La remise en liberté de la bande de filles choque la famille de l’ado martyrisée.
«Alors elles vont encore traîner dans les centres commerciaux et finir par tuer quelqu’un ? Elle veut quoi la justice, qu’il y ait encore plus de dégâts ?»
Ce vendredi, la colère du père de Sandra [prénom changé], la collégienne de 12 ans violemment prise à partie par un groupe de cinq ou six adolescentes mardi soir à la sortie du collège Clément-Guyard de Créteil, est infinie.
L’homme vient d’apprendre que le tribunal de Créteil a placé les agresseuses sous contrôle judiciaire strict, comprenant notamment l’interdiction de paraître dans le Val-de-Marne, le placement sous liberté surveillée (c’est-à-dire avec des mesures éducatives), mais pas de placement en détention. Les adolescentes de 13 à 15 ans interpellées n’ont, d’après le parquet de Créteil, «aucun antécédent judiciaire mais elles sont connues pour des problèmes d’assistance éducative». Pour autant, elles auraient déjà eu maille à partir avec la police. Leur très jeune âge peut également expliquer qu’elles ne soient pas placées en centre éducatif fermé. [...]
Le Parisien
«Alors elles vont encore traîner dans les centres commerciaux et finir par tuer quelqu’un ? Elle veut quoi la justice, qu’il y ait encore plus de dégâts ?»
Ce vendredi, la colère du père de Sandra [prénom changé], la collégienne de 12 ans violemment prise à partie par un groupe de cinq ou six adolescentes mardi soir à la sortie du collège Clément-Guyard de Créteil, est infinie.
L’homme vient d’apprendre que le tribunal de Créteil a placé les agresseuses sous contrôle judiciaire strict, comprenant notamment l’interdiction de paraître dans le Val-de-Marne, le placement sous liberté surveillée (c’est-à-dire avec des mesures éducatives), mais pas de placement en détention. Les adolescentes de 13 à 15 ans interpellées n’ont, d’après le parquet de Créteil, «aucun antécédent judiciaire mais elles sont connues pour des problèmes d’assistance éducative». Pour autant, elles auraient déjà eu maille à partir avec la police. Leur très jeune âge peut également expliquer qu’elles ne soient pas placées en centre éducatif fermé. [...]
Le Parisien