Comment comprenez-vous ces mots :

Salam Aleycom, je voulais vous demander, car j'entends multiples divergences, comment traduisez-vous ces mots, inutile de dire par contre cela est la vrai traduction, cela est la vraie, je veux voir différents avis !
Qata'a :
Qatta'a :
Charî'a :

Désolé j'ai du mettre des infinitifs, des verbes conjugués en même temps, ce parce que je ne connais rien de l'arabe, merci à vous !
 

Prizma

musulman
VIB
C'est basé sur la racine Qt3, désignant l'idée de rupture ou de parcours.

La déclinaison qata3a étant en mode infinitif ou conjugué à la troisième personne sous forme verbale de la racine trilitère.

La déclinaison qatta3a est également une version verbale de la racine à l'infinitif ou conjugué à la troisième personne, mais la forme en fa33ala signifie une amplification de l'idée portante de la rupture ou du parcours.

On comprend le mot selon son usage dans un texte donné, on peut ainsi selon son usage dans une phrase donnée comprendre respectivement : il a brisé, il a parcouru, il a coupé, ... Ou sous la forme avec mubalagha : il a brisé violament, il a mis en pièces...

Un usage de la racine dans le Coran est par exemple le verset suivant :

Lorsqu’elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya [des invitations,] et prépara pour elles une collation; et elle remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle dit: «Sors devant elles, (Joseph!)» - Lorsqu’elles le virent, elles l’admirèrent, se coupèrent les mains et dirent: «A Allah ne plaise! Ce n’est pas un être humain, ce n’est qu’un ange noble !»

-- > On lit dans cette traduction : 'elles se coupèrent les mains', une autre compréhension possible est : 'elles retinrent leurs mains de lui faire du tord'. Ainsi, selon le contexte et la phrase, le terme qata3a prend un sens variable.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Salam Aleycom, je voulais vous demander, car j'entends multiples divergences, comment traduisez-vous ces mots, inutile de dire par contre cela est la vrai traduction, cela est la vraie, je veux voir différents avis !
Qata'a :
Qatta'a :
Charî'a :

Désolé j'ai du mettre des infinitifs, des verbes conjugués en même temps, ce parce que je ne connais rien de l'arabe, merci à vous !
Salam Ahmed,
En donnant le contexte c'est mieux, sinon ecrit en arabe si tu peux.

-- > On lit dans cette traduction : 'elles se coupèrent les mains', une autre compréhension possible est : 'elles retinrent leurs mains de lui faire du tord'. Ainsi, selon le contexte et la phrase, le terme qata3a prend un sens variable.
Salam Prizma,
Tu utilises la traduction de @mitouns !!!
Le verset est assez clair:
Sourate Youssouf:
V31: Falamma sami’at bimakrihinna arsalat ilayhinna waa’tadat lahunna muttakaan waatat kulla wahidatin minhunna sikkeenan waqalati okhruj ‘alayhinna falamma raaynahu akbarnahu waqatta’na aydiyahunna waqulna hasha lillahi ma hatha basharan in hatha illa malakun kareemun

V31: Lorsqu’elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya [des invitations,] et prépara pour elles une collation; et elle remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle dit: «Sors devant elles, (Joseph!)» - Lorsqu’elles le virent, elles l’admirèrent, se coupèrent les mains et dirent: «A Allah ne plaise! Ce n’est pas un être humain, ce n’est qu’un ange noble!»
 

Prizma

musulman
VIB
Un peu d'étymologie et de philologie tant qu'on y est ?

La racine qt3 est en fait une onomatopée imitant le bruit d'une chose tranchée ou brisée. On entend le son associé à l'idée de rupture.

Néanmoins, comme cela est mentionné dans les dictionnaires, l'idée de rupture ou d'interruption est également usitée dans un sens secondaire. Pour répondre à universal. Qui n'a manifestement lu aucun ouvrage d'exégèse vu son intervention.

Continuons... En arabe, les mots dérivent de racines composées de 3 consonnes (trilitères) ou de 2 (bilitères). Comme avec la racine trilitère qt3, beaucoup son des onomatopées ou dérivées d'onomatopées. J'y reviendrai plus loin...

