne cessera de proclamer la vérité. Aucun de ceux qui la combattront ou refuseront de la secourir ne pourra lui nuire et il en sera ainsi jusqu'au jour de la Résurrection ». Et désormais l'AS repart suite à une crise identitaire et à une mise en face de la modernité ( je reprends les termes de Gauchet sans jugement de valeur ) replonge vers l'origine. Par ailleurs tu as raison sur la sécularisation , j'avais moi même évoqué mohamed abduh sans grand succès sur ce topic. Pourquoi malgré l'a ta turk ou nasser, le principe de sécularisation ne se pérennise t'il pas ? --> As tu écouté le lien de Mihran ? --> Que penses tu de la charte signée par le CFCM ( lien juste au dessus ) ? Du problème de la représentativité ? [/QUOTE]
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