Haut conseil à l'égalité : «le viol est un phénomène massif»

Dans un rapport dévoilé aujourd'hui, le Haut Conseil à l'égalité livre un constat accablant. Sa présidente, Danielle Bousquet, explique pourquoi et comment lutter contre cette « tolérance sociale ».

Face aux viols et aux agressions sexuelles règne encore « une grande tolérance sociale », dénonce le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE). L'avis rendu aujourd'hui par cette instance consultative indépendante sonne comme un avertissement. De la mise en place d'un véritable réseau d'accompagnement des victimes à la refonte de dispositions du Code pénal, son rapport, que nous dévoilons aujourd'hui, émet une batterie de recommandations*.


Leur but : permettre « une meilleure condamnation sociétale et judiciaire », souligne la présidente du HCE, Danielle Bousquet. L'ancienne députée (PS) appelle à l'organisation d'une grande campagne gouvernementale de sensibilisation sur le viol, la première à ce niveau, qui pourrait être lancée dès la fin novembre. Entretien.


Une grande campagne contre le viol : pourquoi ?
Danielle Bousquet.Parce qu'on n'a pas encore, en France, pris conscience que le viol est un crime, grave, passible de la cour d'assises, et pas un fait divers. Le viol est un phénomène massif, une violence des hommes sur les femmes (NDLR : 98,2 % des victimes sont des femmes), qui touche quelque 84 000 d'entre elles chaque année. Mais seulement une femme victime sur dix porte plainte. Face à cela, il faut accélérer la mobilisation. Une campagne de sensibilisation s'impose : nous espérons que cette proposition sera au cœur du Ve plan de lutte contre les violences faites aux femmes, qui doit être lancé le 25 novembre.



« Tolérance sociale » voire imprégnation d'une « culture des violeurs », dénonce votre rapport. Le regard de la société n'a-t-il pas évolué ?
Non, il n'a pas évolué, pas assez. Lorsqu'une affaire concerne une personnalité publique importante, l'émotion est vive et cela contribue à aiguiser les consciences. Mais au quotidien, la façon de présenter les agresseurs, dans les médias ou certaines publicités, démontre qu'il règne encore une grande tolérance à leur égard. L'homme qui s'en est pris à une adolescente reste « un bon père de famille », qui aurait simplement « fauté ». Et la pseudo-responsabilité de la victime mise en avant : la gamine avait une jupe trop courte ou n'aurait pas dû se trouver là si tard...
 
Suite ...............
L'accompagnement des victimes a-t-il progressé ?En matière de formation des professionnels de santé, des progrès indiscutables ont été faits : 513 référents « violences faites aux femmes » ont été nommés dans les services d'urgences des hôpitaux. La création d'un réseau de centres d'accueil d'urgence des victimes de violences sexuelles relève d'une obligation pour la France, au titre d'une convention du Conseil de l'Europe ratifiée il y a deux ans. Il faut donc aller plus loin, en s'inspirant de l'expérience de la cellule d'accueil d'urgence des victimes d'agressions du CHU de Bordeaux : les victimes peuvent y accéder en direct, c'est-à-dire sans dépôt de plainte préalable. Du coup, parce qu'elles sont mieux accompagnées, elles portent davantage plainte — jusqu'à trois fois plus.

Cela permet donc à la fois de les aider à se reconstruire et un traitement judiciaire à la hauteur du crime.Cinq de vos recommandations concernent le traitement judiciaire. N'est-il pas adapté ?Le HCE s'est penché sur la jurisprudence et considère qu'il faut rendre le droit plus explicite et pédagogique. Nous proposons de renforcer la définition du viol et des agressions sexuelles, en précisant, dans le Code pénal, les termes de « violence, contrainte, menace ou surprise ». La justice doit aussi mieux protéger les mineurs victimes : nous préconisons qu'il y ait, comme en Espagne ou en Angleterre, un seuil d'âge — 13 ans — en deçà duquel le non-consentement est présumé. Enfin, nous pensons qu'il faudrait cesser, même si les cours d'assises sont débordées, de « correctionnaliser » les viols. Les juger comme des délits revient, là encore, à atténuer la responsabilité de l'agresseur.
 
Pourquoi si peu de plaintes ?

