Le cornoavirus en arabie saoudite

farid_h

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Infection à nouveau coronavirus (MERS-CoV)
Publié le 30/12/2013

Surveillance des infections liées au nouveau coronavirus (MERS-CoV). Point au 19 décembre 2013.
Pour les professionnels de santé : la conduite à tenir pour le signalement des cas possibles est accessible en bas de cette page dans le document "info-clinicien : définition de cas, signalement et confirmation biologique".

Depuis la découverte en septembre 2012 du nouveau coronavirus (Middle East Respiratory Syndrome coronavirus, MERS-CoV) en Arabie saoudite, identifié chez deux patients qui avaient présenté une pneumopathie sévère, une surveillance a été mise en place sous la coordination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS : http://www.who.int/csr/disease/coronavirus_infections/en/) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC : http://www.ecdc.europa.eu/EN/HEALTHTOPICS/CORONAVIRUS-INFECTIONS/Pages/index.aspx). Au 16/12/2013, cette surveillance a permis d’identifier 165 cas dans le monde dont 71 sont décédés.

Seuls les pays de la Péninsule Arabique ont rapporté des cas autochtones. Les cas identifiés dans d’autres pays sont tous des cas qui ont été exposés dans la Péninsule Arabique, ou des cas secondaires à ces cas importés. Cela témoigne que le foyer de transmission reste localisé dans la péninsule Arabique et ne s’est pas étendu au-delà de cette zone (article Eurosurveillance).

En France, deux patients infectés par le MERS-CoV ont été identifiés, en mai 2013. Le premier patient avait effectué un séjour touristique aux Emirats Arabes Unis dans les 14 jours précédant les signes cliniques. Les investigations menées autour de ce patient ont permis d’identifier, parmi ses contacts, un autre cas de MERS-CoV.

Les virus de la famille des coronavirus sont nombreux et variés. Ils peuvent infecter l’homme et les animaux. Chez l’homme, les symptômes sont variables. Des coronavirus peuvent provoquer des infections respiratoires bénignes et d’autres des infections respiratoires sévères. Le nouveau coronavirus identifié en septembre 2012 est relativement proche du coronavirus humain du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), identifié en 2003, qui avait provoqué une épidémie mondiale. L’infection à MERS-CoV se manifeste le plus souvent par une fièvre et des signes respiratoires pouvant se compliquer par un syndrome de détresse respiratoire aiguë. La période d’incubation est actuellement estimée à 14 jours maximum.

La situation est suivie de près par l’OMS et l’ECDC. Les investigations sont en cours dans les pays ayant rapporté des cas, pour approfondir les connaissances sur ce virus. Selon l’OMS et l’ECDC, sur la base des informations actuellement disponibles, ce nouveau virus ne semble pas se transmettre facilement d’homme à homme, à la différence du virus du SRAS. Des cas confirmés développant des formes bénignes de la maladie ont été rapportés, ce qui pourrait suggérer que des cas peu symptomatiques ont pu échapper à la surveillance. Cependant, les données disponibles ne sont pas en faveur d’une transmission interhumaine importante de ce nouveau virus dans la communauté.

L’origine de la contamination des cas confirmés reste inconnue en l’état actuel des connaissances et les informations sont très limitées. Le virus MERS-CoV a été retrouvé dans les déjections de chauve-souris près du lieu de résidence d’un cas saoudien en octobre 2012 et l’Organisation Mondiale de la Santé animale (OIE) a rapporté en novembre 2013, l’infection par le MERS-CoV chez 3 chameaux (asymptomatiques) ayant été en contact avec des cas humains confirmés. Ces données ne sont toutefois pas encore suffisantes pour définir le rôle de l’animal dans la chaine de transmission du virus.

En France, le Haut conseil de la santé publique publie régulièrement des mises à jour en fonction de l’état d’avancement des connaissances. Le 28 juin 2013 un document relatif à la gestion et à la prévention des infections à MERS-CoV, (accédez au document) a été publié. Ce document a été mis à jour le 30 octobre 2013 (accédez au document).

Source: http://www.invs.sante.fr/Dossiers-t...onavirus-MERS-CoV-.-Point-au-19-decembre-2013
 

farid_h

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En bref : le MERS-CoV progresse de manière préoccupante au Moyen-Orient

Apparu il y a deux ans chez l’Homme, le nouveau coronavirus MERS-CoV continue sa progression au Moyen-Orient, principalement dans les hôpitaux. L’Organisation mondiale de la santé veut enquêter sur l’origine et les causes des contaminations.

Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) est un nouveau coronavirus, proche de celui du Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), à l’origine d’une épidémie en 2003. « L’infection par ce virus se manifeste le plus souvent par une fièvre et des signes respiratoires pouvant se compliquer par un syndrome de détresse respiratoire aiguë », explique l’Institut de veille sanitaire (InVS). Depuis son apparition chez l’Homme en avril 2012, le MERS-CoV a touché 253 personnes, dont 93 sont mortes.

Malheureusement, deux ans après, ce coronavirus continue de se propager : l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis comptabilisent encore de nouveaux cas : 49 nouvelles personnes ont été contaminées en moins d’un mois par le coronavirus MERS en Arabie Saoudite. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’inquiète face aux transmissions interhumaines, notamment dans les établissements de soins. « Environ 75 % des nouveaux cas de MERS-CoV sont des cas de transmission d’Homme à Homme », indique Ala Alwan, directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale. « La majorité des personnes ont été infectées dans des établissements de soins et sont, pour la plupart, des professionnels de santé. » Même si beaucoup d’entre eux n’ont présenté que peu de symptômes, voire aucun, cette recrudescence d’infections reste préoccupante.

L’OMS ne dispose pas d’information sur les modes d’exposition survenus dans les hôpitaux au Moyen-Orient. C’est pourquoi elle a proposé son soutien pour mener l’enquête. L’objectif est de déterminer la chaîne de transmission du virus et d’évaluer le mode de contamination. En dehors de ces deux pays, aucun cas de transmission interhumaine n’a été identifié. Récemment toutefois, la Grèce, la Jordanie, la Malaisie et les Philippines ont signalé des cas importés d’Arabie Saoudite ou des Émirats arabes unis.

Source: http://www.futura-sciences.com/maga...esse-maniere-preoccupante-moyen-orient-53487/
 

farid_h

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Nouveau cas probable d’infection au coronavirus (MERS-CoV) en France
Un nouveau cas probable d’infection au coronavirus (MERS-CoV) a été signalé le 28 octobre à l’Institut de Veille Sanitaire (InVS). L’institut Pasteur à Paris a été saisi pour une expertise complémentaire et confirmation de ce cas. Ce nouveau cas, s’il était confirmé, serait le 3ème cas signalé en France. Les deux premiers cas ont été identifiés en mai 2013.

Il s’agit d’une personne de 43 ans, de retour d’un séjour en Arabie Saoudite. Elle est hospitalisée en isolement depuis le 28 octobre dans le Nord de la France. Son état de santé est à ce jour stable.

Une enquête épidémiologique approfondie autour de ce cas a été immédiatement mise en œuvre sans attendre la confirmation de ce cas. Toutes les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont informées ce jour par les autorités sanitaires des démarches à suivre.

Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé rappelle qu’en France, à ce jour, les contaminations n’ont été rapportées que dans les deux situations suivantes : soit après un voyage dans la péninsule arabique avec survenue de symptômes respiratoires et de fièvre dans les 14 jours qui suivent le retour ; soit après un contact rapproché avec une personne infectée par le coronavirus.

Toute personne se trouvant dans l’une de ces situations doit contacter son médecin traitant ou le centre 15 et mentionner le voyage dans la péninsule arabique ou le contact rapproché.

Au 24 octobre 2013, le bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fait état de 144 cas dans le monde dont 62 décès depuis septembre 2012. L’OMS ne recommande pas de restrictions de voyage avec les pays concernés.

Le numéro vert d’information sur le coronavirus mis en place par le ministère est joignable gratuitement du lundi au samedi de 9 h à 19 h (0800 13 00 00).

Source: http://www.social-sante.gouv.fr/act...2/nouveau-cas-probable-d-infection,16445.html
 

farid_h

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Qu’est-ce que le nouveau coronavirus ?
Les virus de la famille des coronavirus sont nombreux. Ils sont retrouvés chez de nombreux animaux. Parmi ceux identifiés chez l’homme, certains provoquent des infections respiratoires bénignes.

Un nouveau coronavirus (NCoV) a été identifié en septembre 2012, chez deux patients qui avaient présenté une pneumopathie sévère et dans certains cas une insuffisance rénale aigüe.

