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Comment peut on combattre l'islamophobie ?
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[QUOTE="Mihran, post: 13510992, member: 340476"] Bonjour, Que dit Marcel Gauchet dans sa conclusion : "Mais la meilleure manière de ne pas essentialiser l’Islam est comme j’ai essayé de le faire de la replacer dans une configuration globale, ou sa particularité est relative à une conjonction qui le dépasse. Et cette configuration globale, il est capital de s’en souvenir, n’est pas étrangère à l’histoire que nous avons-nous même traversé. Si nous nous retournons vers nous même et notre passé, nous avons une petite chance de mieux entendre ces forces qui nous sont spontanément inintelligibles." Cette conjonction dans laquelle est plongé l’Islam et en premier chef, pour nous, le monde arabo-musulman est la mondialisation. Or cette mondialisation est une mondialisation de l’autonomie moderne, de l’occidentalisation. " En quoi on peut dire que la mondialisation est de faite, une mondialisation de la sortie de la religion au travers de ses expressions pratiques, et pas seulement de ses valeurs et idées." Cette mondialisation, parce qu’elle est subi et non voulu, et cela ne concerne pas que le monde musulman, l’englobe, l’entraine et le dépasse. Littéralement le monde arabo-musulman n’a plus la maitrise de son état. Je prends ici le mot état dans ses deux acceptions ; sa manière d’être et son autorité souveraine. L’Arabie Saoudite, puisque l’on parle d’elle, peut s’arcbouter sur la tradition et dresser toute les barrières législatives et politiques qu’elle veut en son royaume, sa position sans les pétrodollars, serait intenable tant vis-à-vis des forces extérieures qu’elle soutient que de sa population qu’elle finance. "La mondialisation est un défis identitaire pour toutes les sociétés parce qu’elle les oblige à se regarder de l’extérieur au lieu de se contenter de l’identité interne autours de laquelle elles gravitaient traditionnellement." A ce constat, certain courant religieux apporte des réponses violentes." "Il ne faut pas aller chercher ailleurs le foyer de ces réaffirmations violentes du religieux dont nous sommes témoin et qui touchent l’ensemble des aires religieuses. Elles sont à comprendre comme des réactions adaptatives à la sortie de la religion ; comme des tentatives pour rattraper cette forme religieuse et cette place de la religion mis à mal par l’avancé irrésistible de la modernité autonome, en voie de planétarisation." Si il y adaptation, il y a changement. Et ce changement ne peut être une "mue", qui ne serait que pure changement d’apparence. Ces changements sont plus profonds. Ces changements, parce que l’Islam n’est pas monolithique, sont d’abord ces volontés de réactivations violentes du religieux, que Gauchet décline selon trois profils ; l’identitarisme, le fondamentalisme et les mouvements de combats radicaux qui peuvent se repliés les uns sur les autres. Car, " Plus la rupture est grande, plus le fossé se creuse avec le passé, plus l’effort doit être important, plus la violence de l’imposition est appelée à se faire plus radicale. Au point que pour finir, la guerre contre [l’ennemie de l’Islam] fini par faire oublier le combat et le projet pour [l’Islam]." Mais si l’Arabie Saoudite fait de plus en plus tache dans le monde arabo-musulman c’est que d’autres se détachent des formes traditionnelles. Comme le rappelle "2bras", l’Islam n’a pas été sans ressources pour s’adapter. D’autres réactions adaptatives sont à l’œuvre aujourd’hui, plus lentes, plus discrètes, non violentes. Quelques marqueurs de ces changements constructifs existent heureusement. Pour finir, parler de retard d’une société par rapport à d’autres n’a pas, il me semble, beaucoup de sens. Les peuples avancent à leurs rythmes, en fonctions de leurs histoires, de leurs moyens et surtout de leurs volontés. La parenthèse coloniale fut suffisamment significativement négative à cet égard pour que l’on cesse de penser que les changements, s’ils doivent avoir lieu, soit imposition. Cordialement [/QUOTE]
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