La crise économique frappe au Maroc: Nissan abandonne son projet à Tanger

La crise économique frappe au Maroc: Nissan abandonne son projet à Tanger

par usinenouvelle 30.01.2009

Nissan vient, lui, d'annoncer qu'il renonçait à son projet commun avec Renault à Tanger.


source: usinenouvelle.com
 
Le projet Renault-Nissan de Tanger : les Japonais en stand by : Prémices d’une rivalité avec Barcelone ?

Jamal Hafs, 30.01.2009
Selon une information parue dans l’édition d’hier du quotidien espagnol El Pais, relayée par ailleurs par nombre d’agences de presse, le groupe Nissan, le partenaire japonais dans le consortium Renault-Nissan, aurait décidé de se retirer du projet automobile en cours de réalisation dans la zone industrielle de Tanger Med. La raison invoquée pour justifier ce retrait serait liée, selon le même journal, à la situation financière du groupe japonais.

Prévu pour produire 400.000 véhicules par an, à l’horizon 2013 (200.000 en 2010), le projet Renault-Nissan de Tanger-Med nécessitera un investissement d’environ 600 millions d’euros et emploiera directement 6000 personnes.

Toujours selon El Pais, qui laisse entrevoir un risque d’avortement du projet suite à la décision de Nissan, Renault aurait déclaré que, pour le moment, le projet suit son cours et les travaux qui ont accusé un petit ralentissement vont s’accélérer dès cet été.
Et d’ajouter que la décision de Nissan, qui aurait été prise le lundi au siège social du groupe à Tokyo, aura deux conséquences. La première est que l’usine de Tanger sera réduite en taille et ne produira que des véhicules Dacia, les produits low-cost de Renault. La seconde est que le groupe japonais doit trouver un autre endroit pour produire la petite fourgonnette, dont la production était initialement prévue à l’usine de Tanger-Med. El Pais dira par ailleurs que Barcelone pourrait être une excellente alternative de substitution. Aussi, comme pour appuyer ce vœu, notre confrère espagnol citera le vice-président financier de Nissan Europe, Eric Nicolas, qui aurait déclaré à la chaîne TV3 que «Barcelone serait un bon candidat». Cette déclaration est néanmoins assortie d’une mise en garde à l’adresse des Espagnols : «Au préalable vous devez gagner en compétitivité. C’est-à-dire, réduire les coûts de production et augmenter la productivité».

Du coté marocain, réserve et prudence, sur la déclaration des responsables de Nissan, semblent être de mise. Joint au téléphone, Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, nous a déclaré suivre, pour le moment, de très près l’évolution de cette affaire. Il affirme, par ailleurs, n’avoir eu encore ni confirmation, ni infirmation au sujet de cette déclaration, et ne pas être fixé sur les réelles intentions du groupe Nissan. Avant d’ajouter, que le Maroc palliera toutes les éventualités.
Pour notre part, nous pensons pouvoir lire en filigrane, dans l’article publié par notre confrère espagnol, El Pais, les prémices d’un début de rivalité entre Tanger-Med et Barcelone.

Sont-ce là les premières annonces de l’effet Tanger-Med sur notre voisin ibérique ? Peut-être. Aussi, pour se faire une place en Méditerranée, il faudra ramer dure…

Jamal Hafsi
Al Bayan.ma
 
La seconde est que le groupe japonais doit trouver un autre endroit pour produire la petite fourgonnette, dont la production était initialement prévue à l’usine de Tanger-Med. El Pais dira par ailleurs que Barcelone pourrait être une excellente alternative de substitution.


J'ai du mal à comprendre ce passage. L'Espagne est frappé de plein fouet par la crise. L'immobilier s'effondre, le marché de l'auto connait une baisse de 40% par rapport à la saison dernière (un chiffre énorme) et le chômage explose.
A partir de là, je ne comprend pas comment Barcelone pourrait être un meilleur choix que Tanger en sachant que Tanger-Med est appelé à être un port important et que l'ouvrier marocain touche beaucoup moins que l'ouvrier espagnol.
 
A partir de là, je ne comprend pas comment Barcelone pourrait être un meilleur choix que Tanger en sachant que Tanger-Med est appelé à être un port important et que l'ouvrier marocain touche beaucoup moins que l'ouvrier espagnol.
dans la mesure où l'alliance économisera sur l'investissement puisque les sites existent déjà sur place (2 même !)
 
a été officiellement démentie par les portes parole de l'alliance

celle là aussi

il n'y a-t-il pas autres choses de plus crédible ?

La confirmation crédible :


Nissan confirme qu'il réétudie le projet d'usine à Tanger avec Renault

TOKYO - Le constructeur automobile japonais Nissan a indiqué vendredi qu'il était en train de réétudier sa participation à un projet d'usine commune au Maroc avec son allié français Renault, en raison de la crise économique mondiale.

"Nous sommes actuellement en train d'étudier des délais et des reports de certains de nos projets, y compris celui au Maroc", a déclaré à l'AFP la porte-parole de Nissan Pauline Kee.

