Les commerçants "légaux" déclarent la guerre aux marchands ambulants à Casablanca !

ould khadija

fédalien
Contributeur
Rien ne va plus entre les commerçants réglementaires de Garage Allal et de Kissariat El Hafari et les marchands ambulants qui squattent les trottoirs attenant à leurs boutiques.

« Trop, c’est trop. On ne peut pas tolérer davantage la concurrence déloyale de ces marchands ambulants car la situation est devenue insoutenable. Ils ont commencé à constituer une vraie menace pour notre commerce et pour notre existence même en tant que commerçants. C’est notre suivie qui est en jeu et c’est pourquoi, on est prêt à tout faire pour défendre nos intérêts », ont laissé entendre les commerçants lors de l’assemblée générale extraordinaire de leur syndicat, tenue le 17 février à Casablanca.

Ces commerçants donnent aux autorités locales compétentes un délai d’un mois afin qu’une issue soit trouvée à ce problème. Mais, ils ne comptent pas en rester là. Ils envisagent également d’interpeller le gouvernement Benkirane. Et s’il le faut, intenter un procès contre ces autorités.

Pour eux, celles-ci sont les premiers responsables de cette situation en raison de leur indifférence et de leur silence complice à l’égard de ces marchands ambulants.

En effet, les vendeurs en gros et en détail du complexe commercial Garage Allal-El Hafari reprochent aux pouvoirs publics le fait de laisser les mains libres aux marchands ambulants qui n’ont pas hésité à occuper l’espace public, tout en bloquant les accès menant à l’intérieur du complexe et en gênant la circulation et le stationnement à l’extérieur.

Ces marchands ambulants sont également accusés de commercialiser des produits de contrebande, souvent périmés, à des prix défiant toute concurrence.

Les commerçants déplorent aussi l’augmentation du nombre des sans-abri et des pickpockets qui agressent les gens en toute quiétude ainsi que les mafias qui imposent leur diktat à l’intérieur et à l’extérieur du marché en exigeant le paiement de redevances pour accéder à l’intérieur des marchés ou pour charger les marchandises.

Pour ces commerçants, cette situation a un coût. Selon eux, les pertes en chiffres d’affaires sont notables et beaucoup d’entre eux risquent de mettre la clé sous la porte. La concurrence déloyale menée par les marchands ambulants semble avoir largement impacté leurs revenus.

Pourtant, les commerçants du complexe commercial Garage Allal-El Hafari ne sont pas les seuls à se plaindre du phénomène des marchands ambulants. Le problème est devenu national.

En effet, les marchands ambulants se sentent tout puissants voire intouchables. Le laxisme des autorités locales les a encouragés à jouer les gros bras. Ils sont convaincus que les agents d’autorité et leurs auxiliaires sont en position de faiblesse.[/b]

Et pour cause ? Le Printemps arabe a poussé les responsables sécuritaires à tout faire pour éviter un scénario tunisien ou égyptien, mais à quel prix ? Celui d’enfreindre la loi et de perturber l’ordre public.

L’Etat oublie qu’il y a d’autres citoyens qui méritent un meilleur sort. Entre autres, ceux qui paient leurs impôts, ceux qui se fraient difficilement un chemin pour faire leurs emplettes et ceux qui n’arrivent pas à trouver le repos à cause des nuisances sonores et de l’insécurité occasionnées par les marchands ambulants.

Source :

http://www.libe.ma/Les-marchands-am...ancent-un-ultimatum-aux-autorites_a25267.html
 
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amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
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Zarwata n'a jamais rien réglé .
 
Interdire ou faire la chasse aux marchands ambulants est une aberation et une injustice.

délivrer des autorisations et cas par cas, faire payer certains mais éxonération pour les necessiteux. par des gens honetes car on sait que tout service se paye au Maroc et des agnets ne se privent pas pour délivrer une autorisation à un marchand de na3na3, père de famille de 5 enfants une autorisation pour l'équivalent de son salaire annuel.

encadrer la profession: déterminer les lieux où ces marchands peuvent vendre, fixer des horaires. le marchand necessiteux a droit d'exercer son metier et subvenir à ses besoins et aux besoins de sa famille mais il a aussi des devoirs, il n'est pas acceptable qu'il étale sa marchandise en plein milieu de la route et bloquer la circulation ou prendre un emplacement qui genet les pietons et ces derniers se retrouvent au milieu des voitures...
 
