Le conseil et l'audit recrutent

mam80

la rose et le réséda
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Les indicateurs sont de nouveau au vert: PwC, Mazars, Deloitte, EY, Kurt Salmon, Bernard Julhiet embauchent des jeunes dipômés et des cadres confirmés, à des niveaux comparables à 2012.

Le marché de l'audit et du conseil repart. Dans l'audit, le cabinet Mazars prévoit 500 embauches en CDI. PwC annonce plus de 1200 recrutements dont 550 dans l'audit pour l'année fiscale 2014-2015, soit un retour au niveau de 2012. EY table sur 850 embauches (dont 700 débutants) plus 700 stagiaires.

Deloitte vise un millier de recrutements en CDI dont une large part dans l'audit. Il annonce parallèlement une année 2013-2014 record, en augmentation sur toutes ses activités.

«Dans l'audit, les jeunes diplômés sont recherchés quelle que soit la conjoncture, mais ce n'est pas le cas des cadres expérimentés. Pour ces derniers, la reprise a eu lieu en septembre, avec le retour du turnover qui avait quasiment disparu depuis 2 ans», analyse Marlène Ribeiro, directeur senior au sein du cabinet de recrutement Michael Page.

Dans le conseil, le redémarrage date du début de l'année. «Le conseil en management et en systèmes d'information est franchement reparti, pour des missions de transformation, de réorganisation, de mise en place de nouveaux systèmes avec de forts besoins en data managers, en spécialistes sécurité», précise Marlène Ribeiro. Alain Thibault, PDG du groupe Bernard Julhiet, partage son avis.
Le cabinet de conseil en ressources humaines prévoit une croissance de 10 % à 15 % cette année. Son chiffre d'affaires avoisinera les 27 millions d'euros. Il engagera 70 à 80 personnes, soit plus du double par rapport à l'année dernière. «Nous n'avons jamais connu une situation aussi favorable, affirme Alain Thibault.
La concurrence est dure, le marché difficile, mais nous sommes positionnés sur le créneau porteur de la conduite du changement et ses implications au niveau humain.»

Kurt Salmon vise les 150 recrutements en 2015. «Il faut remonter à 2010-2011 pour retrouver de telles prévisions», constate Lafita Boutourach, directrice des ressources humaines de Kurt Salmon.
Le cabinet de conseil en management réalise des missions pour la grande distribution, l'industrie pharmaceutique, le transport, les banques. «Après avoir gelé des projets ces dernières années, les sociétés ne peuvent plus différer», explique-t-elle.

«Besoins énormes»
«La banque-assurance, l'énergie, la santé ont des besoins énormes, car ce sont trois secteurs sur lesquels pèsent des obligations réglementaires», observe Jean-Marc Mickeler, associé directeur des ressources humaines chez Deloitte France.

Les cadres confirmés et les jeunes diplômés sont très appréciés. Le Syntec conseil en management, une organisation professionnelle qui rassemble des sociétés comptant aussi bien 5 consultants que plusieurs milliers de collaborateurs, évalue à plus de 3000 le nombre de jeunes diplômés engagés chaque année par des cabinets de conseil en management et en stratégie.

Il est le premier recruteur de jeunes diplômés de grandes écoles selon le syndicat de la profession qui vient de lancer un challenge du conseil pour mieux se faire connaître des étudiants.

Les cabinets recherchent des têtes bien faites, des diplômés ayant une expérience de l'international et une forte capacité d'adaptation.

Ces profils sont difficiles à trouver et à attirer, témoigne Alain Thibault, qui est de plus en plus sollicité pour accompagner ses clients à l'étranger.

Les cabinets de conseil se développent et se diversifient. Cette stratégie est nécessaire car la régulation européenne va imposer aux entreprises une rotation des auditeurs à partir de 2016.
Deloitte a ainsi acquis deux cabinets de conseil, Monitor et Bio Intelligence service. EY a racheté Greenwich Consulting l'année dernière et PwC le cabinet Booz & Company (devenu Strategy&) dont il va étoffer les équipes. «2014 a été le début de la reprise, conclut Marlène Ribeiro. Nous pensons qu'elle devrait être beaucoup plus marquée en 2015».

Solucom prévoit d'engager 550 personnes d'ici à 2015

Les dirigeants de Solucom affichent leurs ambitions. Ils veulent devenir le premier cabinet de conseil indépendant en France. Ils multiplient les acquisitions. Le spécialiste du conseil en systèmes d'information, qui emploie 1300 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 141,6 millions d'euros, rachète deux cabinets de conseil en organisation et management en 2013. Il acquiert Lumens, un spécialiste de la fonction ressources humaines et de la transformation d'entreprise en 2013. Il s'est rapproché de Trend Consultants, spécialisé dans la banque de détail, au début de l'année.

«C'est une manière de maintenir notre dynamique de croissance, de garder notre indépendance, de faire tomber les barrières entre les technologies de l'information et le conseil en management», explique Laure Michel, responsable du recrutement chez Solucom.

En 2011, la société recrutait 10 % de jeunes diplômés issus d'écoles de management.
Elle en embauche aujourd'hui 30 %.
Elle s'entoure également davantage de collaborateurs expérimentés: 25 % contre 15 % il y a trois ans. Cette année, Solucom devrait engager 200 à 250 personnes et prévoit 250 à 300 recrutements en 2015.

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le figaro

mam
 

origami

Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ?
VIB
ils ont des conventions collectives, comme toutes les professions

mam
Les conventions disent n'importe quoi, ils te foutent juste dans une case.

Quand tu vois en entreprise que tu bosse plus qu'un collègue, que tu es plus productif et que en plus tu dois l'aider a faire son boulot et que tu es payé moins que lui a cause de l'ancienneté ou du diplome, c'est purement du foutage de gueule.

En France, le système est juste mal foutu, les informaticiens sont payés au rabais alors qu'ils sont vendus une fortune aux clients.
Si tu compare les salaires France vs USA pour le même job, tu verra que l'écart des salaires est énorme.
 

mam80

la rose et le réséda
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Les conventions disent n'importe quoi, ils te foutent juste dans une case.

Quand tu vois en entreprise que tu bosse plus qu'un collègue, que tu es plus productif et que en plus tu dois l'aider a faire son boulot et que tu es payé moins que lui a cause de l'ancienneté ou du diplome, c'est purement du foutage de gueule.

En France, le système est juste mal foutu, les informaticiens sont payés au rabais alors qu'ils sont vendus une fortune aux clients.
Si tu compare les salaires France vs USA pour le même job, tu verra que l'écart des salaires est énorme.

c'est valable ds toutes les professions, tu sais
c'est dommage, en effet

mam
 
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