"Mais à ce stade, rien n'est encore confirmé et il n'y a rien à annoncer", a-t-elle ajouté.

Le quotidien espagnol El Pais a affirmé vendredi que Nissan a décidé de se retirer de ce projet, annoncé en 2007. L'usine, qui doit être mise en service à Tanger en 2010, représente un investissement de 600 millions d'euros.

Sa capacité de production prévue est de 200.000 véhicules, devant être portée à 400.000 en 2013. Selon le journal, elle devait créer 6.000 emplois directs.

El Pais, qui cite des "sources au fait des projets de Nissan", affirme que la décision de se retirer du projet a été prise lundi par la direction du groupe japonais. Le 16 janvier pourtant, Renault Nissan avait signé avec le gouvernement marocain un accord-cadre pour la réalisation de cette usine.

Le quotidien affirme que la conséquence de cette décision du japonais est que Renault va construire seul une usine plus petite.

D'autre part, Nissan va devoir chercher un autre site pour construire les fourgonnettes qu'il souhaitait monter à Tanger, et Barcelone (nord-est de l'Espagne), où le groupe possède deux sites de production, pourrait être retenue, selon El Pais.

Barcelone "est bien sûr une option, mais rien n'est encore finalisé", a reconnu la porte-parole de Nissan. Selon elle, "c'est bien sûr une option en raison de la proximité géographique, et parce que Barcelone dispose de capacités de production disponibles et du nombre d'employés adéquat".

Frappé par la crise économique, Nissan a récemment décidé de mettre au chômage partiel plusieurs milliers de ses ouvriers espagnols au cours du premier trimestre 2009.

(©AFP / 31 janvier 2009 09h50)
 
Nissan confirme qu'il réétudie le projet d'usine à Tanger avec Renault
effectivement !

mais ça

Le quotidien espagnol El Pais a affirmé vendredi que Nissan a décidé de se retirer de ce projet, annoncé en 2007. L'usine, qui doit être mise en service à Tanger en 2010, représente un investissement de 600 millions d'euros.
ou bien le titre que tu as mis
La crise économique frappe au Maroc: Nissan abandonne son projet à Tanger
je tiens à te faire savoir que ça a été démenti :)
 

Wighine

Aknari
Donc, pour mettre les choses au clair, Nissan n'a pas abandonné le projet elle reste avec Renault a Tanger, elle va seulement le reetudier a cause de la crise qui l'a tapé de plein fouet.

En ce qui concerne ElPais, le journal est entrain de mener une campagne anti-Maroc, ils ont un probleme avec Tanger-Med et cette usine qui les inquiette pour leur interets.
L'Espagne vient meme de porter plainte a l'UE contre le Maroc, la raison ?
L'Espagne se plaint que le Maroc a exporté plus que son quotat attribué en tomates et agrumes, l'Espagne a peur de ne pas pouvoir revendre sa marchandise fortement concurencée par le Maroc :)
 

Wighine

Aknari
Maroc: retard probable pour la première Renault construite à Tanger

23 janv. 2009

RABAT (AFP) — La sortie de la première Renault construite dans la future usine Renault Nissan près de Tanger (nord) "pourrait être repoussée de quelques mois", a déclaré vendredi Zineb El Jiazouli, responsable de la communication commerciale du constructeur français au Maroc.

"L'ensemble du projet industriel Renault Nissan (au Maroc) continue, comme les travaux de terrassement pour la future usine" du groupe, sur la zone franche de Meloussa, a indiqué Zineb El Jiazouli.

"La sortie du premier véhicule Renault pourrait être repoussée de quelques mois", a-t-elle toutefois ajouté, précisant qu'elle n'avait pas encore de détails sur la durée exacte de ce retard.

Située à quelques kilomètres au sud du grand port de Tanger Med, auquel elle sera reliée par autoroute et voie ferrée, la future usine Renault Nissan doit être mise en service en 2010. Sa capacité de production prévue est de 200.000 véhicules par an, devant être portée à 400.000 en 2013.

Selon Zineb El Jiazouli, le véhicule que Renault prévoit de construire près de Tanger sera "une voiture à bas coût (reposant) sur la plate-forme de la Logan", Nissan envisageant pour sa part d'y fabriquer des utilitaires légers.

Le constructeur automobile japonais Nissan a cependant indiqué vendredi à Tokyo qu'il était en train de réétudier sa participation au projet d'usine commune à Tanger, en raison de la crise économique mondiale.

"Nous sommes actuellement en train d'étudier des délais et des reports de certains de nos projets, y compris celui au Maroc", a déclaré la porte-parole de Nissan Pauline Kee.

"Mais à ce stade, rien n'est encore confirmé et il n'y a rien à annoncer", a-t-elle ajouté.

Le quotidien espagnol El Pais a pour sa part affirmé vendredi que Nissan a décidé de se retirer de ce projet, annoncé en 2007.