La plupart des cas de ce nouveau coronavirus ont séjourné, avant la survenue de symptômes, dans un des pays de la péninsule Arabique ou dans les pays voisins. Cette zone géographique est donc plus particulièrement confrontée à ce risque.

Ce nouveau coronavirus est relativement proche du coronavirus humain du Sras identifié en 2003, à l’origine d’une épidémie mondiale de pneumonies sévères, ce qui justifie la mise en place d’une surveillance spécifique.

Quels sont les symptômes ?
Les personnes souffrant de ce nouveau coronavirus ont présenté les symptômes d’une infection respiratoire aiguë et grave avec fièvre, toux, essoufflement et difficultés respiratoires.

Plusieurs patients ont également développé une insuffisance rénale aiguë, ou d’autres atteintes viscérales (péricardites..).

Comment s’attrape ce coronavirus ?
La grande majorité des cas a contracté le virus lors d’un voyage dans la péninsule Arabique, sans que la source ait été précisément identifiée.

Le virus se transmet-il d’homme à homme ?
La contamination interhumaine est possible. Toutefois, le second cas confirmé en France a eu un contact rapproché et prolongé avec un patient malade.

Comment savoir si je suis concerné par une contamination potentielle ?
Le risque de contamination existe dans deux cas :

soit vous avez voyagé dans la péninsule Arabique et vous présentez dans les jours qui suivent des symptômes respiratoires et de la fièvre.
Si vous vous trouvez dans une de ces situations, vous devez contacter votre médecin traitant en signalant cette proximité ou ce voyage, ou le centre 15.

Que faire si j’ai récemment séjourné dans la péninsule Arabique ?
Si vous êtes en bonne santé, il n’y a pas de raison de vous inquiéter.

Si dans les jours qui suivent votre retour, vous présentez une fièvre et des symptômes respiratoires, il est recommandé de consulter votre médecin en signalant ce voyage, ou le centre 15.

Que faire si j’ai été en contact avec un patient malade ?
Si vous avez été en contact avec un patient chez lequel le virus a été confirmé à ce jour, vous devriez être contacté par l’Institut de veille sanitaire qui vous indiquera la conduite à tenir.
Si vous présentez des symptômes type fièvre, fatigue, troubles respiratoires, contactez immédiatement le 15 en précisant votre contact avec le patient.

Existe-t-il un test permettant de savoir si j’ai contracté le coronavirus ?
Ce type d’examen est réalisé uniquement au Centre national de référence de l’Institut Pasteur. Il n’est pratiqué que chez les personnes répondant à la définition de cas internationale. En dehors de ce contexte, l’analyse virologique n’est envisagée qu’au cas par cas et sous certaines conditions.

Quel est le traitement ?
Les symptômes sont traités mais il n’y a pas de traitement spécifique par antiviraux.

Existe-t-il un vaccin ?
Non, pas à ce jour.

Quels sont les risques de propagation en France ?
Le faible nombre de cas notifiés dans le monde ne fournit que peu d’informations sur l’origine de la contamination, les modes de transmission, la gravité et les conséquences cliniques d’une telle infection.

Plusieurs éléments plaident en faveur d’une contagiosité relativement faible de ce virus : le nombre de cas confirmés reste limité et les cas groupés de personnes malades sont rares et limités, y compris dans les premiers pays touchés.

Quel dispositif de surveillance de ce virus a été mis en place ?

Depus l’identification du nouveau coronavirus, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) ont mis en place une surveillance active en vue de détecter les cas possibles et d’approfondir leurs connaissances du virus. L’OMS fournit régulièrement des informations détaillées et des recommandations en matière de suivi et de surveillance aux autorités sanitaires des Etats membres.

En France, un dspositif de surveillance a été mis en place dès le 7 décembre 2012 par l’Institut de Veille Sanitaire. A la demande de la Direction Générale de la Santé, le Haut Conseil de la Santé publique a émis, le 19 mars 2013, un avis relatif à la prise en charge des patients suspects d’infections dues au nouveau coronavirus. L’ensemble de ces informations a été relayée aux professionnels de santé libéraux, aux établissements de santé ainsi qu’aux compagnies d’assistance et de rapatriement sanitaire. L’objectif est de les sensibiliser au signalement et de permettre la détection de possibles cas.

