compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lalibre.be/debats/opinio...crime-je-denonce-l-islamisme-en-belgique.html
Mon "crime": je dénonce lislamisme en Belgique
Mis en ligne le 03/09/2010
En Belgique, écrire sur lislamisme nest pas une activité anodine. Les menaces et les intimidations sont fréquentes. On en parle peu. Jai choisi de ne plus me taire. Une opinion de Claude Demelenne, journaliste
Dans notre pays, aujourdhui, dénoncer lislamisme a un prix. Insultes, intimidations et menaces, sont incessantes. Chacun réagit à sa façon face à ces campagnes de harcèlement visant ceux qui rédigent des articles ou des livres critiques, non pas sur lislam, mais sur ses fractions extrémistes. Souvent, les victimes de ces procédés traumatisants nen parlent pas. Pour ma part, jai décidé de briser la loi du silence.
En écrivant ces lignes, je ne veux pas jouer au martyr. Les vrais héros, ce sont les femmes musulmanes, ou de culture musulmane, qui combattent les intégristes. Et qui, comme Karima, auteur du livre "Insoumise et dévoilée", doivent parfois vivre - en Belgique ! - sous protection policière.
Mon histoire est beaucoup moins dramatique. Elle me semble pourtant révélatrice dun climat malsain qui, insensiblement, sinstalle chez nous.
Pendant longtemps, lislamisme na pas fait partie du champ de ma réflexion. En une vingtaine dannées, jai rédigé des centaines darticles et publié huit livres. Je nai pas le souvenir davoir écrit une seule ligne sur le sujet.
En 2009, jai réalisé plusieurs enquêtes sur les activités, notamment à Bruxelles, dune petite minorité dactivistes dun islam pas vraiment modéré, alliés à quelques islamo-gauchistes. Jentends par "islamo-gauchistes", des militants de la gauche radicale, persuadés que communistes et islamistes doivent sallier pour combattre leur bête noire, "limpérialisme américain".
Jai publié une série darticles, à ce propos, dans le Journal du Mardi, et plusieurs cartes blanches, dans la Libre Belgique et le Soir. Jai souligné des connexions douteuses avec la mouvance Dieudonné ("humoriste" anti-juif), des admirateurs de lIran dAhmadinejad, et quelques staliniens non-repentis. Jai expliqué quil ne fallait pas banaliser ces foyers dextrémisme, aujourdhui limités, mais très prosélytes.
Un certain discours politiquement correct nuit au vivre ensemble en niant lémergence dun fondamentalisme musulman, dans certains quartiers. Enrayer la progression de ce fondamentalisme est la meilleure façon dêtre aux côtés de nos concitoyens dorigine arabo-musulmane dont laspiration est double. Dune part, vivre sereinement leur foi. Et, dautre part, ne pas être assimilés aux excès dune minorité de radicaux dont les excès stigmatisent parfois, à tort, lensemble dune communauté.
Etiqueté journaliste "de gauche", mon image a changé du jour au lendemain, auprès dune partie de lintelligentsia bien-pensante. Un seul article sur ce thème a suffi à me faire basculer dans le camp du Mal. Aux yeux de certains, je suis devenu suspect. Je critiquais "lislam", la religion des pauvres, des exclus, des damnés de la terre. Je trahissais le camp du Bien, celui des progressistes, des pro-palestiniens, des antisionistes.
suite : sur le lien en haut
Mon "crime": je dénonce lislamisme en Belgique
Mis en ligne le 03/09/2010
En Belgique, écrire sur lislamisme nest pas une activité anodine. Les menaces et les intimidations sont fréquentes. On en parle peu. Jai choisi de ne plus me taire. Une opinion de Claude Demelenne, journaliste
Dans notre pays, aujourdhui, dénoncer lislamisme a un prix. Insultes, intimidations et menaces, sont incessantes. Chacun réagit à sa façon face à ces campagnes de harcèlement visant ceux qui rédigent des articles ou des livres critiques, non pas sur lislam, mais sur ses fractions extrémistes. Souvent, les victimes de ces procédés traumatisants nen parlent pas. Pour ma part, jai décidé de briser la loi du silence.
En écrivant ces lignes, je ne veux pas jouer au martyr. Les vrais héros, ce sont les femmes musulmanes, ou de culture musulmane, qui combattent les intégristes. Et qui, comme Karima, auteur du livre "Insoumise et dévoilée", doivent parfois vivre - en Belgique ! - sous protection policière.
Mon histoire est beaucoup moins dramatique. Elle me semble pourtant révélatrice dun climat malsain qui, insensiblement, sinstalle chez nous.
Pendant longtemps, lislamisme na pas fait partie du champ de ma réflexion. En une vingtaine dannées, jai rédigé des centaines darticles et publié huit livres. Je nai pas le souvenir davoir écrit une seule ligne sur le sujet.
En 2009, jai réalisé plusieurs enquêtes sur les activités, notamment à Bruxelles, dune petite minorité dactivistes dun islam pas vraiment modéré, alliés à quelques islamo-gauchistes. Jentends par "islamo-gauchistes", des militants de la gauche radicale, persuadés que communistes et islamistes doivent sallier pour combattre leur bête noire, "limpérialisme américain".
Jai publié une série darticles, à ce propos, dans le Journal du Mardi, et plusieurs cartes blanches, dans la Libre Belgique et le Soir. Jai souligné des connexions douteuses avec la mouvance Dieudonné ("humoriste" anti-juif), des admirateurs de lIran dAhmadinejad, et quelques staliniens non-repentis. Jai expliqué quil ne fallait pas banaliser ces foyers dextrémisme, aujourdhui limités, mais très prosélytes.
Un certain discours politiquement correct nuit au vivre ensemble en niant lémergence dun fondamentalisme musulman, dans certains quartiers. Enrayer la progression de ce fondamentalisme est la meilleure façon dêtre aux côtés de nos concitoyens dorigine arabo-musulmane dont laspiration est double. Dune part, vivre sereinement leur foi. Et, dautre part, ne pas être assimilés aux excès dune minorité de radicaux dont les excès stigmatisent parfois, à tort, lensemble dune communauté.
Etiqueté journaliste "de gauche", mon image a changé du jour au lendemain, auprès dune partie de lintelligentsia bien-pensante. Un seul article sur ce thème a suffi à me faire basculer dans le camp du Mal. Aux yeux de certains, je suis devenu suspect. Je critiquais "lislam", la religion des pauvres, des exclus, des damnés de la terre. Je trahissais le camp du Bien, celui des progressistes, des pro-palestiniens, des antisionistes.
suite : sur le lien en haut