Le journal, qui cite des "sources au fait des projets de Nissan", précise que la décision de se retirer du projet a été prise lundi par la direction du groupe japonais.

Le quotidien note que la conséquence de cette décision du constructeur japonais est que Renault va construire seul une usine plus petite.

D'autre part, Nissan va devoir chercher un autre site pour construire les fourgonnettes qu'il souhaitait monter à Tanger, et Barcelone (nord-est de l'Espagne), où le groupe possède deux sites de production, pourrait être retenue, selon El Pais.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jg6UKMI2cnh7brdQt9nLE8AfA-Ig

Content :)
 
23 janv. 2009 RABAT (AFP) —

Le constructeur automobile japonais Nissan a cependant indiqué vendredi à Tokyo qu'il était en train de réétudier sa participation au projet d'usine commune à Tanger, en raison de la crise économique mondiale."Nous sommes actuellement en train d'étudier des délais et des reports de certains de nos projets, y compris celui au Maroc", a déclaré la porte-parole de Nissan Pauline Kee.

"Mais à ce stade, rien n'est encore confirmé et il n'y a rien à annoncer", a-t-elle ajouté.Le quotidien espagnol El Pais a pour sa part affirmé vendredi que Nissan a décidé de se retirer de ce projet, annoncé en 2007.

Le journal, qui cite des "sources au fait des projets de Nissan", précise que la décision de se retirer du projet a été prise lundi par la direction du groupe japonais.Le quotidien note que la conséquence de cette décision du constructeur japonais est que Renault va construire seul une usine plus petite.

D'autre part, Nissan va devoir chercher un autre site pour construire les fourgonnettes qu'il souhaitait monter à Tanger, et Barcelone (nord-est de l'Espagne), où le groupe possède deux sites de production, pourrait être retenue, selon El Pais.


c'est une re-confirmation, il n'y a donc aucain démenti de la part de Nissan sur les informations rapporté par l'AFP et El Pais.
 

Mazgha

Ayawayaw
Maroc: retard probable pour la première Renault construite à Tanger

23 janv. 2009

RABAT (AFP) — La sortie de la première Renault construite dans la future usine Renault Nissan près de Tanger (nord) "pourrait être repoussée de quelques mois", a déclaré vendredi Zineb El Jiazouli, responsable de la communication commerciale du constructeur français au Maroc.

"L'ensemble du projet industriel Renault Nissan (au Maroc) continue, comme les travaux de terrassement pour la future usine" du groupe, sur la zone franche de Meloussa, a indiqué Zineb El Jiazouli.

C'est juste de la communication:
Dire qu'on abandonne un projet aussi énorme c'est admettre que la situation de Renaut ets très mauvaise, bref le genre d'annonce qu'on évite de faire si on veut pas refaire une petite chute à la bourse.
Alors pour le moment on dit qu'on repousse le projet mais c'est tout comme.
Enfin bon on verra dans "quelques mois"...
 
Dacia pourrait supprimer jusqu'à 4 000 postes

(Easybourse.com) La filiale à bas coûts de Renault, Dacia, pourrait envisager de supprimer de 3 000 à 4 000 emplois, information qui a été avancée par Les Echos et dont Reuters a eu la confirmation par Renault. Ces suppressions de postes auraient lieu dans le cas où la situation sur le marché de l'automobile ne s'améliorerait pas d'ici au printemps prochain.

'On continue pendant les trois premiers mois (de 2009) à gérer les jours chômés et le non-renouvellement des CDD en espérant un redémarrage, mais si ce n'est pas le cas, on supprimera une des trois équipes de production soit 3 000 à 4 000 postes', a déclaré le directeur général de Dacia, François Fourmont, à l'AFP.

Ainsi, Dacia pourrait envisager de supprimer jusqu'à 4 000 postes d'employés de production si la situation ne s'améliore pas sur le marché de l'automobile dès le printemps prochain. 'Tout cela aura forcément un impact sur nos fournisseurs qui devront probablement prendre les mêmes mesures', a ajouté François Fourmont.

De plus, selon Europe 1, le constructeur automobile Renault pourrait présenter un nouveau plan d'économies avec des mesures de chômage technique supplémentaires et en avertir les délégués du personnel dès le 19 janvier prochain.

Pour l'instant, chez Renault, un plan de départs volontaires, courant jusqu'en avril prochain, prévoit déjà la suppression de 4 300 emplois. Or, selon La Tribune, à ce jour, moins de 1 000 employés se seraient portés candidats au départ.



C.L. (avec agences)
 
Dans ce cas, il faut que tu nous donne une source officielle crédible de Nissan qui démenti l'info rapporté par l'AFP et El Pais.
d'abord il fallait écrire ça ! pour bien mettre les choses au clair
Dans ce cas, il faut que tu nous donne une source officielle crédible de Nissan qui démenti l'info rapporté par l'AFP de El Pais.

et voilà le démenti

Supputations. Des journaux parlent de l'arrêt du projet Renault Tanger-Méditerranée. Renault répond que c'est de la pure spéculation.

