Les femmes qui souffrent de règles douloureuses devraient avoir droit à un à trois jours de congés payés spéciaux chaque mois. C'est ce qu'estime un gynécologue londonien de renom dont le site du quotidien britannique The Daily Mail rapporte les propos.
"Certaines femmes souffrent vraiment pendant leurs règles. Aller travailler est un combat et elles se sentent nulles. Difficile alors de ressentir de la fierté dans son travail et d'être aussi efficace." Ces propos du professeur Gedis Grudzinskas, rapportés mercredi par le MailOnline, ont relancé outre-Manche le débat sur l'opportunité d'accorder des congés payés spéciaux aux femmes souffrant de douleurs menstruelles.
Incapable de faire son travail ?
Gedis Grudzinskas, décrit comme un gynécologue de renommée internationale, estime que celles-ci devraient avoir droit à "un à trois jours chaque mois" de congés-règles, de vrais congés payés, différents des arrêts maladie. Et que cela boosterait leur motivation et leur productivité. Cela existe dans certains pays d'Asie comme le Japon et l'Indonésie, dit l'article.
L'idée a fait sortir de ses gonds la journaliste du Telegraph Claire Cohen. "La solution face aux crampes d'estomac, ce n'est pas de forcer la moitié de la population à se cacher chez elle (...) Nous n'avons pas besoin que de 'gentils' patrons nous disent avec condescendance de nous reposer. Ce dont nous avons besoin, c'est de démystifier les règles, pas d'en faire une chose qui rendrait la femme apparemment plus vulnérable, sale ou incapable de bien faire son travail."
"Certaines femmes souffrent vraiment pendant leurs règles. Aller travailler est un combat et elles se sentent nulles. Difficile alors de ressentir de la fierté dans son travail et d'être aussi efficace." Ces propos du professeur Gedis Grudzinskas, rapportés mercredi par le MailOnline, ont relancé outre-Manche le débat sur l'opportunité d'accorder des congés payés spéciaux aux femmes souffrant de douleurs menstruelles.
Incapable de faire son travail ?
Gedis Grudzinskas, décrit comme un gynécologue de renommée internationale, estime que celles-ci devraient avoir droit à "un à trois jours chaque mois" de congés-règles, de vrais congés payés, différents des arrêts maladie. Et que cela boosterait leur motivation et leur productivité. Cela existe dans certains pays d'Asie comme le Japon et l'Indonésie, dit l'article.
L'idée a fait sortir de ses gonds la journaliste du Telegraph Claire Cohen. "La solution face aux crampes d'estomac, ce n'est pas de forcer la moitié de la population à se cacher chez elle (...) Nous n'avons pas besoin que de 'gentils' patrons nous disent avec condescendance de nous reposer. Ce dont nous avons besoin, c'est de démystifier les règles, pas d'en faire une chose qui rendrait la femme apparemment plus vulnérable, sale ou incapable de bien faire son travail."