Condamnation du crif par le cbsp

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
C’est une information passée quasi inaperçue. Dans un arrêt du 11 mars 2014, la Cour de cassation a condamné le CRIF après la publication d’un article jugé diffamatoire écrit par l’un de ses membres et mis en ligne en juin 2010 sur son site Internet.

Le CBSP, plus de deux décennies auprès des Palestiniens
Depuis plus de vingt ans, le Comité de bienfaisance et de soutien aux palestiniens (CBSP) oeuvre pour soulager autant que faire se peut les Palestiniens, notamment de Gaza ces dernières années. Ses membres ne ménagent pas leurs efforts, parfois au péril de leur vie comme ce fut le cas en mai 2010, rappelez-vous, de Youcef Benderbal, retenu par les soldats de Tsahal après l’attaque meurtrière du tristement célèbre Mavi Marmara de la flotille pour Gaza. Neuf hommes y furent assassinés.

Le CRIF condamné
Farouchement du côté des opprimés palestiniens, le CBSP dérange, notamment le CRIF, officine de propagande des autorités israéliennes en France. Son soutien actif à la Palestine et ses dénonciations des crimes commis en toute impunité par l’armée « la plus morale du monde » (sic) en a fait une cible privilégiée des soutiens inconditionnels à la colonisation.

En juin 2010 paraît un article intitulé « Retour sur une nébuleuse du Hamas : le CBSP » et toujours en ligne trois semaines après la décision de la Cour de cassation. Condamnés lors d’un jugement précédent, l’auteur de l’article et son complice, directeur général du Crif et directeur de publication du site Internet de l’organisation, ont fait appel. Fait remarquable, le ministère public s’est joint aux deux prévenus pour interjeter appel et faire échouer la demande du CBSP. L’Etat français prenait ainsi clairement partie pour le CRIF contre le CBSP (pour Israël contre la Palestine ?).

Ci-après quelques extraits de l’arrêt de la Cour de cassation, arrêt numéro 13-80440, disponible en intégralité sur le site Juricaf : France, Cour de cassation, Chambre criminelle, 11 mars 2014, 13-80440.

« l’imputation faite au CBSP de récolter des fonds pour le Hamas est diffamatoire car elle contient l’accusation d’un dévoiement de l’objet humanitaire de l’association qui ne serait qu’un paravent pour le financement d’une organisation politique controversée en détournant les sommes versés à l’association de l’usage auquel les destinaient les donateurs »

« le rappel du fait que le CBSP a été qualifié en 2004 par le centre Simon-Wiesenthal d’« association française qui finance le terrorisme et qui est proscrite aux Etats-Unis » relaye l’imputation diffamatoire faite au CBSP par l’organisation précitée »

« affirmer que le caractère « radical » du CBSP a été reconnu par une juridiction française est une imputation diffamatoire »

« la preuve de la vérité des faits diffamatoires n’est pas rapportée par la défense dans les conditions exigées par la loi »

« les pièces produites, si elles établissent que des gouvernements étrangers ont imputé au CBSP de financer le Hamas ou que différents auteurs d’articles diffuses publiquement partagent ce point de vue, les documents produits ne valent pas démonstration de la réalité de ce fait et ne permettent pas de déterminer sur quels critères se sont fondé les autorités étrangères pour forger leurs suspicions »

« les magistrats ont retenu dans l’arrêt produit aux débats, qu’était diffamatoire le passage soulignant qu’un rapport avait indiqué que le CBSP finançait le terrorisme et collectait des fonds pour des familles des terroristes-suicide du Hamas »

« la particulière gravité de ces accusations est un facteur supplémentaire appelant celui qui les porte à une particulière vigilance quant à la qualité de ses informations permettant de les soutenir et ce d’autant que le CBSP n’a jamais fait l’objet de poursuites pour les faits qu’il lui impute qui tombent sous le coup de la loi pénale »

La Cour de cassation a donc rejeté les pourvois du ministère public et des deux prévenus du CRIF et a condamné ces derniers à payer au CBSP 3 000 euros au titre de l’article 618-1 du code de procédure pénale.

Trois mille euros offerts par le CRIF au CBSP, fervent soutien de la Palestine. Confirmation, c’est bien le printemps.

http://www.al-kanz.org/2014/04/06/cbsp-crif/
Le jugement en question http://www.juricaf.org/arret/FRANCE-COURDECASSATION-20140311-1380440
 
A

AncienMembre

Non connecté
C’est une information passée quasi inaperçue. Dans un arrêt du 11 mars 2014, la Cour de cassation a condamné le CRIF après la publication d’un article jugé diffamatoire écrit par l’un de ses membres et mis en ligne en juin 2010 sur son site Internet.