Le projet industriel de l'alliance Renault-Nissan à Tanger fait l'objet de spéculations dans la presse», c'est la réponse de la responsable en communication de Renault Maroc, Zineb El Jazouli. Par cette déclaration, elle fait, bien sûr allusion à l'information publiée par le quotidien espagnol ‘'El Pais''. Ce journal avait laissé entendre que le constructeur automobile japonais Nissan «a décidé de se retirer du projet de la construction d'une usine d'assemblage de voitures en partenariat avec Renault».Revenons un peu en arrière pour comprendre plus clairement les contours de cette affaire.

Le 1er septembre 2007, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Driss Jettou, alors Premier ministre, et Carlos Ghosn, président de Renault et président de Nissan, «un protocole d'intention portant sur les modalités d'implantation d'un complexe industriel dans la région de Tanger» avait été signé. Renault, Nissan et le Royaume du Maroc s'étaient sont engagés à étudier les modalités d'implantation d'un complexe industriel comprenant une usine d'assemblage située sur un terrain de 300 hectares de la Zone économique spéciale de Tanger- Méditerranée et utilisant la plateforme portuaire du port de Tanger-Med. Ce complexe industriel devait bénéficier des infrastructures logistiques de pointe développées par le Maroc dans le cadre de Tanger- Med.

Les précisions allaient plus loin. Il était précisé que la capacité installée serait de 400.000 véhicules, avec dans une première étape, une capacité opérationnelle de 200.000 véhicules à partir de 2010. Le montant des investissements capacitaires prévus pour ce projet était estimé à 600 millions d'euros, avec une première phase de 350 millions d'euros. A ce montant s'ajouterait un investissement spécifique compris entre 200 et 400 millions d'euros, en fonction de la variété des véhicules produits.Dans ce cadre, de part et d'autre, l'objectif tracé était clair. Ce site, managé par Renault, était destiné à compléter le dispositif industriel de Renault pour les véhicules économiques dérivés de la plate-forme Logan et celui de Nissan pour la fabrication de véhicules utilitaires de nouvelle génération. Même la vision était claire. Ces véhicules seraient destinés à l'exportation à 90%. Du côté marocain, ce projet conduirait à la création de près de 6.000 emplois directs et de 30.000 autres indirects. Avec ces 6.000 emplois directs, l'alliance Renault-Nissan devait être considérée comme l'un des principaux employeurs industriels de la région de Tanger. Elle s'engageait à former et accompagner le développement des compétences de ses employés locaux.

Ensuite, le 18 janvier 2008, avec le gouvernement Abass Fassi, les termes de ce protocole d'accord ont été entérinés. Un accord -cadre et six accords d'application ont été signés.Par la signature de ces accords, l'alliance Renault-Nissan avait confirmé «la réalisation du projet d'implantation d'un complexe industriel dans la région de Tanger». Le 30 octobre, les trois partenaires sont passés à l'étape de concrétisation. Une convention a été signée pour la mise en place du Centre de formation aux métiers de l'automobile de Tanger- Méditerranée (CFMA/TM). Cette convention s'insère, évidement, dans le cadre de l'accord- cadre signé le 18 janvier 2008. Dans cette convention, l'Etat concède à Renault Tanger- Méditerranée (RTM) la réalisation et la gestion du CFMA/TM dans le cadre d'un partenariat public-privé.

Ce centre devrait être opérationnel à partir du 1er mars 2010 et avoir pour mission d'assurer au personnel composé d'opérateurs, de techniciens et de cadres des formations à l'embauche et des formations continues en vue de répondre aux besoins en compétences de l'usine prévue et des équipementiers automobiles.
Qu'est-ce qui a changé donc ? Effectivement, les travaux concernant la construction de l'usine sont lancés. Puis est venue la crise financière qui a touché tous les secteurs, y compris les constructeurs de voitures.
Ce sont des journaux qui ont lancé la rumeur comme quoi le projet de RTM sera retiré. Alors que les responsables des deux marques de voitures n'ont rien déclaré.

Un des responsables de Nissan (qui semble être le constructeur le plus touché par la crise) a affirmé: «Nous sommes actuellement en train d'étudier des délais et des reports de certains de nos projets, y compris celui au Maroc. Mais à ce stade, rien n'est encore confirmé et il n'y a rien à annoncer». Ce sont là les propos de Pauline Kee, porte-parole de Nissan.La chargée de communication de Renault Maroc, Zineb El Jazouli, nous a expliqué la situation plus clairement. Elle a dit : «Le projet industriel de l'alliance Renault-Nissan n'est pas remis en question. Les travaux de terrassement continuent, même s'ils ont été affectés par le mauvais temps qui s'est abattu sur le Maroc ces derniers mois.

