Crise économique mondiale: Le Maroc affiche une exception

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le Maroc est-il touché par la crise financière mondiale actuelle ? La réponse serait non, du moins pour le moment, selon deux prestigieuses publications britanniques à savoir The Sunday Times et le Financial Times. Détails.
C’est une exception. L’économie marocaine est pour le moment épargnée des retombées négatives de la crise financière mondiale actuelle, selon l'hebdomadaire britannique The Sunday Times. Celui-ci a classé dimanche le Maroc parmi sept pays qui ont pu réaliser des résultats financiers positifs durant les 12 derniers mois en ces temps d'agitation économique mondiale.

Environnement de confiance

Se basant sur des chiffres du MSCI World, principal indice boursier couvrant le monde entier, l'hebdomadaire britannique indique que la bourse de Casablanca a enregistré durant cette période un taux de croissance de 2 %.

Mis en place en 1969, le MSCI World a pour but d'offrir aux investisseurs, notamment aux gérants de fonds, un indice de référence pour leur gestion qui soit à la fois le plus représentatif du marché, mais aussi le plus aisément réplicable. Calculé quotidiennement par Morgan Stanley Capital International, l'indice réplique la performance de plus de 1.500 valeurs originaires de 23 pays développés.

Citant comme signe de confiance dans l'environnement d'affaires dans certains pays de la région arabe et africaine, dont le Maroc, le Sunday Times indique que le Groupe Julius Baer, plus importante banque suisse se consacrant exclusivement à la gestion de fortune, a mis en place un fonds pour l'Afrique du nord, couvrant le Maroc, l'Egypte et le Nigeria.

Selon la publication dominicale britannique, des sept pays cités par l'indice MSCI, la plus forte performance est à mettre à l'actif de la bourse de Beyrouth, qui a réalisé un taux de croissance de 51%, dopé par les espoirs d'un règlement politique de la question libanaise malgré les craintes d'un échec du consensus actuel parmi les intervenants sur la scène libanaise.

La Jordanie, l'un des pays les plus stables de la région du Moyen-Orient, a réalisé une croissance de 21%, suivi de pays pétroliers comme Oman (14%) et Qatar (12%).

Revenant sur la bonne performance des marchés marocain et tunisien, le Sunday Times cite parmi les raisons de leur croissance la hausse des flux d'investissement, notamment en provenance de la région du Golfe. Ces pays, ajoute la même source, sont parmi les rares pays qui ont pu réaliser “des résultats décents” dans une période de crise des marchés des crédits hypothécaires qui n'a pas épargné même les nouveaux géants comme le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine.

Exception marocaine et tunisienne

Rappelant la chute des valeurs boursières dans plusieurs pays d'Afrique, dont le Nigeria et le Kenya, le Sunday Times souligne que le Maroc et la Tunisie représentent “l'exception”sur le continent africain. La résilience de l'économie marocaine en ce temps de crise a été saluée dans un article publié cette semaine par le prestigieux journal des milieux d'affaires britanniques, The Financial Times, et repris par des publications spécialisées au Royaume-Uni.

Dans cet article, intitulé “le Maroc procède au réglage de ses moteurs de croissance”, le Financial Times a souligné que les réformes initiées par le gouvernement marocain ont renforcé l'économie du pays et permis de résorber le choc engendré par la flambée des cours des produits énergétiques et céréaliers.

6,5%

Citant des hommes d'affaires et des experts, le Financial Times a noté que le Maroc devra réaliser un taux de croissance de 6,5 % cette année contre 2,7% l'année dernière grâce à une bonne année agricole.

Selon le journal britannique Le Financial Times, le Royaume a réussi à maintenir sa stabilité économique malgré l'inflation que connaît l'économie mondiale.

Mettant en exergue l'important choix opéré par le Maroc de trouver de nouveaux moteurs de croissance économique autres que le secteur agricole, le journal londonien a observé que la bonne performance de l'économie marocaine est à mettre à l'actif de la croissance des revenus, en dehors du secteur agricole, qui ont permis au gouvernement d'augmenter les subventions aux produits alimentaires et énergétiques.

Auteur : aufait
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le Maroc perdra de 1,5 à 2 points de sa croissance selon le Centre marocain de conjoncture

Selon le Centre marocain de conjoncture (CMC), la crise financière internationale causera une perte probable de 1,5 à 2 points de croissance au Maroc.