Au bout du fil, souvent, ces voix en détresse soupirent : « C'est la première fois que quelqu'un me croit... » En trente ans, le numéro d'écoute Viols Femmes Informations (0.800.05.95.95) a proposé un soutien anonyme et gratuit à 51 000 victimes de violences sexuelles, dont 93 % de femmes*. Si cet appel peut servir de premier pas vers d'autres démarches, une plainte en justice se révèle souvent impossible : « Les faits dénoncés par ces personnes sont prescrits dans 20 % des cas », constate le docteur Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), qui gère la ligne. « Dans le viol, la parole est le premier tabou », souligne cette médecin gynécologue, qui partage l'analyse du Haut Conseil à l'égalité.


Elle cite l'exemple d'une femme, employée dans une crèche, dont le violeur venait chaque matin s'asseoir en face d'elle dans le bus. D'une autre, âgée de 80 ans, violée par son patron à 18 ans « sur le coin d'un bureau » : « Ça a gâché ma vie. Je n'ai jamais pu en parler », a-t-elle confié. « Dans 90 % des cas, le violeur est un proche : le bon mari, le collègue sympa... Avec la crainte de ne pas être entendue et parfois les menaces, cette proximité maintient encore plus la victime dans la terreur », explique le docteur Piet.
 
Le procès, une étape clé

« Les victimes de viol, souvent, ne portent pas plainte parce qu'elles éprouvent un sentiment de honte et de culpabilité et s'enferment dans cet état. Les accompagner demande une écoute et une disponibilité particulières », confirme Me Martine Moscovici, avocate, qui a parfois conduit elle- même des personnes jusqu'à la porte du commissariat. « Cela se joue dès l'accueil : s'il n'est pas bienveillant, si elles craignent un manque de confidentialité, elles renoncent... Or, plus tôt une plainte est déposée, plus les preuves éventuelles vont pouvoir être recueillies », souligne-t-elle. Le procès pénal est, pour celles qui parviennent jusque-là, une étape clé, qu'il se déroule aux assises ou en correctionnelle. « Cela leur permet de tourner la page d'un parcours douloureux. Non pas d'oublier, mais de vivre avec. »


* 0.800.05.95.95. Du lundi au vendredi, 10 heures-19 heures. www.cfcv.asso.fr.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
<les victimes peuvent y accéder en direct, c'est-à-dire sans dépôt de plainte préalable>

c'est nouveau
et ça change tout

mam
 
C'est du catastrophisme de féministes. D'ailleurs, on ne parle que de femmes. Il y a aussi des hommes qui se font violer. :confused:

La réalité est toute autre que celle dépeinte par cette entité qui ne sert à rien, et heureusement.

Aider les victimes qui ne portent pas plainte, faire de la pub en ce sens pour les stimuler, les accompagner, les soutenir psychologiquement, faire des actions de sensibilisation (notamment pour la conservation des preuves)... oui ce serait super bien, mais une réforme n'est pas nécessaire.
Quant à la présomption de non consentement en dessous de 13 ans, c'est de la folie.

Pour la présupposée correctionnalisation du viol, il faut arrêter la désinformation et le misérabilisme. C'est là toute la différence entre l'agression sexuelle (délit) et le viol (crime).

Mais bon, je ne suis pas étonnée, c'est une mentalité bien de chez nous de travestir la réalité et d'exciter le peuple.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Dans un rapport dévoilé aujourd'hui, le Haut Conseil à l'égalité livre un constat accablant. Sa présidente, Danielle Bousquet, explique pourquoi et comment lutter contre cette « tolérance sociale ».

Face aux viols et aux agressions sexuelles règne encore « une grande tolérance sociale », dénonce le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE). […]
Le féminisme est une idéologie aveugle. Il n’y a aucune tolérance sociale à l’égard du viol, pas ailleurs que dans les fantasmes des féministes (et quand on sait qu’être féministe est une obligation implicite dans la fonction publique …). C’est au point où le viol est considéré comme la pire chose qui puisse arriver à une femme (tout en étant jugé normal pour un homme, sans compter que tout et n’importe est pris pour un viol dans leurs esprits malades), même au delà de perdre une jambe dans un accident. C’est au point où la présomption d’innocence n’existe pas pour ce crime. Au point où si on veut faire buzzer un article sur le web, une des recettes, et d’y ajouter une histoire de viol.