Y a-t-il d’autres pays concernés en Europe ?
Oui, des cas ont été rapportés en Allemagne et au Royaume-Uni, la plupart avait voyagé en péninsule arabique.

Quelles sont les recommandations aux voyageurs souhaitant se rendre dans les pays concernés ?
A ce jour, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne recommande pas de restrictions de voyage ou d’échange avec les pays concernés.
Le ministère des Affaires sociales et de la santé a diffusé, sous forme d’affiches et d’imprimés dans les principaux aéroports français, des conseils aux voyageurs en partance ou de retour de la péninsule Arabique

Quelles sont les précautions simples à prendre pour ne pas être contaminé ?
Les mêmes précautions que pour toutes les maladies infectieuses, notamment le lavage des mains et se tenir à distance des personnes malades.

Combien y a-t-il de cas confirmés de nouveau coronavirus ?
L’organisation mondiale de la Santé répertorie tous les cas signalés et met à jour son site régulièrement.

En France, cette surveillance est assurée par l’Institut de Veille Sanitaire. Un point épidémiologique est diffusé régulièrement sur le site de l’Institut (InVS)

Source: http://www.sante.gouv.fr/nouveau-coronavirus-questions-reponses.html
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le coronavirus s'installe au Moyen-Orient
le 08/05/2014

Les autorités saoudiennes ne parviennent pas à endiguer l'épidémie de Mers-coV qui a débuté en septembre 2012 dans le pays, causant plus de 500 infections chez l'homme, dont un tiers ont abouti à un décès.
Quatre nouveaux décès et dix-huit nouvelles contaminations le 8 mai.
L'Arabie saoudite déroule chaque jour la sinistre comptabilité du coronavirus, le Mers-coV, apparu dans le pays et au Qatar en septembre 2012, sans doute à partir des dromadaires.
C'est dans cette région que se concentrent 90 % des cas survenus dans le monde: plus de 500 malades, dont un tiers sont décédés. Jeudi, le premier libanais était signalé par les autorités.

Sur le site français du ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Santé d'Arabie saoudite déconseille désormais «aux personnes âgées, à celles souffrant de maladie chronique, aux femmes enceintes et aux enfants, d'effectuer le petit pèlerinage (oumra) et le grand pèlerinage (hadj) à La Mecque cette année ».

La France a vite appris à se méfier de ce virus, cousin du sras qui a été responsable en 2003 de plus de 8 000 cas et près de 1 000 décès dans le monde.
Dès le 23 avril 2013, le premier cas français avait été identifié à l'hôpital de Valenciennes (Nord). Il s'agissait d'un homme de 65 ans de retour de Dubaï qui était immunodéprimé. Le second (et dernier à ce jour) fut son voisin de chambre, lui aussi avec une immunité diminuée. Tous les deux sont décédés.

Redoutable mais rare, c'est là sans doute tout le paradoxe de ce virus émergent. «Chaque émergence ne prend pas forcément », explique Bernard Guery, professeur de maladie infectieuse désormais au CHU de Lille, qui travaillait dans l'équipe de réanimation ayant pris en charge le premier malade français du sras. «Regardez le sras, ajoute l'infectiologue. Il est apparu en 2002-2003 a fait près de 1 000 morts dans le monde, puis on ne l'a plus revu.»
Car chaque virus a un profil épidémiologique qui lui est propre. Le sras, par exemple, était relativement contagieux et tuait près de 10 % des personnes infectées.

Système de signalement
Faut-il avoir peur du Mers-coV ? «Il ne semble pas avoir une grande capacité d'adaptation et il reste avec un taux de contagiosité extrêmement faible, remarque le Pr Guery, mais une fois que l'on est contaminé on peut avoir peur car il est mortel dans la moitié des cas.» Mais s'il avait le potentiel de la grippe, l'histoire serait tout autre.

«Il n'y a pas de mesures recommandées au niveau national autre que les conseils aux voyageurs », rassure le Dr Daniel Levy-Bruhl, épidémiologiste au département des maladies infectieuses de l'Institut de veille sanitaire (InVS).
«Il faut bien distinguer le risque de diffusion au niveau du territoire national, qui est, avec le virus actuel, pratiquement nul car le risque de transmission entre personnes est très faible, insiste le médecin, et le risque d'avoir de nouveaux cas importés en France, qui persiste tant que le virus circule au Moyen Orient.»