Selon le mode de déclinaison, les racines deviennent des noms, des adjectifs, des verbes... Et le sens varie selon la modulation et l'articulation sémantique de la phrase ou elle est utilisée.

Une autre particularité de la langue arabe, est qu'une large gamme de racines génèrent des antonymes quand on inverse par permutation la place de la première et de la dernière consonnes.

- rab --> bar'
- lah (élevé) --> hal (état visible)
- etc.

De même, parfois, une racine bilitère est transformée en une racine trilitère en y ajoutant une consonne de départ modulant la racine bilitère.

Enfin, les racines évoluent au fil de leur usage suivant la vocalise variable.

Ainsi, le terme daraba est dérivé de la racine trb signalant l'idée de contiguité et de superposition. Il a ainsi pu donner des sens très divers tels que turab, teraib, sarf (b-->p-->f), ...

Il peut donc être une modulation de la racine bilitère rb (idée de soumettre) avec l'ajout d'une consonne de départ.

Ces particularités de la langue arabe conduisent parfois à une mécompréhension des textes arabes, tels que le verset du Coran "ja3ala'l 3arda bisaatan"

Le terme 3ard signifie l'idée de ce qui se présente à nos yeux (comme dans marid, murad). Sans idée de forme, et encore moins de planète... Ainsi le terme 3ard désigne parfois simplement une ville donnée ou une région.

De même le terme bisaatan vient de la racine bst signalant l'idée de simplifier (basiit) ou l'extension sans idée de forme particulière (yabsutu'l rizqa).

Pour comprendre la sémantique d'une langue, il est donc impératif d'en maitriser la philologie, en même temps que l'étymologie...

Pour en revenir aux femmes auquelles est présenté Joseph, il est donc plausible que les femmes émerveillées de sa beauté aient retenu leurs mains.

Un Arabe aime exagérer, et l'usage de la mubalagha est une des méthodes rhétoriques favorites chez eux. Ainsi, on peut utiliser un mot très fort, pour marquer une idées y étant associée de façon secondaire, en sorte d'ajouter du piment et une ambiguité délicieuse. Ici, le sens primaire est qu'elles se sont blessées aux mains par distraction. Au moins certaines d'entre-elles. Or, le second sens est permis dans le cadre de la rhétorique connue pour l'époque ou l'i3jaz.
 

Prizma

musulman
VIB
Un détail assez amusant au sujet de l'inversion des racines est le mot halal (hll), de la même racine que l'idée de résoudre ou rendre accessible une chose. La racine inversée étant llah, ou hlh dans les anciens écrits, soit dieu. :)
 
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UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Néanmoins, comme cela est mentionné dans les dictionnaires, l'idée de rupture ou d'interruption est également usitée dans un sens secondaire. Pour répondre à universal. Qui n'a manifestement lu aucun ouvrage d'exégèse vu son intervention.
Tu excelles dans les copier coller pompeux, dans les phrases incompréhensibles, tu pérores des contrevérités, et tu en es fière !!! Tu devrais commencer par apprendre le respect et l'humilité....

Maintenant tu seras bien gentille de me faire l'économie de long discours prosélytes concordistes, et réponds simplement aux questions. Et sache que je ne fais aucune illusion, tu en seras bien incapable.

Donnes une exégèse sérieuse sur la S12V31 ou il n'est pas question de taillader la main/doigts accidentellement en coupant des fruits avec un couteau.
Bonne chance madame jecopiecollesanscomprendre :mignon:
 

Prizma

musulman
VIB
ﺍﻟﺘﻴﺎﺭ, ﻗﻄﻊ ﻏﻴﺎﺭ, ﻗﻄﻊ ﺍﻻﺗﺼﺎﻝ, ﻗﻄﻊ ﺍﻷﺷﺠﺎﺭ, ﻗﻄﻊ ﺍﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺀ, ﻗﻄﻊ
ﺍﻟﺘﺬﺍﻛﺮ ﺍﻟﻄﺮﻳﻖ, ﻗﻄﻊ ﺍﻟﻌﻼﻗﺎﺕ, ﻗﻄﻊ ﺍﻟﺮﺃﺱ, ﻗﻄﻊ ﺍﻟﻌﻼﻗﺔ, ﻗﻄﻊ
ﻗﻄﻊ

Cher coreligionaire. Je ne sais pas ce que tu entends par exégèse "sérieuse", mais voilà des usages en arabe du mot en question.