Ce sujet tombe bien si je peux dire, il est une illustration de ce que les féministes appellent « la culture du viol » ou “rape culture”. Un mythe démonté périodiquement, mais elles insistent.

[…]. Le viol est un phénomène massif, une violence des hommes sur les femmes (NDLR : 98,2 % des victimes sont des femmes), qui touche quelque 84 000 d'entre elles chaque année. […]
Les hommes violés ne sont déjà pas pris au sérieux (c’est courant dans les prisons, et des gens ici même applaudissent quand ça arrive). Il faut comparer ce qui est comparable … Ensuite, je suis sûr que c’est une des raisons (pas la seule) pour lesquelles les féministes sont autant hystériques sur ce sujet, parce que ça va dans le sens de leur idéologie « hommes coupables, femmes victimes », cette même idéologie qui fait qu’elles sont muettes sur les femmes auteurs de violence conjugales et qu’on ne voit jamais les femmes présentées comme coupables sur les affiches de prévention de la violence conjugale.

C’est la même logique que les lepénistes qui choisissent un délit spécifique, comme être sans papier, pour faire dire que les immigrés sont plus délinquants que les autres, en taisant soigneusement ce qu’il en est de la délinquance en général.

Les féministes ne sont pas contre le viol (pas plus qu’elles ne sont contre la violence conjugale), elles le savoure et n’en ont jamais assez. Elles devraient aller consulter (et pas chez une psy féministe).

Une bonne raison de ne plus vouloir du PS.

C’est le moment de ressortir cette reformulation de Paula Wright (une reformulation dans laquelle elle critique un mythe féministe) :

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Pièces jointes

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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
C'est du catastrophisme de féministes. D'ailleurs, on ne parle que de femmes. Il y a aussi des hommes qui se font violer. :confused:

La réalité est toute autre que celle dépeinte par cette entité qui ne sert à rien, et heureusement.

[…]
Cette entité ne sert pas totalement à rien, elle sert à enraciner les dogmes féministes dans l’administration, la politique et la loi.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
C'est du catastrophisme de féministes. D'ailleurs, on ne parle que de femmes. Il y a aussi des hommes qui se font violer.

Ce que tu dis là me fait penser aux gens qui parlent de racisme anti-blanc ou d'hommes battus, un truc pour mettre tout le monde dans le même sac alors que les victimes respectivement de viol, de racisme ou de violences conjugales sont en quasi-totalité respectivement, des femmes, des non-blancs, des femmes.

Cite-moi le dernier cas d'homme qui s'est fait violer par une femme ;)
 
Ce que tu dis là me fait penser aux gens qui parlent de racisme anti-blanc ou d'hommes battus, un truc pour mettre tout le monde dans le même sac alors que les victimes respectivement de viol, de racisme ou de violences conjugales sont en quasi-totalité respectivement, des femmes, des non-blancs, des femmes.

Cite-moi le dernier cas d'homme qui s'est fait violer par une femme ;)

Ah parce qu'il y a plus de victimes femmes, on ne devrait que parler des femmes? Les autres, on s'en tape!

Surtout que c'est le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) qui s'exprime, c'est encore plus dramatique.

L'égalité, c'est ne pas discriminer.

Quand on parle de viols d'hommes, les agresseurs sont des hommes. Ce ne sont pas des anecdotes, surtout en univers carcéral.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
C'est du catastrophisme de féministes. D'ailleurs, on ne parle que de femmes. Il y a aussi des hommes qui se font violer. :confused:

La réalité est toute autre que celle dépeinte par cette entité qui ne sert à rien, et heureusement.

Aider les victimes qui ne portent pas plainte, faire de la pub en ce sens pour les stimuler, les accompagner, les soutenir psychologiquement, faire des actions de sensibilisation (notamment pour la conservation des preuves)... oui ce serait super bien, mais une réforme n'est pas nécessaire.
Quant à la présomption de non consentement en dessous de 13 ans, c'est de la folie.

Pour la présupposée correctionnalisation du viol, il faut arrêter la désinformation et le misérabilisme. C'est là toute la différence entre l'agression sexuelle (délit) et le viol (crime).

Mais bon, je ne suis pas étonnée, c'est une mentalité bien de chez nous de travestir la réalité et d'exciter le peuple.

