Dans un référé publié jeudi, la Cour constate que, en dépit d'une dépense croissante, ils donnent de mauvais résultats en matière de lutte contre la pauvreté et de retour à l'emploi. Elle propose "un regroupement des minima sociaux autour de trois grandes allocations."
La Cour des comptes constate des "résultats insatisfaisants" des minima sociaux en matière de lutte contre la pauvreté et de retour à l'emploi, et recommande de les regrouper autour de trois grandes allocations, dans un document rendu public ce jeudi. Dans ce référé adressé au Premier ministre Manuel Valls, le premier président de la Cour, Didier Migaud constate que, en dépit d'une dépense croissante, ils donnent de mauvais résultats en matière de lutte contre la pauvreté et de retour à l'emploi.
Ces dispositifs sont le revenu de solidarité active (RSA), le revenu de solidarité outre-mer, l'allocation de solidarité spécifique, l'allocation transitoire de solidarité, l'allocation temporaire d'attente, l'allocation veuvage, l'allocation supplémentaire invalidité, l'allocation adulte handicapé (AAH) et l'allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA).
Le tout a représenté des dépenses de 24,8 milliards d'euros en 2014, soit 43% de plus qu'en 2008 et l'équivalent de 1,16% du PIB. Le nombre d'allocataires a progressé dans le même temps de 17,6% pour atteindre 4,21 millions. Selon la Cour des Comptes, ils permettent de réduire de 7,8 points le taux de pauvreté monétaire brut (égal au seuil de 60% du niveau de vie médian). Mais ils ne permettent pas vraiment aux allocataires de sortir de la situation de pauvreté, la moitié d'entre eux demeurant pauvres "en conditions de vie".
En l'absence de réformes, il devrait encore augmenter pour atteindre 28 milliards en 2017. Cette dynamique s'explique avant tout par la croissance du nombre d'allocataires, passé de 3,58 million en 2008 à 4,21 (...)lire la Atlantico
La Cour des comptes constate des "résultats insatisfaisants" des minima sociaux en matière de lutte contre la pauvreté et de retour à l'emploi, et recommande de les regrouper autour de trois grandes allocations, dans un document rendu public ce jeudi. Dans ce référé adressé au Premier ministre Manuel Valls, le premier président de la Cour, Didier Migaud constate que, en dépit d'une dépense croissante, ils donnent de mauvais résultats en matière de lutte contre la pauvreté et de retour à l'emploi.
Ces dispositifs sont le revenu de solidarité active (RSA), le revenu de solidarité outre-mer, l'allocation de solidarité spécifique, l'allocation transitoire de solidarité, l'allocation temporaire d'attente, l'allocation veuvage, l'allocation supplémentaire invalidité, l'allocation adulte handicapé (AAH) et l'allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA).
Le tout a représenté des dépenses de 24,8 milliards d'euros en 2014, soit 43% de plus qu'en 2008 et l'équivalent de 1,16% du PIB. Le nombre d'allocataires a progressé dans le même temps de 17,6% pour atteindre 4,21 millions. Selon la Cour des Comptes, ils permettent de réduire de 7,8 points le taux de pauvreté monétaire brut (égal au seuil de 60% du niveau de vie médian). Mais ils ne permettent pas vraiment aux allocataires de sortir de la situation de pauvreté, la moitié d'entre eux demeurant pauvres "en conditions de vie".
En l'absence de réformes, il devrait encore augmenter pour atteindre 28 milliards en 2017. Cette dynamique s'explique avant tout par la croissance du nombre d'allocataires, passé de 3,58 million en 2008 à 4,21 (...)lire la Atlantico