Je pense ou je crois entrevoir que tu est opposé à cette interprétation parcequ'elle est avancée parfois pour remettre en question le verset sur la peine des voleurs... Mais dans la sourate Yussaf, les femmes ne se tranchent nullement les mains dans tous les cas. Le terme s'étend bien d'un sens symbolique (s'abstenir) à se faire une entaille, en passant par une plaie ou des plaies profondes jusqu'à l'amputation de tout le bras (yad en arabe inclut le bras entier jusqu'à l'épaule).

N.B. : Je ne vois pas de quel copier-coller tu parles. Et je suis un homme. Si tu n'as pas vu sur mon profil, maintenant tu le sais. Sauf si tu préfère t'adresser à moi au féminin, je respecte tous les genres, même n'étant pas de ce bord. :)
 
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UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
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ﻗﻄﻊ
Cher coreligionaire. Je ne sais pas ce que tu entends par exégèse "sérieuse", mais voilà des usages en arabe du mot en question.

Je pense ou je crois entrevoir que tu est opposé à cette interprétation parcequ'elle est avancée parfois pour remettre en question le verset sur la peine des voleurs... Mais dans la sourate Yussaf, les femmes ne se tranchent nullement les mains dans tous les cas. Le terme s'étend bien d'un sens symbolique (s'abstenir) à se faire une entaille, en passant par une plaie ou des plaies profondes jusqu'à l'amputation de tout le bras (yad en arabe inclut le bras entier jusqu'à l'épaule).

N.B. : Je ne vois pas de quel copier-coller tu parles. Et je suis un homme. Si tu n'as pas vu sur mon profil, maintenant tu le sais. Sauf si tu préfère t'adresser à moi au féminin, je respecte tous les genres, même n'étant pas de ce bord. :)
Je vais te lancer un copier/coller.....je commence par la fin monsieur (désolé) je ne sais pas pourquoi mais ton pseudo sonne féminin dans ma tête. Désolé pour la méprise^^

Je vais te décevoir, mais dans mon islam, les châtiments corporels sont abolis. Pas même le fouet.
Je ne comprend même pas pourquoi tu me fais ce procès !!! J'ai précisé dans mon dernier com:
taillader la main/doigts accidentellement en coupant des fruits avec un couteau.
Tu me donnes les différents sens que peut prendre qata3a, très bien, sauf que je suis arabophone. Je n'en vois donc pas l'utilité, si ce n'est noyer le poisson^^
J'ai été clair:
Donnes une exégèse sérieuse* sur la S12V31
Où il n'est pas question de couper avec un couteau.
*Par sérieuse je voulais dire d'un savant reconnu comme tel.

Le verset en question:
Sourate Youssouf:
V31: Falamma sami’at bimakrihinna arsalat ilayhinna waa’tadat lahunna muttakaan waatat kulla wahidatin minhunna sikkeenan waqalati okhruj ‘alayhinna falamma raaynahu akbarnahu waqatta’na aydiyahunna waqulna hasha lillahi ma hatha basharan in hatha illa malakun kareemun

V31: Lorsqu’elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya [des invitations,] et prépara pour elles une collation; et elle remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle dit: «Sors devant elles, (Joseph!)» - Lorsqu’elles le virent, elles l’admirèrent, se coupèrent les mains et dirent: «A Allah ne plaise! Ce n’est pas un être humain, ce n’est qu’un ange noble!»

Ps: J'ai souligné un passage pour son incohérence.
yad peut être aussi une partie seulement (comprise entre le bout des doigts et l'épaule). Pas besoin de toute la main.
 