L'article ne dit pas que le viol est un délit mais que c'est un crime correctionnalisable, l'article dit juste que c'est scandaleux et qu'on ne doit pas permettre de le correctionaliser, il n'y'a aucune désinformation. Rien que pour ça il faudrait une réforme.
Pour créer des centres d'accompagnements, il faudrait aussi une réforme.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Ah parce qu'il y a plus de victimes femmes, on ne devrait que parler des femmes? Les autres, on s'en tape!

Surtout que c'est le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) qui s'exprime, c'est encore plus dramatique.

L'égalité, c'est ne pas discriminer.

Quand on parle de viols d'hommes, les agresseurs sont des hommes. Ce ne sont pas des anecdotes, surtout en univers carcéral.

L'égalité, ce n'est pas discriminer, ce n'est pas non plus traiter de la même manière quelqu'un qui a deux jambes et quelqu'un qui n'en a qu'une, quelqu'un qui n'est pas fragilisé et quelqu'un qui l'est.
Qui a dit de passer sous silence les autres victimes, on demande juste de pouvoir parler des victimes massives et principales sans qu'on nous fasse un procès au nom des autres types de victimes que soi-disant on oublierait. Le viol est une inquétude principalement féminine c'est un fait.
Le viol d'homme je me doute que c'est majoritairement en millieu carcéral par d'autres autres, c'est le souci numéro un quand on pense au problème de la sécurité des détenus, et ça demande une politique carcérale particulière, ici on traite du viol en général.
 
L'article ne dit pas que le viol est un délit mais que c'est un crime correctionnalisable, l'article dit juste que c'est scandaleux et qu'on ne doit pas permettre de le correctionaliser, il n'y'a aucune désinformation. Rien que pour ça il faudrait une réforme.
Pour créer des centres d'accompagnements, il faudrait aussi une réforme.

Je t'explique. En France, nous ne faisons pas juger des crimes par des tribunaux correctionnels.

Chaque juridiction a une compétence. Le tribunal correctionnel, c'est le délit. La Cour d'Assises, c'est le crime.

Si ce sont les tribunaux correctionnels qui sont sollicités c'est juste parce que les affaires sont des agressions sexuelles (délits), et non des viols (crimes).

Donc oui c'est de la désinformation pour faire peur.

Il n'y a pas besoin de réformes. On a déjà tout ce qu'il faut!

Pour l'accompagnement, pas besoin de réformes non plus. On ne manque pas d'associations qui bénéficient de subventions publiques. Il suffit juste de voir cela avec elles.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Les féministes ne sont pas contre le viol (pas plus qu’elles ne sont contre la violence conjugale), elles le savoure et n’en ont jamais assez. Elles devraient aller consulter (et pas chez une psy féministe).

Là tu vas trop loin, aucune femme ne savoure le viol ou la violence conjuguale, qu'elle qu'elle soit, même si tu parles de politique, c'est juste honteux d'écrire ça.
C’est au point où le viol est considéré comme la pire chose qui puisse arriver à une femme (tout en étant jugé normal pour un homme, sans compter que tout et n’importe est pris pour un viol dans leurs esprits malades), même au delà de perdre une jambe dans un accident

:confused::confused:
Parce que tu crois que ce n'est pas un peu justifié de considérer qu'un acte de torture mental et physique est la pire chose qui puisse arriver à une femme ???????????????????????????
Je rigolais tu n'étais pas allé trop loin avant, c'est là que tu vas trop loin, ça en dit long sur ta misérable mentalité, c'st le grand "dérapage", les masques tombent !

De toute façon toi tu as un vrai problème avec les femmes je te l'ai déjà dit, c'est assez ironique et révélateur que le seul qui haïsse vraiment les femmes ici sur un forum communautaire avec bcp de musulmans, ce soit toi finalement, un beau pied de nez contre les clichés. C'est le seul aspect positif que je vois à chaque lecture que je fais d'un de tes malheureux posts sur les femmes.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Je t'explique. En France, nous ne faisons pas juger des crimes par des tribunaux correctionnels.

Chaque juridiction a une compétence. Le tribunal correctionnel, c'est le délit. La Cour d'Assises, c'est le crime.

Si ce sont les tribunaux correctionnels qui sont sollicités c'est juste parce que les affaires sont des agressions sexuelles (délits), et non des viols (crimes).

Donc oui c'est de la désinformation pour faire peur.