Néanmoins, en cette période de crise financière et économique, les projets concernant les véhicules de Renault pourraient être repoussés de quelques mois. Nissan étudie l'optimisation des investissements concernant ses véhicules utilitaires. Des études sont en cours et, à ce stade, nous n'avons pas de commentaire à faire sur leurs conclusions. L'alliance Renault-Nissan et le Royaume du Maroc travaillent d'arrache-pied pour trouver les meilleures solutions dans l'intérêt de toutes les parties concernées». C'est dire qu'en dehors de communiqués officiels émanant des entités qui s'étaient engagées, solennellement, dans le cadre d'un «accord définitif», toute autre allégation ne sera que pure spéculation.
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Centre de formation dédié à Renault

Un Centre de formation aux métiers de l'automobile de Tanger-Méditerranée (CFMA/TM) a fait l'objet d'une convention selon laquelle le Maroc concède à Renault Tanger-Méditerranée (RTM) la réalisation et la gestion de ce centre.Il serait opérationnel, selon les termes de cette convention, à partir du 1er mars 2010. Il a pour mission d'assurer, au personnel composé d'opérateurs, de techniciens et de cadres, des formations à l'embauche et des formations continues en vue de répondre aux besoins en compétences de RTM et des équipementiers automobiles.

Des formations pour des opérateurs dans les écoles de dextérité dans 15 métiers de l'automobile dans les filières de l'emboutissage, de la tôlerie, de la peinture, du montage, de la logistique et du contrôle seront dédiées aux salariés de RTM. Les formations de professionnels et de techniciens de maintenance dans les filières de l'hydraulique, de l'électromécanique, de l'électronique industrielle, de la mécanique, de la soudure et de la manutention, ainsi que les formations dans les domaines connexes aux métiers de l'automobile notamment les achats, la qualité, la logistique, l'ingénierie, la gestion et les ressources humaines bénéficieront conjointement aux employés de RTM et des équipementiers automobiles.

source: lemtin.ma
 
et voilà le démenti:

Un des responsables de Nissan (qui semble être le constructeur le plus touché par la crise) a affirmé: «Nous sommes actuellement en train d'étudier des délais et des reports de certains de nos projets, y compris celui au Maroc. Mais à ce stade, rien n'est encore confirmé et il n'y a rien à annoncer». Ce sont là les propos de Pauline Kee, porte-parole de Nissan.

Matin.ma

Pauline Kee,le porte-parole de Nissan n'a pas pas démenti l'information rapporté par l'AFP et El Pais.C'est donc une re-confirmation.
 

Wighine

Aknari
Pauline Kee,le porte-parole de Nissan n'a pas pas démenti l'information rapporté par l'AFP et El Pais.C'est donc une re-confirmation.

El Pais c'est le messie pour toi ou koi ?

Bon je crois que t'as raison, je viens de trouver un article du porte parole de Nissan, le projet est bien abandonné de la part de Nissan, sayé t'es content...
 
La question n'est pas de savoir s'il faut se réjouir ou pas surtout que je lis souvent ici que les étrangers viennent au Maroc pour sucer le sang des marocains. Et quand un projet est remis en cause, on fait tout pour ne pas voir la vérité en face.
En France, les constructeurs auto éprouvent énormément de difficultés avec des lignes de montage à l'arrêt. Sarkozy nous explique ensuite qu'il n'y aura pas d'aides pour les sociétés qui délocalisent. Et je finirais en disant que Nissan c'est à 45% la propriété de Renault (Nissan possédant à son tour 15% de Renault).
Toute l'économie mondiale tourne au ralenti et les grosses sociétés virent des milliers de salariés. Pourtant certains ici préfèrent opter pour la politique du "tout va bien chez nous". Un peu comme si le discours des ministres marocains commençaient à entrer dans les têtes de certains.


Au jour d'aujourd'hui le projet de Renault à Melloussa est à l'arrêt or certains avaient du mal à l'admettre il y a quelque temps. Ce n'est pas la fin du monde et le jour où la crise passera, il y a de fortes chances que tout rentrera dans l'ordre pour l'installation de Renault dans la région de Tanger.
 

Khalide34

mektoub dial allah
La crise économique frappe au Maroc: Nissan abandonne son projet à Tanger

par usinenouvelle 30.01.2009

Nissan vient, lui, d'annoncer qu'il renonçait à son projet commun avec Renault à Tanger.


source: usinenouvelle.com

Je pense pas que c'est la crise qui frappe

mais plutot les multinationales touchaient par la crise mondiale qui préfére jouer la carte de la sécurité et freiner leurs investissements.

je pense que le marché intérieur marocain ne connaitra pas la crise
 
Je pense pas que c'est la crise qui frappe

je pense que le marché intérieur marocain ne connaitra pas la crise

Flou !

En matière de prévisions, les professionnels restent dans l’expectative. «Le marché sera certainement en croissance mais pas dans les mêmes proportions qu’en 2008», prévoit Loïc Morin, PDG de Sopriam.

