« Tout ça, ce sont des mythes, comme la nécessité de porter un soutien-gorge quand on court. Personne na jamais prouvé ça. » La révélation sest offerte au détour dune conversation téléphonique. Alors que jinterviewais Thierry Adam, gynécologue et médecin du sport, pour un autre article, il avait lâché cette petite bombe.
« QUOI ? QUOI ? QUOI ? », avais-je alors pensé (oui, en majuscules, comme ça). Comme beaucoup de femmes, jai bien retenu le discours de maman et de la prof de gym sur le sport et les nichons.
Discours simple en substance : il faut absolument sortir soutenue, sinon, cest les gants de toilette assurés.
Une fois reçu le livre de Thierry Adam, « Gynécologie du sport. Risque et bénéfices de lactivité physique chez la femme », on découvre la cinquième partie de son livre, sobrement intitulée « Seins et sport », ainsi que son chapitre 4 « Soutien-gorge de sport. »
Sans soutif ? « le sein remonte et se raffermit »
La thèse en médecine de Laëtitia Pierrot, publiée en 2003, y occupe une large place. Elle a demandé à des femmes sportives de ne plus porter de soutien-gorge pendant un an.
Sur une centaine de volontaires, elle en avait retenu 33 pour cette étude restrictive. Elles avaient entre 18 et 25 ans et leurs seins étaient de bonnets B ou C.
Au téléphone, Laëtitia Pierrot précise :
« On ne peut pas extrapoler à toutes les femmes. »
Comprenez bien, mesdames quon considère comme propriétaires de gros seins (bonnet D, E, etc...) ou encore mesdames qui avez plus de 25 ans ou moins de 18 ans, dans le doute, mieux vaut ne pas vous fier à cette étude.
Voilà, maintenant que ces précautions sont définies, on peut se pencher sur les résultats de létude.
Au niveau esthétique : 12% des femmes nont remarqué aucun changement. Selon des mesures, on nobserve pas larrivée dun gant de toilette, mais celle dune hausse du mamelon :
« Chez une femme qui court sans soutien-gorge, le sein ne tombe pas mais remonte et se raffermit. »
« QUOI ? QUOI ? QUOI ? », avais-je alors pensé (oui, en majuscules, comme ça). Comme beaucoup de femmes, jai bien retenu le discours de maman et de la prof de gym sur le sport et les nichons.
Discours simple en substance : il faut absolument sortir soutenue, sinon, cest les gants de toilette assurés.
Une fois reçu le livre de Thierry Adam, « Gynécologie du sport. Risque et bénéfices de lactivité physique chez la femme », on découvre la cinquième partie de son livre, sobrement intitulée « Seins et sport », ainsi que son chapitre 4 « Soutien-gorge de sport. »
Sans soutif ? « le sein remonte et se raffermit »
La thèse en médecine de Laëtitia Pierrot, publiée en 2003, y occupe une large place. Elle a demandé à des femmes sportives de ne plus porter de soutien-gorge pendant un an.
Sur une centaine de volontaires, elle en avait retenu 33 pour cette étude restrictive. Elles avaient entre 18 et 25 ans et leurs seins étaient de bonnets B ou C.
Au téléphone, Laëtitia Pierrot précise :
« On ne peut pas extrapoler à toutes les femmes. »
Comprenez bien, mesdames quon considère comme propriétaires de gros seins (bonnet D, E, etc...) ou encore mesdames qui avez plus de 25 ans ou moins de 18 ans, dans le doute, mieux vaut ne pas vous fier à cette étude.
Voilà, maintenant que ces précautions sont définies, on peut se pencher sur les résultats de létude.
Au niveau esthétique : 12% des femmes nont remarqué aucun changement. Selon des mesures, on nobserve pas larrivée dun gant de toilette, mais celle dune hausse du mamelon :
« Chez une femme qui court sans soutien-gorge, le sein ne tombe pas mais remonte et se raffermit. »