Il n'y a pas besoin de réformes. On a déjà tout ce qu'il faut!

Pour l'accompagnement, pas besoin de réformes non plus. On ne manque pas d'associations qui bénéficient de subventions publiques. Il suffit juste de voir cela avec elles.

Merci Kaiserin mais je sais comment ça marche un minimum le système judiciaire, et c'est toi qui n'as pas compris.
La correctionnelle permet à des CRIMES, devant donc être jugés par la cour d'assises, d'être jugés par le tribunal correctionnel C'est un dispositif particulier qui est prévu et pas qu'en France et ça a pour but de désengorger certains tribunaux.
En Belgique par exemple, on le fait pour des "petits crimes". En France, on le fait même pour des viols. Voila ce que l'article dénonce.

C'est écrit en toutes lettres, "CORRECTIONNALISABLE", et le viol est un crime correctionnalisable ce qui amène son jugement à être renvoyé devant un tribunal correctionnel, ne me fais pas croire que tu ne sais pas que la correctionnalisation existe s'il te plaît. http://www.farapej.fr/Documents/Fiches/58.pdf
 
L'égalité, ce n'est pas discriminer, ce n'est pas non plus traiter de la même manière quelqu'un qui a deux jambes et quelqu'un qui n'en a qu'une, quelqu'un qui n'est pas fragilisé et quelqu'un qui l'est.
Qui a dit de passer sous silence les autres victimes, on demande juste de pouvoir parler des victimes massives et principales sans qu'on nous fasse un procès au nom des autres types de victimes que soi-disant on oublierait. Le viol est une inquétude principalement féminine c'est un fait.
Le viol d'homme je me doute que c'est majoritairement en millieu carcéral par d'autres autres, c'est le souci numéro un quand on pense au problème de la sécurité des détenus, et ça demande une politique carcérale particulière, ici on traite du viol en général.

Avec cette attitude, on est dans le déni de victimes et on permet aussi d'alimenter certaines discriminations.

Je suis convaincue que c'est à cause de ce "sur-protectionnisme" féminin (toujours de pauvres victimes) qu'on peut crever pour voir beaucoup de femmes à des postes stratégiques.

Les viols d'hommes, hors milieu carcéral, cela existe aussi.

J'ai beau être une femme, cela me débecte ces délires de toujours nier les autres et de pointer les pauvres femmes victimes. Tu sais très bien que lorsqu'on se concentre sur certaines victimes, on oublie les autres.
On le voit bien pour les violences conjugales faites aux hommes, loin d'être de l'anecdote!
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Avec cette attitude, on est dans le déni de victimes et on permet aussi d'alimenter certaines discriminations.

Je suis convaincue que c'est à cause de ce "sur-protectionnisme" féminin (toujours de pauvres victimes) qu'on peut crever pour voir beaucoup de femmes à des postes stratégiques.

Les viols d'hommes, hors milieu carcéral, cela existe aussi.

J'ai beau être une femme, cela me débecte ces délires de toujours nier les autres et de pointer les pauvres femmes victimes. Tu sais très bien que lorsqu'on se concentre sur certaines victimes, on oublie les autres.
On le voit bien pour les violences conjugales faites aux hommes, loin d'être de l'anecdote!

Oui bref tu as le même raisonnement que ceux qui parlent de racisme anti-blancs.
L'écrasante majorité des victimes de viols et de violences conjuguales sont des femmes, victimes d'hommes. Ca ne me fait pas plaisir, c'est un fait. Normal d'en prendre en compte quand on veut lutter contre le phénomène. Je ne vois pas l'intérêt de vouloir insinuer qu'on a tort de parler surtout de femmes quand un crime concerne surtout les femmes.

Voila, et maintenant c'est la faute des femmes si elles ne sont pas présente à des posts stratégiques, elles sont trop fméinistes ces tartes. Sérieusement Kaiserin, reprenons-nous.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ce que tu dis là me fait penser aux gens qui parlent de racisme anti-blanc ou d'hommes battus, un truc pour mettre tout le monde dans le même sac alors que les victimes respectivement de viol, de racisme ou de violences conjugales sont en quasi-totalité respectivement, des femmes, des non-blancs, des femmes.