La crise financière qui ébranle les plus grandes économies mondiales causera une perte probable de 1,5 à 2 points de croissance au Maroc. C’est ce que vient de dévoiler le Centre marocain de conjoncture (CMC) dans une toute récente note consacrée à l’incidence de la crise financière actuelle sur l’économie marocaine à court et à moyen terme.
«Cette perte s’accompagnerait d’une détérioration sensible des équilibres financiers interne et externe. L’affaiblissement de la demande extérieure dans un contexte inflationniste contribuera à l’alourdissement du déficit commercial qui a déjà franchi au terme des sept premiers mois de l’année le seuil de 80 milliards de dirhams», précise-t-on au CMC.
En plus de la balance commerciale, les ressources étatiques subiront également les effets négatifs de l’onde de choc de cette crise qui secoue les places financières internationales.
«Le repli attendu de la croissance devra aussi se traduire par une pression plus forte sur les ressources de l’Etat qu’impliqueront les programmes de soutien au pouvoir d’achat et à l’activité au moment même où les recettes marquent un certain essoufflement», ajoutent les analystes du Centre marocain de conjoncture.
Pour l’inflation, le CMC prévoit que le taux devrait franchir le seuil de 4,5 % pour la première fois depuis plusieurs années.
«Le repli de l’activité dans un contexte marqué par un renchérissement sans précédent des matières premières, des produits alimentaires et de l’énergie, les prix continueront d’observer un rythme de progression soutenu», selon les analystes de ce centre.
Par secteur, le tourisme arrive en tête des domaines qui seront les plus affectés par cette récession mondiale. En effet, la demande intérieure devra ressentir les effets de la crise à travers la contraction probable des activités liées au tourisme du fait du ralentissement de la croissance et des revenus dans les principaux marchés émetteurs, selon le CMC.
«Les activités potentiellement les plus visées sont celles relatives au transport, à l’hébergement, à la restauration et aux activités de l’artisanat et aux autres services.
Le même effet devra être relevé au niveau des activités dont une bonne part de la demande est liée aux transferts effectués des MRE. Il s’agit principalement des activités produisant des biens finis de consommation ainsi que les activités liées à la construction de logements», affirment les analystes du CMC.
Face à cette crise et son impact sur la croissance économique du pays, l’objectif du gouvernement Abbas El Fassi d’atteindre un taux de croissance de 6,8% en 2008 semble ainsi de plus en plus difficile à réaliser. Il y a plus de deux semaines, le ministre de l’Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, a tenu un discours rassurant en précisant que le Royaume est à l’abri de la crise des subprimes.



Le 8-10-2008
Par : Atika Haimoud
 

c_ingalls

قُلْ هُو
" le Maroc devra réaliser un taux de croissance de 6,5 % cette année contre 2,7% l'année dernière grâce à une bonne année agricole."

???
L'année dernière n'a pas été bonne pour l'agriculture marocaine...
 
" le Maroc devra réaliser un taux de croissance de 6,5 % cette année contre 2,7% l'année dernière grâce à une bonne année agricole."

???
L'année dernière n'a pas été bonne pour l'agriculture marocaine...


On ne trompe pas charles ingalls sur les questions agricoles,et sur la façon de couper le

bois la chemise mouillée de sueur ouverte sur le torse:D
 

ilioucha

Vas insigne devotionis
" le Maroc devra réaliser un taux de croissance de 6,5 % cette année contre 2,7% l'année dernière grâce à une bonne année agricole."

???
L'année dernière n'a pas été bonne pour l'agriculture marocaine...

Celle de 2007 a été mauvaise. C'est la croissance de 2007 qui a été de 2.7% ;)
 

c_ingalls

قُلْ هُو
Celle de 2007 a été mauvaise. C'est la croissance de 2007 qui a été de 2.7% ;)

Mais même la campagne agricole de janvier 2008 à juin 2008 a été mauvaise en raison de pluie trop faible et n'étant pas tombée à la bonne période.

On verra ce que ça va donner dans l'ensemble. C'est un secteur ô combien vital.

Mais les marocains se sont lancés dans une politique de vente aux promoteurs de zones agricoles.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Mais même la campagne agricole de janvier 2008 à juin 2008 a été mauvaise en raison de pluie trop faible et n'étant pas tombée à la bonne période.

On verra ce que ça va donner dans l'ensemble. C'est un secteur ô combien vital.

Mais les marocains se sont lancés dans une politique de vente aux promoteurs de zones agricoles.
le secteur tertiaire aussi timidement mais rapporte tt de même enfin pour le moment la donne pourra basculer un pe vers les pays du sud dans quelques années..réduction de couts oblige ;)
 
Le Maroc est-il touché par la crise financière mondiale actuelle ? La réponse serait non, du moins pour le moment, selon deux prestigieuses publications britanniques à savoir The Sunday Times et le Financial Times. Détails.
Auteur : aufait