Prizma

musulman
VIB
Je dois avouer que j'ai compulsé plusieurs exégèses et n'ai en effet pas trouvé cette interprétation, mais dans les dictionnaires, cela est bien souligné. Si je trouve un exemple d'exégèse allant en ce sens, je veillerai à y revenir inchaallah. Au moins, ça m'a refait plonger dans certains ouvrages que je n'avais pas ouvert depuis un certain temps. :)
 

Shahzadeh

L'Islam est ma religion
VIB
Un détail assez amusant au sujet de l'inversion des racines est le mot halal (hll), de la même racine que l'idée de résoudre ou rendre accessible une chose. La racine inversée étant llah, ou hlh dans les anciens écrits, soit dieu. :)
Quand tu parles d'anciens écrits tu fais référence à l'arabe ou bien à une autre langue (plus ou moins proche de l'arabe)?
J'te pose la question car, en fait, tu auras beau t'évertuer a substituer n'importe quelles lettres du mot "halâl" avec d'autres lettres de ce même mot jamais tu ne tomberas sur le mot Dieu!
:intello:
 

Prizma

musulman
VIB
Quand tu parles d'anciens écrits tu fais référence à l'arabe ou bien à une autre langue (plus ou moins proche de l'arabe)?
J'te pose la question car, en fait, tu auras beau t'évertuer a substituer n'importe quelles lettres du mot "halâl" avec d'autres lettres de ce même mot jamais tu ne tomberas sur le mot Dieu!
:intello:
J'ai souligné la variation phonétique des lettres dans le temps, tu as loupé un passage apparement. :rolleyes:
 

Shahzadeh

L'Islam est ma religion
VIB
J'ai souligné la variation phonétique des lettres dans le temps, tu as loupé un passage apparement. :rolleyes:
Tu peux me dire ici dans quel passage exactement tu soulignes "la variation phonétique"? Je rappelle que tu avais dit ceci:
Un détail assez amusant au sujet de l'inversion des racines est le mot halal (hll), de la même racine que l'idée de résoudre ou rendre accessible une chose. La racine inversée étant llah, ou hlh dans les anciens écrits, soit dieu.
Merci de m'éclairer de ta lanterne...
 

Prizma

musulman
VIB
Tu peux me dire ici dans quel passage exactement tu soulignes "la variation phonétique"? Je rappelle que tu avais dit ceci:
Merci de m'éclairer de ta lanterne...
(...) Enfin, les racines évoluent au fil de leur usage suivant la vocalise variable.

Ainsi, le terme daraba est dérivé de la racine trb signalant l'idée de contiguité et de superposition. Il a ainsi pu donner des sens très divers tels que turab, teraib, sarf (b-->p-->f), ...

Il peut donc être une modulation de la racine bilitère rb (idée de soumettre) avec l'ajout d'une consonne de départ. (...)

Même dans la lecture du Coran, on a des variations de vocalises. Y compris dans une sourate telle que la Fatiha qui est récité à chaque rak'at depuis des siècles... Ainsi on dit par exemple <Cirat'al musTaqiym> ou <Ziraet'al musTaqiym>. Le Ss devenant un Zz. Ainsi, le "ﺤ" peut devenir un "ﻪ", ou un "ﺧ" etc. au fil des millénaires en sorte que des mêmes racines aboutissent, comme dans l'exemple du terme "daraba" rapidement expliquée plus haut, à des termes éparses dont le sens initial se conserve néanmoins, ou si la racine a été translittérée en inversant les lettres, aboutir à des antonymes. La "bonne prononciation" (comme pour la désignation de l'arabe fusHa) étant chez les Arabes une fierté, chaque variation se perpétue avec assiduité...
 

Shahzadeh

L'Islam est ma religion
VIB
Même dans la lecture du Coran, on a des variations de vocalises. Y compris dans une sourate telle que la Fatiha qui est récité à chaque rak'at depuis des siècles... Ainsi on dit par exemple <Cirat'al musTaqiym> ou <Ziraet'al musTaqiym>. Le Ss devenant un Zz. Ainsi, le "ﺤ" peut devenir un "ﻪ", ou un "ﺧ" etc. au fil des millénaires en sorte que des mêmes racines aboutissent, comme dans l'exemple du terme "daraba" rapidement expliquée plus haut, à des termes éparses dont le sens initial se conserve néanmoins, ou si la racine a été translittérée en inversant les lettres, aboutir à des antonymes. La "bonne prononciation" (comme pour la désignation de l'arabe fusHa) étant chez les Arabes une fierté, chaque variation se perpétue avec assiduité...
Tu peux écrire ce que j'ai souligné en arabe s'il te plait?