Cite-moi le dernier cas d'homme qui s'est fait violer par une femme ;)
Elle tombe bien ta remarque, parce qu’il y a effectivement une manipulation aussi avec ça, et comme par hasard, on retrouve les mêmes (qui s’appellent SJW, pour Social Justice Warriors, qui comptent les féministes) qui tiennent ce discours : All Lives Matter = raciste, et tenir compte des responsabilités féminines dans la violence = machiste.

Sur cette manipulation, j’avais posté ça : Etats-unis : un nouveau meurtre d'homme noir par des policiers blancs suscite l'indignation — message № 138. Là aussi, une grande partie de la réalité est masquée à fin de coller à une idéologie.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Cite-moi le dernier cas d'homme qui s'est fait violer par une femme ;)
Tu confirme ce que je dis (et que beaucoup d’antiféministes disent) : les féministes ne sont pas contre le viol, sinon elles ne feraient pas des distinctions pour exclure des victimes. La même chose avec la violence conjugale, les féministes ne sont pas contre la violence conjugale, puisqu’elles ne la condamnent que une fois sur deux.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L'article ne dit pas que le viol est un délit mais que c'est un crime correctionnalisable, l'article dit juste que c'est scandaleux et qu'on ne doit pas permettre de le correctionaliser, il n'y'a aucune désinformation. Rien que pour ça il faudrait une réforme.
Pour créer des centres d'accompagnements, il faudrait aussi une réforme.
Les circonstances, peuvent aboutir à la qualification de crime. Là ça touche encore une autre question : les féministes souhaiteraient que les victimes de viol ne s’en remettent jamais.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L'égalité, ce n'est pas discriminer, ce n'est pas non plus traiter de la même manière quelqu'un qui a deux jambes et quelqu'un qui n'en a qu'une, quelqu'un qui n'est pas fragilisé et quelqu'un qui l'est.
Qui a dit de passer sous silence les autres victimes, on demande juste de pouvoir parler des victimes massives et principales sans qu'on nous fasse un procès au nom des autres types de victimes que soi-disant on oublierait. Le viol est une inquétude principalement féminine c'est un fait.
Le viol d'homme je me doute que c'est majoritairement en millieu carcéral par d'autres autres, c'est le souci numéro un quand on pense au problème de la sécurité des détenus, et ça demande une politique carcérale particulière, ici on traite du viol en général.
Tu peux définir « massives » ? Je préfère inviter à rendre précis les termes vagues et racoleurs, surtout connaissant la propension du féminisme à gonfler ces chiffres. Elles ont été jusqu’à prétendre qu’une étudiante sur quatre sera violée sur son campus au cours de ses études.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je t'explique. En France, nous ne faisons pas juger des crimes par des tribunaux correctionnels.

Chaque juridiction a une compétence. Le tribunal correctionnel, c'est le délit. La Cour d'Assises, c'est le crime.

Si ce sont les tribunaux correctionnels qui sont sollicités c'est juste parce que les affaires sont des agressions sexuelles (délits), et non des viols (crimes).

Donc oui c'est de la désinformation pour faire peur.

Il n'y a pas besoin de réformes. On a déjà tout ce qu'il faut!

Pour l'accompagnement, pas besoin de réformes non plus. On ne manque pas d'associations qui bénéficient de subventions publiques. Il suffit juste de voir cela avec elles.
Justement, les féministes veulent étendre la définition du viol. Pour les féministes (et ça a été dit sur ce forum, je m’en souviens), un regard non‑sollicité « c’est comme un viol » ou « c’est un viol ».
 

Hibou57

Comme-même (tm)
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Là tu vas trop loin, aucune femme ne savoure le viol ou la violence conjuguale, qu'elle qu'elle soit, même si tu parles de politique, c'est juste honteux d'écrire ça.
[…]
J’ai dit « les féministes ». Et oui, les féministes se moquent des victimes, seul compte l’idéologie.

Ça va me prendre du temps, mais je vais retrouver plus tard un témoignage d’une victime de viol. Elle parle de comment les féministes ne respectent pas les victimes.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
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Oui bref tu as le même raisonnement que ceux qui parlent de racisme anti-blancs.
L'écrasante majorité des victimes de viols et de violences conjuguales sont des femmes, victimes d'hommes. […]
Non, dans un cas sur deux, la violence conjugale, c’est un homme victime d’une femme. Mais le dogme féministe ne veut pas en entendre parler. Et ce dogme s’est incrusté partout.