Le laisser-aller non plus

Couler des commerçants qui payent leurs impôts pour favoriser des types qui bossent dans l'informel n'a aucun sens, sauf à vouloir encourager ces commerçants à passer également dans l'informel.

tous les commerçants ambulants ne font pas fortune, j'ai l'image d'un père de famille, vendeur de menthe. un vieux chibani qui n'a pas d'âge, la 60 aine passée, il porte sur son visage les stigmates d'une vie dure, il poussait sa charchette avec beaucoup de difficulté dans une monté, qu'est ce que tu vas lui demandé de payer comme impôt. si l'état ne lui garanti même pas de se reposer en paix, rien qu'un mois dans sa vie avant de rendre l'âme?

Allah ykoun fi 3awn ljami3. des gens honetes à travers tout le pays, qui n'ont trouver d'autres moyens, que de se convertir en marchand ambulant pour survivre, il ne se compte pas. il faut les encadrer et les insiter à respecter la loi ( ad3af al 2iman).

par contre si tu vises les gens qui travaillent dans l'informel et qui gagnent largement leur vie mais préferent échapper aux impots, il est clair qu'il faut appliquer la loi à la lettre, dans le temps, les marchandises saisi, elles étaient distribuées dans les orphelinats, en tout dans notre ville, je ne sais pas les enfants du khiriya aujourd'hui voient la couleur de ces marchandises.
 
Les marchands ambulants font partie du "patrimoine culturel" du Maroc ( comme on les retrouve en Tunisie ou encore en Algérie )....ils sont parfois l'âme d'un quartier ou d'une rue !

Mais comme le propose AL....pour que ces petites gens survivent, il faudrait sans doute penser à leur destiné des lieux où ils ne feraient pas ombrage aux commerçants en boutique !
 

azzizi92240

Nomade
Interdire ou faire la chasse aux marchands ambulants est une aberation et une injustice.

délivrer des autorisations et cas par cas, faire payer certains mais éxonération pour les necessiteux. par des gens honetes car on sait que tout service se paye au Maroc et des agnets ne se privent pas pour délivrer une autorisation à un marchand de na3na3, père de famille de 5 enfants une autorisation pour l'équivalent de son salaire annuel.

encadrer la profession: déterminer les lieux où ces marchands peuvent vendre, fixer des horaires. le marchand necessiteux a droit d'exercer son metier et subvenir à ses besoins et aux besoins de sa famille mais il a aussi des devoirs, il n'est pas acceptable qu'il étale sa marchandise en plein milieu de la route et bloquer la circulation ou prendre un emplacement qui genet les pietons et ces derniers se retrouvent au milieu des voitures...
Il y a jamais eu de guerre proprement dit. Faut pas les prendre pour des mongoles.

L'objectif est plus de contenir le phénomène que de l'éradiquer.
 
Il y a jamais eu de guerre proprement dit. Faut pas les prendre pour des mongoles.

L'objectif est plus de contenir le phénomène que de l'éradiquer.


tu es sûr qu'ils n'ont jamais étés pourchassés comme des cafards, certains se sont retrouvés dépouillés de leurs marchandises, qui représentent l'ensemble de leur économie. tout simplement parce que ce sont des nouveaux arrivants sur le marché et ils n'avaient encore passé à la caisse pour payer certains forces de l'ordre afin qu'elles ferment les yeux, parfois même vendu par d'autres marchands ambulants qui voient un nouveau concurrent qui vient discuter la clientèle.

quant à l'objectif, on se rejoint, j'ai dis la même chose.
 
Zerwata, les lois ne resoudront quoi que ce soit!! ca va juste empirer les problemes, et ce n est pas le seul..il y a les mendiants, la prostitution, les enfants au travail etc...

Il faut trouver des solutions et ce n est pas juste au gouvernement, il faut que nos hommes d affaires des villes aussi y participent pour creer et innnover des solutions...malheureusement les villes fonctionnenet avec un budget restreind ( taxer les grandes villas!!!).