tout est dans "pour le moment"....Sur un plan financier, le Maroc n’est pas fortement compromis par cette crise, car sa connexion avec les finances internationales est très faible…mais le risque à moyen terme est inquiétant, si la crise perdure et continue : en manque de crédits, la crise actuelle va pousser les multinationales à freiner leurs investissements et à revoir à la baisse leurs projets de développement ( l’industrie de l’automobile, les opérateurs touristiques…), la récession notamment en France pourrait mener à une réduction de la consommation ce qui risque de se répercuter sur l’exportation des produits marocains mais aussi sur les transferts des RME….bref, allah yhfad we safé…:(
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
tout est dans "pour le moment"....Sur un plan financier, le Maroc n’est pas fortement compromis par cette crise, car sa connexion avec les finances internationales est très faible…mais le risque est à moyen terme est inquiétant, si la crise perdure et continue : en manque de crédits, la crise actuelle va pousser les multinationales à freiner leurs investissements et à revoir à la baisse leurs projets de développement ( l’industrie de l’automobile, les opérateurs touristiques…), la récession notamment en France pourrait mener à une réduction de la consommation ce qui risque de se répercuter sur l’exportation des produits marocains mais aussi sur les transferts des RME….bref, allah yhfad we safé…:(
penser le contraire de ce que tu di serait vraiment incrédule
malgré c faibles connexions avec les finances internationales restent tt de même certains cordons qui nous y lient indirectement dans ce que tu as cité plus haut et qui eux pourront avoir de sacré répercussions et je pense et j'ai bien peur que cela ne saurait tardé malgré certains résultats affichés par la BMCE hier cela n'est pas significatif plus que cela
 

ilioucha

Vas insigne devotionis
tout est dans "pour le moment"....Sur un plan financier, le Maroc n’est pas fortement compromis par cette crise, car sa connexion avec les finances internationales est très faible…mais le risque est à moyen terme est inquiétant, si la crise perdure et continue : en manque de crédits, la crise actuelle va pousser les multinationales à freiner leurs investissements et à revoir à la baisse leurs projets de développement ( l’industrie de l’automobile, les opérateurs touristiques…), la récession notamment en France pourrait mener à une réduction de la consommation ce qui risque de se répercuter sur l’exportation des produits marocains mais aussi sur les transferts des RME….bref, allah yhfad we safé…:(

Je ne suis que partiellement d'accord avec ce constat...La balance commerciale sera certainement négativement impacté par la crise, mais échanges commerciaux ont toujours été le talon d'Achille de l'économie marocaine. La balance est depuis toujours déficitaire, ça ne va pas s'arranger mais bon, c'est déjà grave alors...Ce qui a toujours remonté l'économie marocaine vers le haut c'est le tertiaire. Et ce secteur risque paradoxalement de bénéficier de la crise, car plus l'économie des pays de l'OCDE s'étrangle, plus les marges de leurs entreprises se réduisent et plus ils sont tentés par externaliser une partie de leurs activités à l'étranger pour réduire les coûts.

Ce qui est en revanche inquiétant (et paradoxalement aussi) c'est la dégringolade du prix du pétrole + l'effondrement des bourses du moyen orient, qui peuvent avoir un impact très négatif sur les investissements en provenance du golf. Ceux-ci représentent aujourd'hui une grosse partie des IDE dont bénéficie le Maroc.
 
tout est dans "pour le moment"....Sur un plan financier, le Maroc n’est pas fortement compromis par cette crise, car sa connexion avec les finances internationales est très faible…mais le risque est à moyen terme est inquiétant, si la crise perdure et continue : en manque de crédits, la crise actuelle va pousser les multinationales à freiner leurs investissements et à revoir à la baisse leurs projets de développement ( l’industrie de l’automobile, les opérateurs touristiques…), la récession notamment en France pourrait mener à une réduction de la consommation ce qui risque de se répercuter sur l’exportation des produits marocains mais aussi sur les transferts des RME….bref, allah yhfad we safé…:(

tu parles d'exportation , on sait tous que ca rapporte tres peu c 'est juste un moyen pour renforcer notre soumission, chez nous ca se joue carrément à l'envers

les transfers des RME , ca peut jouer un role positif dans la mesure ou ca peut limiter la montée de l inflation et comme all the moroccan people "ignore" ou va cet argent

la classe moyenne en profitera

mais l essentiel a mon avis, est de freiner "la reproduction marocaine," on est un pays a economie "virtuelle"
on a que le soleil à vendre , faut songer a limiter cette croissance demographique hallucinante
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
tu parles d'exportation , on sait tous que ca rapporte tres peu c 'est juste un moyen pour renforcer notre soumission, chez nous ca se joue carrément à l'envers

les transfers des RME , ca peut jouer un role positif dans la mesure ou ca peut limiter la montée de l inflation et comme all the moroccan people "ignore" ou va cet argent

la classe moyenne en profitera

mais l essentiel a mon avis, est de freiner "la reproduction marocaine," on est un pays a economie "virtuelle"
on a que le soleil à vendre , faut songer a limiter cette croissance demographique hallucinante

qui prendra le relais de la génération tektonik :D
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Mais même la campagne agricole de janvier 2008 à juin 2008 a été mauvaise en raison de pluie trop faible et n'étant pas tombée à la bonne période.

On verra ce que ça va donner dans l'ensemble. C'est un secteur ô combien vital.

Mais les marocains se sont lancés dans une politique de vente aux promoteurs de zones agricoles.

Et qui sont les acheteurs ?

Elle me fait peur cette phrase
 
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