À l'évidence, le système est prêt à repérer un nouveau malade en France.
«Nous avons un système de surveillance actif de signalement par tout professionnel de santé qui verrait un cas suspect de Mers-coV », explique le Dr Thierry Cardoso, directeur du département de coordination des alertes et des régions à l'InVS.
Les cas suivent tout un circuit d'évaluation qui, depuis les deux signalés l'an dernier (nos éditions du 15 mai 2013), n'a jamais abouti à une nouvelle confirmation.
Il n'existe toujours pas de traitement spécifique de l'infection à Mers-coV.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/05/08/22320-coronavirus-sinstalle-moyen-orient

mam
 
Lors de la peste "soit disant" porcine l'Egypte n'a pas hésité a faire tuer tous les cochons.

Je suggère donc que l'on éradique les dromadaires qui semblent être les vecteurs privilégiés de cette épidémie
 

tizniti

Soyons sérieux .
Lors de la peste "soit disant" porcine l'Egypte n'a pas hésité a faire tuer tous les cochons.

Je suggère donc que l'on éradique les dromadaires qui semblent être les vecteurs privilégiés de cette épidémie
Il faut suivre l'exemple égyptien en la matière et supprimer tous les dromadaires de cette région.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Au Moyen-Orient et en Afrique, la presque totalité des cheptels de camélidés ont été en contact avec le virus responsable du MERS, qui a fait 180 morts.

Le coronavirus MERS (MERS-CoV) a provoqué à ce jour plus de 180 décès, dont 173 en Arabie saoudite.

Si le virus semble aujourd'hui s'installer au Moyen-Orient, il y a peut-être une bonne raison à cela: il y est déjà présent depuis plus de vingt ans, du moins chez les dromadaires.
Deux études internationales publiées dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseasemontrent que lorsqu'on fait des prélèvements systématiques de sang chez ces animaux, une forte proportion d'entre eux a des traces d'infection (séropositivité) par le MERS-CoV.

«Globalement, la séropositivité (au MERS-CoV) est de 94 % des dromadaires adultes au Nigeria et respectivement de 93 % et 97 % pour les animaux jeunes et les adultes en Éthiopie, estiment les chercheurs, toutes les provinces de ces deux pays dans lesquelles des échantillons ont été prélevés montraient des taux élevés de séropositivité.»
Une situation différente de celle du Kenya où la proportion la plus forte d'animaux ayant des anticorps contre le MERS-CoV se trouve dans l'est du pays, là où les concentrations d'animaux sont les plus fortes.
En Tunisie, 30 % des dromadaires de moins de 2 ans et 54 % des adultes ont été en contact avec le virus.
En Égypte, la présence d'anticorps concerne 82 à 98 % des échantillons prélevés, selon les études.
Oman, la Jordanie, le Qatar, le Soudan, l'Éthiopie flirtent avec les 100 %.
Contrairement à l'homme, le virus n'est pas mortel pour les camélidés.

Un mécanisme mystérieux
«On oublie souvent que sur cette planète c'est nous qui sommes les intrus, les micro-organismes étaient là bien avant nous.
Si l'histoire de notre Terre tenait en douze heures, les bactéries et les virus apparaîtraient dans les deux premières heures et l'homme, dans les dernières secondes», s'amuse le Pr Norbert Gualde,

On ne sait toujours pas pourquoi un micro-organisme émerge soudain au point de répandre la terreur dans le monde. Souvent, les activités humaines jouent un rôle critique.
Ce fut le cas pour le virus du sida, niché au début du XXe siècle chez les chimpanzés, au cœur de l'Afrique, dans une zone de 200 km² dans le sud-est du Cameroun, jusqu'à ce que les échanges entre l'homme et l'animal ne s'intensifient. Le plus souvent, heureusement, les émergences avortent.
«L'épidémie, c'est l'homme, insiste le Pr Gualde. Même si, dans la vie intime d'un micro-organisme, la survenue de certaines mutations peut le rendre plus délétère, ce qui fera l'épidémie, c'est le comportement humain, par exemple les voyages, le commerce.»

Pour le MERS-CoV, les études qui viennent d'être publiées sur les dromadaires confirment qu'il était déjà présent en 1992
. Il sera peut-être identifié dans des échantillons de sang antérieurs au premier cas humain repéré en 2012 en Arabie saoudite.

le figaro

mam
 
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