Condamné à 1 000 coups de fouet raif badawi « ne regrette rien »

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belgika

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L’histoire de son mari, condamné à 1 000 coups de fouet, a ému jusqu’en Belgique. Hier, l’épouse du saoudien Raif Badawi était à Bruxelles.




L’histoire d’amour entre Raif Badawi et Ensaf Haidar a débuté sur un malentendu. «Je pensais téléphoner à quelqu’un et c’était quelqu’un d’autre,» sourit la jeune femme de 35 ans, que nous avons rencontrée dans les bureaux d’Amnesty à Bruxelles. «Ça s’est passé par erreur et je considère que notre histoire est différente.»




Ce mariage d’amour, qui n’a pas été soutenu par leurs familles respectives, est aussi le ciment de leur combat. Raif Badawi, c’est ce blogueur saoudien condamné en mai 2014 par le tribunal pénal de Djedda à 10 ans de prison et 1 000 coups de fouet. Son histoire a ému aux quatre coins de la planète.



Régulièrement, des manifestations sont organisées devant l’ambassade d’Arabie Saoudite à Bruxelles.




Hier, cette jeune femme, mère de trois enfants, était de passage à Bruxelles pour témoigner sur son combat, pour rappeler le calvaire vécu par son mari.




Quelques mois avant l’arrestation de son mari, Ensaf avait quitté son pays pour le Liban en compagnie de ses trois enfants.


Aujourd’hui, elle réside au Canada, à Sherbrooke, où elle a obtenu l’asile politique.



C’est de la ville québécoise qu’ont émané les premières manifestations de soutien. Un mouvement de femmes s’est mobilisé pour la famille et deux d’entre elles sont devenues des «grands-mères de cœur» pour les trois enfants.



Ce sont d’ailleurs elles qui s’occupent des enfants pendant cette tournée européenne d’Ensaf. Au quotidien, la maman se débrouille grâce à des aides du gouvernement canadien et de la province de Québec.




Deux courts appels par semaine



Le combat de cette épouse est aussi celui d’une mère dont les enfants n’ont plus revu leur papa depuis trois ans. «Deux fois par semaine, on peut se téléphoner.



Mais ce sont des appels très courts. Il ne parle pas de lui-même; il demande des nouvelles par rapport aux enfants, à la famille.»




Condamné à 1 000 coups de fouet, Raif Badawi n’a subi qu’une de ces atroces séances.


Les raisons invoquées: des problèmes de santé.



À moins que la pression internationale n’ait joué son rôle. «Il est au courant de ce qui se passe: c’est ce qui lui remonte le moral et le soulage.»




Selon Ensaf, ni elle ni son mari ne regrettent leur engagement. «Il n’a jamais pensé faire du mal, il s’est exprimé librement et différemment.



Il n’a pas directement parlé de la religion, il a parlé d’une institution: la police religieuse, de leurs actions et de leur attitude en la critiquant à sa façon.»




Raif Badawi est le seul blogueur à avoir été condamné, les autres s’exprimant sous pseudonyme. «Il ne regrette rien, il est convaincu de ses écrits. Oui, je suis fière de lui!»



Pour le couple, une lucarne d’espoir s’ouvrira entre le 18 juin et le 18 juillet, au cours du mois du ramadan: «Il est de tradition que le roi libère certains prisonniers de liberté d’expression. On espère de bonnes nouvelles…»



http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150527_00655651
 
Oui il y a des sit in à Sherbrooke et à Ottawa devant l'ambasade de l'AS. cette affaire dure depuis longtemps et peu de presse internationale s'y intéresse. on a déjà posté les scènes de fouets de Vendredi.
Les canadiens ont mis de la pression sur leur gouvernement pour prendre en charge cette affaire.
Le pire c'est que l'AS a déclaré ne pas accepter une ingérence étrangère dans cette affaire.
Qlq jours plus tard l'AS, ce pays tyrannique, a pris la liberté de s'ingérer dans tout un pays voisin.
Deux poids , deux mesures. et les pays qui se disent défendre les droits de liberté, Silence Radio.
 
Oui il y a des sit in à Sherbrooke et à Ottawa devant l'ambasade de l'AS. cette affaire dure depuis longtemps et peu de presse internationale s'y intéresse. on a déjà posté les scènes de fouets de Vendredi.
Les canadiens ont mis de la pression sur leur gouvernement pour prendre en charge cette affaire.
Le pire c'est que l'AS a déclaré ne pas accepter une ingérence étrangère dans cette affaire.
Qlq jours plus tard l'AS, ce pays tyrannique, a pris la liberté de s'ingérer dans tout un pays voisin.
Deux poids , deux mesures. et les pays qui se disent défendre les droits de liberté, Silence Radio.
Il n a pas de droits, que des intérêts.
 
Pour les saoudiens fouetter et une punition comme une autre...
Il faut arrêter avec cette morale universaliste,un saoudien ne sera jamais au meme degré de civilisation qu'un japonais ou qu'un anglais(il aura d'autres qualités comme l'accueil,l'honneur...).
 
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