De toute façon, même si tu changes un "ح" en "ه" du mot "حلال" dont la racine a la base est "حاء" et "لام et encore "لام" et qui deviendrait selon toi "هاء" et deux fois "لام"... Donc là il manque un "alif" au moins, si on part de ta nouvelle racine, pour obtenir "الله". Et si tu pars de "هلال" (au passage, ce mot à un sens qui n'a rien à voir mais bon), il n'y a pas la symétrie dont tu parlais... Bref c'est trop tiré par les ch'veux ton délire, désolé.
 

Prizma

musulman
VIB
Tu peux écrire ce que j'ai souligné en arabe s'il te plait?
Tu peux écouter ici : http://www.islamhouse.com/media.php?f=76651

De toute façon, même si tu changes un "ح" en "ه" du mot "حلال" dont la racine a la base est "حاء" et "لام et encore "لام" et qui deviendrait selon toi "هاء" et deux fois "لام"...
Oui, en fait le terme ALLAH est la fusion de el et de LAH. Le redoublement du lam est un autre usage ou une déclinaison.

Donc là il manque un "alif" au moins, si on part de ta nouvelle racine, pour obtenir "الله".
]Le alif est une fausse lettre qui sert à la vocalise, un alif ul mad.

Et si tu pars de "هلال" (au passage, ce mot à un sens qui n'a rien à voir mais bon), il n'y a pas la symétrie dont tu parlais... Bref c'est trop tiré par les ch'veux ton délire, désolé.
J'espère que j'ai un peu clarifié ce que j'expliquais. Salamun aleykum.
 

Prizma

musulman
VIB
N.B. : En fait, c'était juste une note, sur une correspondance plausible. Il n'est pas dit que cela est lié au niveau historique.

‎"‎ﻝﺣ‎"‎ signale l'idée de ce qui est élevé dans la mésopotamie, dans l'Antiquité et désigne dieu.

"ﺣﻝ" signale au contraire ce qui est mis à niveau,‎ retiré vers le bas.

-- > J'ai donc voulu attirer l'attention sur le coté sacré et non sacré (haram signifiant ce qui est protégé).

Un autre exemple est le suivant :

Nabi (n-b) : celui qui apporte un message d'en haut.

Bina ou Banin (b-n) : ce qui s'élève de bas vers le haut...

Un verset intéressant sur cet arrière plan sémantico-cognitif est le suivant :

"ma kana Muhammadin aba'i ahadin min rijalikum, walakin rasul-allahi wa Khatama'l-nabiyin"

on a ici une symétrie multiple :

1. Le mot rijal vient de l'idée d'entrer, des pieds... >< Le mot nabi donnant l'idée d'annoncer, d'envoyer

2. rasul messager envoyé >< nabi messager annonçant d'en bas

3. muhammad désiré, loué --> Khatam cachet, achever clore
 
Dernière édition:

Shahzadeh

L'Islam est ma religion
VIB
C'est bien c'que j'pensais: tu confonds lecture et ce qui est propre à la langue!
D'ailleurs, si j'te demandais de me l'écrire c'était pas pour rien mais bon...

Oui, en fait le terme ALLAH est la fusion de el et de LAH. Le redoublement du lam est un autre usage ou une déclinaison.
Euh... nan nan! C'est la fusion de "al" (ou "el") et de "ilâh"! Donc ici tu te trompes encore :intello:.

]Le alif est une fausse lettre qui sert à la vocalise, un alif ul mad.
Le alif n'est pas une fausse lettre (mais peu importe), elle sert de support au "hamza" qui, elle, est bien une lettre a part entière!

J'espère que j'ai un peu clarifié ce que j'expliquais. Salamun aleykum.
J'avais déjà compris en fait ce que tu racontais... Et, encore une fois, désolé mais c'que tu racontes ici n'est pas très cohérent!
 

Shahzadeh

L'Islam est ma religion
VIB
N.B. : En fait, c'était juste une note, sur une correspondance plausible. Il n'est pas dit que cela est lié au niveau historique.