Aussi il ne faut pas oublier l histoire du maroc, il etait organise sous forme de souk pour chaque jour de la semaine ( une vraie innovation democratique) afin de permettre aux differents vendeurs ds les compagnes d ecouler leurs marchandises..ce systeme s etait installe ds les petites villes mais al colonisation francaise l as deforme avec par exemple si tu veux acquerir un magasin tu dois payer le pas du magasin plus un loyer..donc c est juste le riche qui a acces a ce domaine.

la compagne s est appauvri bcp, avant un agriculteur avec qq hectares pouvait faire vivre sa famille aujourd hui avec daq alkard ( le singe ) fillahi allah ymaskhou..ce n est plus possible, et ca va faire mal qd le libre echange avec USA et canada sera effectif.

Enfin il faut innover pour trouver des solutions, regarder du cote des pays avec les memes problemes comme la chine, cuba, venezuela etc.....
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Les marchands ambulants font partie du "patrimoine culturel" du Maroc ( comme on les retrouve en Tunisie ou encore en Algérie )....ils sont parfois l'âme d'un quartier ou d'une rue !

Mais comme le propose AL....pour que ces petites gens survivent, il faudrait sans doute penser à leur destiné des lieux où ils ne feraient pas ombrage aux commerçants en boutique !


c'est le cas mais n'en veulent pas..pourquoi? parce que tout comme logique, qui dit commerce dit taxe et loyer, sauf qu'aujourd'hui dans la rue ils ne payent rien et peuvent même être plus chers qu'un commerçant qui a cette boutique et paie lui des taxes et un loyer..ce que je trouve juste immoral..

ex : pommes à 28 dhs chez le marchand ambulant vs 20 dhs chez le commeçant en boutique!!
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
pour rappel :)

http://www.bladi.info/286586-marchands-ambulants-commercants-prets-incivisme/index5.html

«C’est une honte pour la famille». Ainsi était qualifiée l’initiative d’un jeune qui quitte l’école pour s’adonner au commerce ambulant. D’ailleurs, il y a une vingtaine d’années, les jeunes désœuvrés préféraient chômer en quémandant de l’argent à leurs parents, plutôt que de «s’humilier» en vendant dans la rue ou en se procurant une carriole à fruits ou à légumes. Ce qu’il fallait pour se mettre au diapason, c’était avoir un diplôme, intégrer la fonction publique ou une société renommée, apprendre un métier... Tout, sauf «vendre dans la rue», une activité réservée exclusivement à ceux qui viennent de la campagne ou aux bidonvillois. Les choses ont complètement changé depuis près d’une décennie. Les perspectives d’emploi ou d’immigration étant considérablement réduites (ou rejetées, pour le premier cas), la nouvelle génération constate que les diplômés d’antan ont vieilli sans avoir jamais été embauchés, tandis que leurs congénères marchands ambulants se sont fait une situation décente, et se sont imposés au sein de la société. Alors l’unique solution ? Se mettre à son propre compte ! Il faut dire qu’avec un revenu journalier de 100 à 400 DH nets, on peut se laisser tenter. Aujourd’hui, dans les milieux populaires, on trouve que dans une même famille les lauréats des universités sont bien moins estimés que les marchands ambulants. Ces derniers ont droit à tous les égards. Ce sont eux qui équipent la maison (électroménager, meubles, etc.), entretiennent les parents et bénéficient de l’estime des voisins, voire des autorités. Il y en a même qui ont réussi à s’acheter un appartement. Ce sont des débrouillards qui ne pensent jamais à protester ou faire des sit-in, sauf si on essaie de les déloger. D’où la grande problématique de l’envahissement des artères et des rues. Comment faire pour structurer cette sorte de «nouvelle classe socioprofessionnelle» ? Car le phénomène est présent partout dans le Royaume. En France et en Espagne, les autorités ont aménagé des espaces spécialement dédiés aux marchands ambulants qui s’y rendent une ou deux fois par semaine. Une solution qui semblerait idéale pour une société qui a la culture du souk hebdomadaire. Impossible. Car au Maroc, le marchand ambulant se réserve une place et s’y fixe… à vie. Le terme «ambulant» a perdu son sens.


La Vie Eco
 
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