Le CBSP, plus de deux décennies auprès des Palestiniens
Depuis plus de vingt ans, le Comité de bienfaisance et de soutien aux palestiniens (CBSP) oeuvre pour soulager autant que faire se peut les Palestiniens, notamment de Gaza ces dernières années. Ses membres ne ménagent pas leurs efforts, parfois au péril de leur vie comme ce fut le cas en mai 2010, rappelez-vous, de Youcef Benderbal, retenu par les soldats de Tsahal après l’attaque meurtrière du tristement célèbre Mavi Marmara de la flotille pour Gaza. Neuf hommes y furent assassinés.

Le CRIF condamné
Farouchement du côté des opprimés palestiniens, le CBSP dérange, notamment le CRIF, officine de propagande des autorités israéliennes en France. Son soutien actif à la Palestine et ses dénonciations des crimes commis en toute impunité par l’armée « la plus morale du monde » (sic) en a fait une cible privilégiée des soutiens inconditionnels à la colonisation.

En juin 2010 paraît un article intitulé « Retour sur une nébuleuse du Hamas : le CBSP » et toujours en ligne trois semaines après la décision de la Cour de cassation. Condamnés lors d’un jugement précédent, l’auteur de l’article et son complice, directeur général du Crif et directeur de publication du site Internet de l’organisation, ont fait appel. Fait remarquable, le ministère public s’est joint aux deux prévenus pour interjeter appel et faire échouer la demande du CBSP. L’Etat français prenait ainsi clairement partie pour le CRIF contre le CBSP (pour Israël contre la Palestine ?).

Ci-après quelques extraits de l’arrêt de la Cour de cassation, arrêt numéro 13-80440, disponible en intégralité sur le site Juricaf : France, Cour de cassation, Chambre criminelle, 11 mars 2014, 13-80440.

« l’imputation faite au CBSP de récolter des fonds pour le Hamas est diffamatoire car elle contient l’accusation d’un dévoiement de l’objet humanitaire de l’association qui ne serait qu’un paravent pour le financement d’une organisation politique controversée en détournant les sommes versés à l’association de l’usage auquel les destinaient les donateurs »

« le rappel du fait que le CBSP a été qualifié en 2004 par le centre Simon-Wiesenthal d’« association française qui finance le terrorisme et qui est proscrite aux Etats-Unis » relaye l’imputation diffamatoire faite au CBSP par l’organisation précitée »

« affirmer que le caractère « radical » du CBSP a été reconnu par une juridiction française est une imputation diffamatoire »

« la preuve de la vérité des faits diffamatoires n’est pas rapportée par la défense dans les conditions exigées par la loi »

« les pièces produites, si elles établissent que des gouvernements étrangers ont imputé au CBSP de financer le Hamas ou que différents auteurs d’articles diffuses publiquement partagent ce point de vue, les documents produits ne valent pas démonstration de la réalité de ce fait et ne permettent pas de déterminer sur quels critères se sont fondé les autorités étrangères pour forger leurs suspicions »

« les magistrats ont retenu dans l’arrêt produit aux débats, qu’était diffamatoire le passage soulignant qu’un rapport avait indiqué que le CBSP finançait le terrorisme et collectait des fonds pour des familles des terroristes-suicide du Hamas »

« la particulière gravité de ces accusations est un facteur supplémentaire appelant celui qui les porte à une particulière vigilance quant à la qualité de ses informations permettant de les soutenir et ce d’autant que le CBSP n’a jamais fait l’objet de poursuites pour les faits qu’il lui impute qui tombent sous le coup de la loi pénale »

La Cour de cassation a donc rejeté les pourvois du ministère public et des deux prévenus du CRIF et a condamné ces derniers à payer au CBSP 3 000 euros au titre de l’article 618-1 du code de procédure pénale.

Trois mille euros offerts par le CRIF au CBSP, fervent soutien de la Palestine. Confirmation, c’est bien le printemps.

http://www.al-kanz.org/2014/04/06/cbsp-crif/
Le jugement en question http://www.juricaf.org/arret/FRANCE-COURDECASSATION-20140311-1380440

Il est urgent de dissoudre le CRIF au plus vite.

Qui donc représente cette instance, si ce n'est Israël, puissance étrangère dont elle est l'ambassadrice parallèle ?

Nos compatriotes de confession juive n'ont pas besoin de ce conseil d'infiltrés pour être représentés devant la République : pour cela ils ont le Consistoire central israélite de France, une institution bien plus ancienne et légitime.

Soi-dit en passant, si cela ne tenait qu'à moi, je supprimerai au plus vite toutes les instances communautaires non-fondées sur la religion (le CRAN par exemple, ainsi que son alter ego blanc, le CRAB).
 
A

AncienMembre

Non connecté
Nos maîtres les juifs

Mais ça veut dire quoi exactement ce genre de phrase ? Qui sont les maîtres de qui ? o_O

Personnellement, je crois que la grande majorité des juifs en ce bas-monde sont, comme le plus grand nombre des êtres humains, tout justes maîtres de leur corps et de leur esprit, avec éventuellement un potager en prime.