‎"‎ﻝﺣ‎"‎ signale l'idée de ce qui est élevé dans la mésopotamie, dans l'Antiquité et désigne dieu.

"ﺣﻝ" signale au contraire ce qui est mis à niveau,‎ retiré vers le bas.

-- > J'ai donc voulu attirer l'attention sur le coté sacré et non sacré (haram signifiant ce qui est protégé).

Un autre exemple est le suivant :

Nabi (n-b) : celui qui apporte un message d'en haut.

Bina ou Banin (b-n) : ce qui s'élève de bas vers le haut...

Un verset intéressant sur cet arrière plan sémantico-cognitif est le suivant :

"ma kana Muhammadin aba'i ahadin min rijalikum, walakin rasul-allahi wa Khatama'l-nabiyin"

on a ici une symétrie multiple :

1. Le mot rijal vient de l'idée d'entrer, des pieds... >< Le mot nabi donnant l'idée d'annoncer, d'envoyer

2. rasul messager envoyé >< nabi messager annonçant d'en bas

3. muhammad désiré, loué --> Khatam cachet, achever clore
Franchement tu sors ca d'où sérieux??
 
Salam Aleycom, pour revenir sur le sujet :
autant qata'a est employé surtout métaphoriquement et veut dire dans son sens propre : trancher, séparer en deux.
Autant qatta'a est aussi employé métaphoriquement mais veut dire aussi : couper, lacérer, fendre et trancher...
Du coup qatta'a peut être varié dans son intensité selon les envies de chacun ?
 

Prizma

musulman
VIB
Salam Aleycom, pour revenir sur le sujet :
autant qata'a est employé surtout métaphoriquement et veut dire dans son sens propre : trancher, séparer en deux.
Autant qatta'a est aussi employé métaphoriquement mais veut dire aussi : couper, lacérer, fendre et trancher...
Du coup qatta'a peut être varié dans son intensité selon les envies de chacun ?
Dans quel sens ?
 

Prizma

musulman
VIB
Je vais essayer de répondre d'une façon simplifiée, en essayant de ne pas omettre de points importants.

Lorsque nous analysons un texte, il faut avant tout déterminer le contexte de sa rédaction, le thème du texte, et le bassin culturel de l'auteur, ou ici du Prophète.

Ensuite, il faut faire le tour de tous ce qui a été écrit au sujet du dit texte, principalement par des contemporains ou des personnes proches du bassin culturel fondateur.

Ensuite il faut dresser la liste des termes du texte, en étudier l'étymologie, les racines et les divers usages...

Lorsque ce travail préliminaire est fait, il faut faire ce que nous nomons une analyse distributionnelle des significations et champs sémantiques pour tenter d'établir par élimination des sèmes les moins plausibles le sens visé au delà de l'analyse lexicale et syntaxique. Si cette analyse ne permet pas de déterminer de façon convaincante le sens visé par le texte, il faut tenter une approche heuristique (de type exégésique=ta'wil). Et admettre que l'auteur ne souhaitait pas imposer un sens précis en particulier.
 
Je vais essayer de répondre d'une façon simplifiée, en essayant de ne pas omettre de points importants.

Lorsque nous analysons un texte, il faut avant tout déterminer le contexte de sa rédaction, le thème du texte, et le bassin culturel de l'auteur, ou ici du Prophète.

Ensuite, il faut faire le tour de tous ce qui a été écrit au sujet du dit texte, principalement par des contemporains ou des personnes proches du bassin culturel fondateur.

Ensuite il faut dresser la liste des termes du texte, en étudier l'étymologie, les racines et les divers usages...

Lorsque ce travail préliminaire est fait, il faut faire ce que nous nomons une analyse distributionnelle des significations et champs sémantiques pour tenter d'établir par élimination des sèmes les moins plausibles le sens visé au delà de l'analyse lexicale et syntaxique. Si cette analyse ne permet pas de déterminer de façon convaincante le sens visé par le texte, il faut tenter une approche heuristique (de type exégésique=ta'wil). Et admettre que l'auteur ne souhaitait pas imposer un sens précis en particulier.
Merci pour cette réponse !
 
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