On peut aussi le voire autrement: les micro-Etats sont le contre-poids essentiel contre le monopole des Etats-providence. Car sans cet equilibre, les grands Etats finissent par devenir trop gourmands et cannibalisent toute leur classe productive. Ces micro-Etats forcents les grandes Etats-providence de se limiter dans leur fiscalite (et leurs depenses!).
Pas vraiment, il y a de la concurrence entre États sur le plan fiscal, Mais entre grand États, il est rare d'avoir de grands écarts de taux, car quoiqu'il en soit il y a des dépenses incompressibles, dépenses militaires, maintenance des infrastructures (ponts, routes, barrages, etc..), des dépenses sociales (lutte contre le chômage, subventions pour certains secteurs, politiques sanitaires etc...), Quand on cisaille trop les dépenses ça se ressent sur les infrastructures, et donc arriver à un certain taux, ce que l'on gagne comme attractivité sur le plan fiscal on le perd en délabrement des infrastructures et des services publics.
Les micro-États ont des dépenses largement inférieur même rapporter au prorata de la population, et du fait du dumping fiscal, et du développement des services arrivent à agréger des revenus colossaux, Quand une société dont la capitalisation dépasse ton PIB et dont le chiffre d'affaire est réalisé auprès d'une population qui se compte en millions de consommateurs (dans les grands États) installe une filiale dans un micro-Etat pour échapper au fisc, on peut augmenter ses recettes fiscales de 10 %, 20 % en un clin dil. Puisqu'on draine les liquidités des grandes économies et non pas grâce à un travail ou une valeur ajoutée, mais par simple effet de rente. Là on ne parle plus de concurrence.
Le cas de lIslande en est un exemple, un secteur bancaire tentaculaire et dont les pertes après la crise de 2007 égalaient 10 fois le PIB Islandais, La garantie étatique des dépôts n'a pas été étendue aux déposants étrangers, et ce sont les contribuables français, hollandais, anglais ...etc. Qui ont dû payer la note des erreurs des banques islandaises et des lois laxistes islandaises en terme bancaire, puisque chaque état a remboursé ses déposants, l'état anglais remboursant les épargnants anglais et ainsi de suite. ça se chiffre en quelques milliards d'euros cette affaire.