Ensuite, pour les autres, de quoi sont-ils maîtres ? Pour le reste du monde, je ne sais pas, mais je sais en revanche que la France n'appartient qu'à elle-même.
 
Mais ça veut dire quoi exactement ce genre de phrase ? Qui sont les maîtres de qui ? o_O

Personnellement, je crois que la grande majorité des juifs en ce bas-monde sont, comme le plus grand nombre des êtres humains, tout justes maîtres de leur corps et de leur esprit, avec éventuellement un potager en prime.

Ensuite, pour les autres, de quoi sont-ils maîtres ? Pour le reste du monde, je ne sais pas, mais je sais en revanche que la France n'appartient qu'à elle-même.

Je ne suis pas du même avis, je pense en toute humilité que la France n'appartient plus à elle même.
En revanche, je pense que la Russie appartient à elle même ainsi que l'Iran et le Venezuela par exemple.
Ces pays servent d'abord leurs propres intérêts et n'ont juré allégeance à aucun pays étranger.
 
La Cour de cassation a condamné définitivement à 3 000 € de dommages et intérêts le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) pour un article jugé diffamatoire à l’encontre du Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP), accusée selon l’auteur de « financer le terrorisme ».



Juin 2010, le CRIF et Marc Knobel (Nobel ?) ne sont pas contents.

Fusiller le personnel humanitaire de la Flottille de la Liberté (9 morts et 28 blessés), c’était bien, mais on risquait d’en voir arriver d’autres, de ces possédés pour qui le blocus de Gaza n’est pas une bonne idée. Il fallait penser à fermer les vannes car argent = nerf de la guerre, etc. Bien que condamnée par la communauté internationale, l’opération israélienne n’allait pas s’arrêter en si bon chemin ; la grande idée fut donc de diaboliser le CBSP (Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens), histoire de bien couper les vivres sous couvert d’affiliation terroriste. Comme tout n’est jamais tout noir ou tout blanc, on notera que le CBSP est placé sur la liste des organisations terroristes aux États-unis (la LDJ aussi vous me direz…), mais en même temps, toutes les organisations humanitaires à destination de la Palestine sont terroristes, selon les autorités américaines.

Knobel a fait sa petite enquête, nous a sorti des chiffres et de grands maux de son chapeau, comme « nébuleuse », « Frères musulmans », « Hamas »… Mais quels mystères recèlent donc tous ces mots ? Verdict de la police :

Le CBSP a fait l’objet de plusieurs enquêtes de police en France, portant sur ses transferts d’argent à destination de pays étrangers. Une première enquête a été classée sans suite, le 19 juillet 2001. Le 30 mai 2002, le procureur de la République de Nancy a demandé au SRPJ (Service régional de la police judiciaire) d’enquêter sur le CBSP, suite à des «informations susceptibles de constituer une infraction pénale » fournies par la cellule de traitement du renseignement et d’action contre les circuits financiers clandestins (Tracfin). Cette enquête a été elle aussi classée sans suite, après être parvenue à la conclusion « qu’aucune information n’a pu être recueillie tendant à démontrer que ladite association a pu constituer le relais de circuits financiers clandestins, malgré les flux très importants relevés sur ses comptes ».


Knobel, « sans suite » ça lui a pas trop plu, pour tout dire. Lui, ça l’intéressait de donner une suite à tout ça, et même une fin de préférence à toute aide matérielle au peuple de Palestine. C’est ***, parce que 80 % des Palestiniens, soit 550 000 personnes, vivent avec un maximum de 1,5 dollar américain par jour, et 90 à 95 % de l’approvisionnement en eau est contaminé et impropre à la consommation, donc l’aide n’est pas superflue… Il a par conséquent publié son petit article et attendu le résultat.

4 ans plus tard, il doit passer à la caisse.

Les documents apportés par le CRIF n’étant pas suffisants pour démontrer les liens entre le CBSP et le Hamas, la Cour de cassation, dans un arrêt du 11 mars, vient de confirmer la condamnation du CRIF (l’auteur, Marc Knobel, et le directeur général du site Crif.org, Haim Musicant, comme complice) en condamnant les deux hommes à verser 3 000 € de dommages et intérêts au CBSP.

Étrangement, aucune couverture médiatique prévue !
 
A

AncienMembre

Non connecté
Je ne suis pas du même avis, je pense en toute humilité que la France n'appartient plus à elle même.
En revanche, je pense que la Russie appartient à elle même ainsi que l'Iran et le Venezuela par exemple.
Ces pays servent d'abord leurs propres intérêts et n'ont juré allégeance à aucun pays étranger.

Mais de même que la France ! Nous sommes tous impérialistes pour nous-mêmes.
 
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