Pour les viols, il faudrait que je retrouve, mais pas besoin d’aller loin, ici même, des gens promettent régulièrement en se réjouissant, que un tel ou un tel se fera violé en prison et applaudissent. Et les féministes ne sont pas les dernières. Actuellement, s’il y a une banalisation du viol, c’est chez les féministes qu’on la trouve.
 
Merci Kaiserin mais je sais comment ça marche un minimum le système judiciaire, et c'est toi qui n'as pas compris.
La correctionnelle permet à des CRIMES, devant donc être jugés par la cour d'assises, d'être jugés par le tribunal correctionnel C'est un dispositif particulier qui est prévu et pas qu'en France et ça a pour but de désengorger certains tribunaux.
En Belgique par exemple, on le fait pour des "petits crimes". En France, on le fait même pour des viols. Voila ce que l'article dénonce.

C'est écrit en toutes lettres, "CORRECTIONNALISABLE", et le viol est un crime correctionnalisable ce qui amène son jugement à être renvoyé devant un tribunal correctionnel, ne me fais pas croire que tu ne sais pas que la correctionnalisation existe s'il te plaît. http://www.farapej.fr/Documents/Fiches/58.pdf

Ce n'est pas le jugement du viol qui est renvoyé devant un tribunal correctionnel, mais d'une agression sexuelle.

C'est la qualification des faits qui détermine si on est face à un viol ou une agression sexuelle. Face à une insuffisance d'éléments, il est bien évidemment possible que les poursuites soient engagées sur une agression sexuelle et non un viol.
Mais c'est le "jeu" de notre système. Heureusement que l'on engage des poursuites sur des éléments.

On a l'habitude avec ces entités qui aiment à taper sur la justice et les magistrats, juste pour faire parler d'elles.

C'est cyclique. Le viol est un de leur sujet préféré. On nous casse les pieds depuis des années avec le sujet.
 
Oui bref tu as le même raisonnement que ceux qui parlent de racisme anti-blancs.
L'écrasante majorité des victimes de viols et de violences conjuguales sont des femmes, victimes d'hommes. Ca ne me fait pas plaisir, c'est un fait. Normal d'en prendre en compte quand on veut lutter contre le phénomène. Je ne vois pas l'intérêt de vouloir insinuer qu'on a tort de parler surtout de femmes quand un crime concerne surtout les femmes.

Voila, et maintenant c'est la faute des femmes si elles ne sont pas présente à des posts stratégiques, elles sont trop fméinistes ces tartes. Sérieusement Kaiserin, reprenons-nous.

Je ne suis pas non plus pour distinguer les racismes. Que l'on parle d'antisémitisme d'un côté et de racisme de l'autre me dérange. J'imagine que toi aussi.
Que l'on vienne insister avec une nouvelle distinction de racisme anti-blancs me dérange aussi.

La lutte, c'est contre LE racisme et pas UN racisme.

Quant aux hommes battus, ce n'est pas marginal, ceci d'autant plus qu'on sait bien que beaucoup d'hommes se taisent car c'est la honte pour un homme, vu nos mentalités étriquées.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs...dre-une-realite-meconnue_4613224_4355770.html
Si j'étais un homme battu, je me sentirais nié. On ne parle que de violences faites aux femmes, à croire qu'il est trop dur de parler de violences conjugales.

Sincèrement, je suis convaincue que cette propension à toujours faire passer les femmes pour des victimes contribue à ce qu'on leur attribue des caractéristiques, en totale contrariété avec l'occupation de certains postes. On va voir la femme comme trop émotive, comme n'ayant pas les épaules...

Les féministes m'agacent profondément. Je trouve qu'elles apportent plus de mal que de bien. Elles alimentent ce formatage des sexes, qui est nocif pour une société égalitaire.
 
Dernière édition:
Tu confirme ce que je dis (et que beaucoup d’antiféministes disent) : les féministes ne sont pas contre le viol, sinon elles ne feraient pas des distinctions pour exclure des victimes. La même chose avec la violence conjugale, les féministes ne sont pas contre la violence conjugale, puisqu’elles ne la condamnent que une fois sur deux.

Tu divagues là Hibou.

Je ne les aime pas. Mais c'est grave ce que tu dis.