Les avis convergent vers une croissance de 8% en 2009. A moins que les pouvoirs publics n’interviennent par un plan de soutien et des mesures d’accompagnement, à l’instar des marchés européen et américain.

l'économiste
 
Pauline Kee,le porte-parole de Nissan n'a pas pas démenti l'information rapporté par l'AFP et El Pais.C'est donc une re-confirmation.

1-
l'info est diffusée par EL PAIS (selon ses propres sources proches du dossier, dont il n'a pas révélé les noms)

2-
cette info a été reprise par AFP et par d'autres agences de presse (en mentionnant qu'elle vient de EL PAIS)

3- et le porte parole de Renault Maroc et le porte parole de Nissan europe (car il n'y pas de porte parole Nissan au Maroc)
ont démenti les nouvelles d'EL PAIS


maintenant c'est quoi le problème au juste ? (fait moi voir ta CIN monsieur :D)
 
Je pense pas que c'est la crise qui frappe

mais plutot les multinationales touchaient par la crise mondiale qui préfére jouer la carte de la sécurité et freiner leurs investissements.

je pense que le marché intérieur marocain ne connaitra pas la crise

Tu penses que tout ce que le Maroc produit est consommé sur place ? Le Maroc exporte beaucoup et forcément quand la demande extérieure baisse, c'est l'économie à l'échelle nationale qui trinque.
J'ai lu plusieurs articles de professionnels du textile, gros pourvoyeurs d'emplois qui tirent la sonnette d'alarme (baisse des commandes, ligne de production à l'arrêt, chômage technique...). Logique puisque la production part souvent pour l'étranger mais peut être mentent ils ?
Même chose pour le secteur automobile avec les sous traitants qui voient leur carnet de commande fondre comme neige au soleil.
Autre secteur qui rapporte de l'argent, le tourisme. Encore une fois, si "l'étranger" se fait rare en raison d'un porte monnaie plus léger, c'est l'économie nationale marocaine qui trinque.

On apprend que Renault repousse son projet à Tanger et que Nissan (à confirmer) se tâte. On apprend aussi que le textile souffre, que le tourisme risque d'en pâtir, que des licenciements dans des sociétés étrangères installées au Maroc (St Micro Electronics) vont avoir lieu et on croit toujours que la crise, se sera pour les autres pays.

Pour se rassurer, on avance quoi ? Le taux de croissance. Wow au Maroc il est supérieur à 6%. A t on pour autant au Maroc, la prospérité, un taux de chômage bas, une population pauvre assez réduite et des sociétés marocaines qui s'imposent à l'étranger ?
Quand je suis au Maroc, je ne vois pas tout cela.
 

ilioucha

Vas insigne devotionis
Tu penses que tout ce que le Maroc produit est consommé sur place ? Le Maroc exporte beaucoup et forcément quand la demande extérieure baisse, c'est l'économie à l'échelle nationale qui trinque.
J'ai lu plusieurs articles de professionnels du textile, gros pourvoyeurs d'emplois qui tirent la sonnette d'alarme (baisse des commandes, ligne de production à l'arrêt, chômage technique...). Logique puisque la production part souvent pour l'étranger mais peut être mentent ils ?
Même chose pour le secteur automobile avec les sous traitants qui voient leur carnet de commande fondre comme neige au soleil.
Autre secteur qui rapporte de l'argent, le tourisme. Encore une fois, si "l'étranger" se fait rare en raison d'un porte monnaie plus léger, c'est l'économie nationale marocaine qui trinque.

On apprend que Renault repousse son projet à Tanger et que Nissan (à confirmer) se tâte. On apprend aussi que le textile souffre, que le tourisme risque d'en pâtir, que des licenciements dans des sociétés étrangères installées au Maroc (St Micro Electronics) vont avoir lieu et on croit toujours que la crise, se sera pour les autres pays.

Pour se rassurer, on avance quoi ? Le taux de croissance. Wow au Maroc il est supérieur à 6%. A t on pour autant au Maroc, la prospérité, un taux de chômage bas, une population pauvre assez réduite et des sociétés marocaines qui s'imposent à l'étranger ?
Quand je suis au Maroc, je ne vois pas tout cela.

A weddi lay yehdik, on parle du Maroc, pas de la Corée du Sud :D Le taux de chômage a considérablement baissé par rapport à quelques années, les sociétés marocaines s'imposent dans leur environnement régional, petit à petit, à leur échelle (on ne s'improvise pas Citigroupe en claquant des doigts), la croissance, quoiqu'on dise, est un indice important car il mesure la richesse créée (ou perdu en cas de récession). Que la richesse se crée cet année au Maroc, alors que l'UE et les USA en détruise, je trouve que c'est un bon point. Après reste la question de la répartition de cette richesse. Mais c'est un autre débat.

Je ne sais pas si tu as vécu comme moi au Maroc des années 90. Je ne sais pas si tu te rappelles les années maigres, la croissance négative suite à une mauvaise récolte, l'investissement nul dans le pays, l'économie de rente, le pays qui souffre. Si tu compares cette situation à aujourd'hui, tu verrais une évolution significative. Bien sûr, tout est loin d'être parfait, la situation est loin d'être définitivement stable.

