Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités marocaines
Constitution: Oui, mais......Non, quoique
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="youness91, post: 8894950, member: 176391"] La Constitution consacre par ailleurs la prééminence du Conseil des ministres, véritable levier (et frein, au besoin) de l’action politique dans le royaume. Dans son fameux discours du 9 mars (aujourd’hui, on réalise encore mieux qu’il était allé très loin, ce jour-là), le roi avait pourtant laissé entendre que le Premier ministre procéderait lui-même à la désignation des walis, gouverneurs, ambassadeurs. Il ouvrait au passage la porte à une revendication vieille comme le monde, même si elle a toujours été souterraine : que le Premier ministre puisse enfin présider le Conseil des ministres, ne serait-ce qu’en l’absence du roi. La Constitution marque, hélas, un retour en arrière. Et l’article 48 dit : “Le Roi peut, sur la base d’un ordre du jour déterminé, déléguer au Chef du Gouvernement la présidence d’une réunion du Conseil des ministres”. Cet article signifie, tout bonnement, que le roi peut (déléguer)…mais s’il le veut et, surtout, quand lui et lui seul le veut. Dommage, oui, mille dommages, que les partis politiques, partagés entre le béni-oui-ouisme le plus servile et le niet précipité et improductif n’aient pas jugé utile de se bagarrer pour obtenir, au moins, que le roi soit obligé de déléguer quand il est absent du fameux Conseil des ministres. Le même esprit règne sur un article comme le 53 : “Le Roi est le Chef Suprême des Forces Armées Royales, il nomme aux emplois militaires et peut déléguer ce droit”. Le roi peut déléguer, voilà qui est bien. Mais déléguer à qui ? Et quand ? Mystère. Il est très aisé de multiplier les exemples d’articles où les avancées sont tout de suite stoppées par une espèce de frein invisible. Le flou et l’imprécision qui enrobent la plupart des “innovations” sont, bien entendu, des garde-fous et des moyens de contrôle mis à la disposition du roi…plus roi que jamais. Quelqu’un a d’ailleurs employé une formule qui me semble juste et qui résume parfaitement l’esprit de cette nouvelle Constitution : sur plusieurs points, le roi donne l’impression d’avoir donné les clés (au Premier ministre, principalement), mais tout en gardant le double dans sa poche. Ça dit tout. A côté de cela, il est impossible de nier les avancées relatives aux droits de l’homme, aux rapports femme-homme, à la reconnaissance de l’amazighité. Comme il nous est impossible d’effacer notre déception de voir la mention “liberté de conscience”, pourtant passage obligé vers la modernité, rayée de la dernière mouture du texte. En tout, cette Constitution, sur laquelle il y a beaucoup à réfléchir avant de se prononcer, ne ressemble pas au plafond espéré mais à un plancher. On s’en contentera si l’on est adepte du “un tiens vaut mieux que deux tu l’auras”. Oui, mais le Maroc mérite tellement mieux, et dès à présent… [url]http://www.telquel-online.com/479/edito_479.shtml[/url] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités marocaines
Constitution: Oui, mais......Non, quoique
Haut