Ce sont juste des opportunistes qui instrumentalisent certains faits. C'est toujours plus vendeur de faire des luttes pour des victimes femmes, dans une société où l'égalité hommes/femmes est un doux rêve.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Tu divagues là Hibou.

Je ne les aime pas. Mais c'est grave ce que tu dis.

Ce sont juste des opportunistes qui instrumentalisent certains faits. C'est toujours plus vendeur de faire des luttes pour des victimes femmes, dans une société où l'égalité hommes/femmes est un doux rêve.
Je ne divague pas : être contre ou pour un crime selon qui est la victime, ce n’est pas être contre un crime.

Soit on condamne, soit on condamne seulement dans certains cas, ce qui n’est pas réellement condamner.

Ça vaut pour la violence conjugale aussi. Les féministes ne sont pas contre la violence conjugale, puisqu’elles ne la condamnent que une fois sur deux.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Je ne divague pas : être contre ou pour un crime selon qui est la victime, ce n’est pas être contre un crime.

Soit on condamne, soit on condamne seulement dans certains cas, ce qui n’est pas réellement condamner.

Ça vaut pour la violence conjugale aussi. Les féministes ne sont pas contre la violence conjugale, puisqu’elles ne la condamnent que une fois sur deux.
Salam Hibou,
T'es en forme :cool:

PS: c'est ironique, tu racontes n'importe quoi :mignon:
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Justement, les féministes veulent étendre la définition du viol. Pour les féministes (et ça a été dit sur ce forum, je m’en souviens), un regard non‑sollicité « c’est comme un viol » ou « c’est un viol ».
Une illustration (je continue à chercher le témoignage que je voulais poster) :

151156
 

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Je ne divague pas : être contre ou pour un crime selon qui est la victime, ce n’est pas être contre un crime.

Soit on condamne, soit on condamne seulement dans certains cas, ce qui n’est pas réellement condamner.

Ça vaut pour la violence conjugale aussi. Les féministes ne sont pas contre la violence conjugale, puisqu’elles ne la condamnent que une fois sur deux.

Le fait qu'elles nient certaines victimes ne signifie qu'elles sont pour les crimes dont elles sont victimes.
C'est du déni, certes. Mais rien de plus.
C'est juste que cela "frappe" plus de lutter pour les femmes victimes, et que c'est plus simple. Elles ont tout à y gagner.

Tu as un véritable souci avec ce sujet.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Ça va me prendre du temps, mais je vais retrouver plus tard un témoignage d’une victime de viol. Elle parle de comment les féministes ne respectent pas les victimes.
Voilà, j’ai retrouvé. C’est une victime de viol qui se plain à raison, que les féministes tordent tellement la définition du viol, qu’elles en viennent à ne pas respecter la réalité vécue par les victimes. Il y a la même chose à propos du harcèlement, avec des victimes qui se plaignent que les féministe ne respectent pas la réalité de leur vécu, de la même manière.

151157
 

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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Le fait qu'elles nient certaines victimes ne signifie qu'elles sont pour les crimes dont elles sont victimes.
C'est du déni, certes. Mais rien de plus.
C'est juste que cela "frappe" plus de lutter pour les femmes victimes, et que c'est plus simple. Elles ont tout à y gagner.

Tu as un véritable souci avec ce sujet.
Un autre exemple : quand les lepénistes se disent contre la violence des gens typés envers les caucasiens, mais pas contre la violence des caucasiens envers le gens typés, ils ne sont pas contre la violence. C’est plus compréhensible comme ça ? C’est plus que déni, c’est une légitimation. D’ailleurs j’ai put le voir plus d’une fois ici‑même (légitimation du viol dans les prisons).

Sinon, tu pourra lui expliquer ça, à lui (il fait de l’ironie dans le titre) :


— Édit —

La version image :

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Pour l'accompagnement, pas besoin de réformes non plus. On ne manque pas d'associations qui bénéficient de subventions publiques. Il suffit juste de voir cela avec elles.

oh que si
raconter son histoire une fois c'est déjà difficile et il faut un déplacement volontaire
se re déplacer en centre d'hospitalier ou d'accompagnement pour raconter encore
les filles ne le font pas
ce qu'elles souhaitent, c'est oublier

donc, si UNE SEULE FOIS est possible, il y aura beaucoup + de filles qui continueront

mam
 
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