Comme je l'ai dit sur un autre post. Il faut différencier deux choses. Le Maroc ne connait pas la crise à proprement parler, car cette crise est provoquée en amont par une confiance devenue nulle dans la solidité et la fiabilité du système financier, véritable moteur des économies modernes. Ceci n'est pas le cas du Maroc, où l'économie encore "basique" tourne autout du réel avec peu de spéculations. Par contre, à coup sûr, le Maroc ressentira les effets de la crise sur ses partenaires, européens notamment. Mais pour ça, il faut voir dans la durée et je pense que personne ne peut faire des pronostics fiables.
 

Khalide34

mektoub dial allah
Tu penses que tout ce que le Maroc produit est consommé sur place ? Le Maroc exporte beaucoup et forcément quand la demande extérieure baisse, c'est l'économie à l'échelle nationale qui trinque.
J'ai lu plusieurs articles de professionnels du textile, gros pourvoyeurs d'emplois qui tirent la sonnette d'alarme (baisse des commandes, ligne de production à l'arrêt, chômage technique...). Logique puisque la production part souvent pour l'étranger mais peut être mentent ils ?
Même chose pour le secteur automobile avec les sous traitants qui voient leur carnet de commande fondre comme neige au soleil.
Autre secteur qui rapporte de l'argent, le tourisme. Encore une fois, si "l'étranger" se fait rare en raison d'un porte monnaie plus léger, c'est l'économie nationale marocaine qui trinque.

On apprend que Renault repousse son projet à Tanger et que Nissan (à confirmer) se tâte. On apprend aussi que le textile souffre, que le tourisme risque d'en pâtir, que des licenciements dans des sociétés étrangères installées au Maroc (St Micro Electronics) vont avoir lieu et on croit toujours que la crise, se sera pour les autres pays.

Pour se rassurer, on avance quoi ? Le taux de croissance. Wow au Maroc il est supérieur à 6%. A t on pour autant au Maroc, la prospérité, un taux de chômage bas, une population pauvre assez réduite et des sociétés marocaines qui s'imposent à l'étranger ?
Quand je suis au Maroc, je ne vois pas tout cela.

Je parlais pas de ça, je disais juste que les grandes industries et les grands constructeurs chez eux ont déjà peur pour leur peau, ils diminuent les budgets pub, etc.. et un controle plus sec des investissements,
c'est l'impression que j'ai.
 
1-
l'info est diffusée par EL PAIS (selon ses propres sources proches du dossier, dont il n'a pas révélé les noms)

)

El Pais dira par ailleurs que Barcelone pourrait être une excellente alternative de substitution. Aussi, comme pour appuyer ce vœu, notre confrère espagnol citera le vice-président financier de Nissan Europe, Eric Nicolas, qui aurait déclaré à la chaîne TV3 que «Barcelone serait un bon candidat».
 
Le taux de chômage a considérablement baissé par rapport à quelques années,

Chômage invisible au Maroc

Lorsqu’on parle de notre taux de chômage à 10.5%, c’est toujours à l’incrédulité que l’on se heurte. Et pour cause. Loin de plaider la manipulation, intéressons nous à la définition du chômage. D’où en définitive l’on conviendra que de l’une à l’autre il n’y a qu’un pas que le Maroc est loin d’être le seul à franchir. La France use entre autres des radiations administratives, la nôtre est la suivante : la population active comprend tous les actifs, occupés ou non, à partir de l’âge de 7 ans. La cause est simple : dans notre pays, les enfants sont plus de 400 000 à travailler. Cependant, la définition du chômage utilisée est celle du Bureau international du travail (le BIT) qui ne comptabilise que la population à partir de 15 ans. En d’autres termes, nous posons une fraction où le dénominateur est surévalué et le numérateur assez juste. Les enquêtes incorporant aussi le travail informel, on peut en conclure que le chiffre est sensiblement plus faible que ce qu’il devrait être en réalité.
 

Khalide34

mektoub dial allah
El Pais dira par ailleurs que Barcelone pourrait être une excellente alternative de substitution. Aussi, comme pour appuyer ce vœu, notre confrère espagnol citera le vice-président financier de Nissan Europe, Eric Nicolas, qui aurait déclaré à la chaîne TV3 que «Barcelone serait un bon candidat».

A lala la propagande ^^
 
Nissan abandonne son projet à Tanger et voic c'est la re-confirmation de ce que nous avons rapporté avant une semaine.El Pais est toujours capable de faire un vrai travail de journaliste.

Après cet incident, j’ai le sentiment que malheuresement au Maroc il y a toujour cette volonté de dissimulation « orchestrée » de l’information .




Nissan se désengage de l'usine Renault de Tanger.
Nissan vient de suspendre sa participation dans le projet d'usine commune avec Renault à Tanger. "Nissan suspendra sa participation au projet industriel près de Tanger, que Renault poursuivra seul", a déclaré lors d'une conférence de presse Carlos Ghosn, PDG des deux groupes. L'usine, en cours de construction devait ouvrir en 2010 et produire jusqu'à 400.000 véhicules par an à partir de 2013.
source : http://www.bladi.info/181764-nissan-desengage-lusine-renault-tanger/


je tiens à te faire savoir que ça a été démenti :)

3- et le porte parole de Renault Maroc et le porte parole de Nissan europe (car il n'y pas de porte parole Nissan au Maroc)ont démenti les nouvelles d'EL PAIS

On verra bien que j'ai raison ;)

Donc, pour mettre les choses au clair, Nissan n'a pas abandonné le projet elle reste avec Renault a Tanger, elle va seulement le reetudier a cause de la crise qui l'a tapé de plein fouet.

En ce qui concerne ElPais, le journal est entrain de mener une campagne anti-Maroc, ils ont un probleme avec Tanger-Med et cette usine qui les inquiette pour leur interets.

A lala la propagande ^^
 
Crise : Cette fois, ça y est, elle frappe le Maroc

Par Naïma Cherii
Dimanche, 08 Février 2009 12:00 ...

La crise financière internationale commence à toucher l’économie marocaine. Tous les secteurs s’inquiètent. Pendant ce temps, il y a de nombreuses réflexions, mais pas encore de décisions.

Du côté du gouvernement, on feignait d’abord d’ignorer les risques qui pèsent sur l’économie nationale au début de la crise internationale. Surtout après l’annonce dans la loi des finances, de résultats plutôt honorables pour l’année 2009. Sauf que le marché a surpris les opérateurs marocains en faisant grise mine au terme de l’année qui vient de s’écouler.Quoique, bien avant la fin de 2008, les effets de la crise internationale avaient commencé à se faire au Maroc. En effet, déjà en octobre dernier, les entrepreneurs du textile ont tiré la sonnette d’alarme. C’est que, selon l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH), à fin octobre 2008, le secteur a marqué un recul de 7,5% des exportations. En valeur, les exportations du secteur du textile représentaient quelque 26 milliards de dirhams, contre 28 milliards de DH pour la même période de l’année 2007. Et en fin d’année 2008, les exportations de ce secteur ont chuté de 10%, d’après l’AMITH. Une source de cette association estime qu’un vent de panique s’est installé sur le secteur et se manifeste par une attitude d’attentisme.

Même son de cloche chez les professionnels de l’automobile, le tourisme ou encore l’immobilier. Autres secteurs où l’impact de la crise se fait également ressentir par les opérateurs. Certains parmi ces derniers se demandent, dans ce contexte de crise, s’il y aura un plan de sauvetage. «De quelle manière l’Etat va aider les entreprises qui sont sérieusement en difficulté ? », c’est là la question que tout le monde répète à l’heure actuelle. Tout le monde se demande aussi si de vraies solutions seraient trouvées et si les réponses aux questions posées seront adaptées au nouveau contexte mondial caractérisé par cette crise financière et économique aiguë. Mais, le plus inquiétant pour les opérateurs marocains, c’est que la crise pourrait se propager pour toucher également d’autres domaines, tel l’électronique, comme le craint Salaheddine Kadmiri, président de la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique (FENELEC).

Conscient de l’évolution de situation de crise, le gouvernement a décidé de mettre au point un plan de soutien au profit des industries affectées. C’est dans ce cadre d’ailleurs, qu’un comité de veille stratégique a tenu, ce mardi 3 février à Rabat, sa première rencontre entièrement consacrée à la question de la crise économique internationale. Objectif : examiner les dispositifs et mesures d’accompagnement à prendre, en vue d’anticiper les répercussions de la crise internationale, notamment sur les secteurs d’activités les plus menacés du tissu productif marocain. C’est du moins ce qu’affirme le ministère de l’Economie et des Finances. Notons que les travaux dudit comité devront aboutir sur un plan de sauvetage, qui devrait résoudre les problèmes de l’industrie nationale en lien avec le contexte international de la crise, selon la même source. Ce sont surtout les secteurs exportateurs, comme le textile, qui devront, a priori, bénéficier de ce plan de soutien.

A l’heure où nous mettions sous presse, une source de l’AMITH soutient que rien ne filtre encore sur ce plan.

Au niveau de la CGEM, la situation est aussi préoccupante. C’est ce jeudi 5 février que cette confédération tient une rencontre avec les associations professionnelles des secteurs du textile, du tourisme et de l’immobilier. A l’ordre du jour, la présentation des bilans de chaque branche et des analyses très poussées, secteur par secteur, à même d’identifier les répercussions possibles de la crise. La confédération recueille aussi les propositions concrètes qui sont susceptibles de contribuer à limiter les retombées de la crise internationale sur l’industrie nationale.


reporter.ma
 
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