La crise économique ne va pas toucher le Maroc
- Initiateur de la discussion Zyryab
- Date de début
Mazgha
Ayawayaw
Les déclarations de ministres ne valent rien.
En France aussi la ministre de l'économie nous a fait le coup de la France épargnée un peu comme le nuage de Tchernobyl qui s'arrête à la frontière.
C'est destiné à rassurrer les investisseurs et surtout les citoyens, pardon les consommateurs pour qu'ils continuent à dépenser et faire encore un peu tourner la machine économique.
Mais bon je trouve que c'est irresponsable et immoral de mentir comme ça.
En France aussi la ministre de l'économie nous a fait le coup de la France épargnée un peu comme le nuage de Tchernobyl qui s'arrête à la frontière.
C'est destiné à rassurrer les investisseurs et surtout les citoyens, pardon les consommateurs pour qu'ils continuent à dépenser et faire encore un peu tourner la machine économique.
Mais bon je trouve que c'est irresponsable et immoral de mentir comme ça.
Mazgha
Ayawayaw
Quand tu veux retirer au guichet automatique des fois tu peux avoir le message: "votre solde est insuffisant" si t'es à découvert. Maintenant c'est l'inverse: "NOTRE solde est insuffisant pour satisfaire à votre demande"
FPP75
VIB
Quand on voit que les banques du monde entier sont touchées, les banques marocaines doivent être ultra prudentes et trop bien gérées
c'est une blague
effectivement la crise ne touche pas les ministres et certin dans les haut des sphere mais pour le reste c'est tjs la crise avec ou sans crise
Mazgha
Ayawayaw
le système bancaire marocain est peut-être trop archaique tant mieux
Les banquiers marocains n'ayant rien compris à la bourse se contentent juste de mettre nos dépôts dans des coffres comme à l'ancienne
la crise ne touche pas le Maroc, sinon quand tu veux tirer de l'argent, on t'affiche: Allah ysahel 3lina o 3lek.
Amine
En mode pause
Hehe ,dernièrement jai demandé à mon banquier si mon argent ne risquait rien
Sa réponse : non je vous assure monsieur il est entre de bonne main
Ma réponse : merci pour votre franchise, mais je préfère les retirer
Amine
En mode pause
3endek chi flouss be3da?
@Al motawakil : ndirlih le copier/coller 8na wela blach? : D
Ben non je fais semblant comme tout le monde :langue:
tu habites où?
s'il na pas d'argent pour prendre un avocat, tu as le droit
Amine
En mode pause
tu habites où?
s'il na pas d'argent pour prendre un avocat, tu as le droit: D
Pas loin du mont ste Odile...yallah aji
yallah goul ch7al 3endek?
(ça va te permettre de faire bcp d'amis!!)si j'étais toi j'aurai plutot peur de son poing
lmossiba 8iya yla jaw cheffara dyal krouch l7ram ytza7mo m3a cheffara dyal droba
la crise s'elle aventure
fi l3roubiya, o dkhol yntfo bo8a, tmchi lso9 ychertlo8a,
fi lmdina dkhol droba mdalmin yjertlo8a,
la crise ne s'avanture que chez les gens li khedamin 3la cha3b.
c_ingalls
قُلْ هُو
Ouh la la, c'est mauvais pour les affaires...
le seul vrai indicateur pour savoir si la crise touche le maroc est le nombre de cyber et de café qui ferment !!!!
Juste
Juste
ilioucha
Vas insigne devotionis
ST Micro Electronics je ne connais pas. Mais Valeo (c'est à dire les trois sites marocains) ne se semble pas vouloir fermer, à part une relocalisation de leurs activités vers le nord. Pour Nissan, à part ce que colporte le journal de Jose Maria Aznar qui nous aime bien, y a rien d'officiel.
Bref, des rumeurs, des rumeurs, des rumeurs....C'est comme ça que la crise est arrivée en France. A la base il y a eu une énorme manque de confiance dans le système. Le jour où le marocain lambda pensera que la crise est là, c'est à partir de ce moment que la crise va commencer à s'installer, pas avant.
Quand à notre système bancaire marocain, vous voyez Benjelloun prendre son jet en 2004 pour acheter des produits titrisés au NYSE ? Franchement ? Quand il a de l'argent il achète des fermes avec. Les banquiers marocains ne sont pas aussi sophistiqués pour investir ailleurs que dans des actifs, quand ils investissent (ce qui est rare). C'est cet attardement du système bancaire marocain qui l'a sauvé.
tu peux dire plus
normalement, "3asr ma bin 9a8wa o 9a8wa, 9a8wa" coïncide avec l'augmentation de nombres des chômeurs.
ST Micro Electronics je ne connais pas. Mais Valeo (c'est à dire les trois sites marocains) ne se semble pas vouloir fermer, à part une relocalisation de leurs activités vers le nord. Pour Nissan, à part ce que colporte le journal de Jose Maria Aznar qui nous aime bien, y a rien d'officiel.
Bref, des rumeurs, des rumeurs, des rumeurs....C'est comme ça que la crise est arrivée en France. A la base il y a eu une énorme manque de confiance dans le système. Le jour où le marocain lambda pensera que la crise est là, c'est à partir de ce moment que la crise va commencer à s'installer, pas avant. Ca qui me rassure ici c'est que la plupart des intervenants sur ce post sont à l'étranger
Quand à notre système bancaire marocain, vous voyez Benjelloun prendre son jet en 2004 pour acheter des produits titrisés au NYSE ? Franchement ? Quand il a de l'argent il achète des fermes avec. Les banquiers marocains ne sont pas aussi sophistiqués pour investir ailleurs que dans des actifs, quand ils investissent (ce qui est rare). C'est cet attardement du système bancaire marocain qui l'a sauvé.
Mes informations sont à prendre ou à laisser.....Ce ne sont pas des rumeurs missiou
ilioucha
Vas insigne devotionis
Iwa donne nous tes sources a ssi Zyryab ? Aw tu t'attends à ce que je "croive" sur parole ?
Pour Nissan je pense que personne ne sait vraiment, à l'heure qu'il est, ce qu'il en est. Pour Valeo, j'ai un lien affectif pour cette boite, pour y avoir bossé. J'y garde quelques contacts et je pense que je le saurai si la boite venait à fermer.
Pour revenir au sujet, la crise ne concerne pas le Maroc car la base de la crise en Europe est une crise bancaire et financière qui assèche les sources de financement et alimente la psychose. Au maroc, on en est encore à la banque de détail. Ce qui est sûr par contre, c'est que le Maroc ressentira les effets de la crise, c'est à dire les effets de la récession chez ses partenaires. Mais ça sera à lui de s'adapter. Pourquoi pas profiter du transfert d'activités et de la stratégie de réduction des coûts des sociétés en crise ? Pourquoi ne pas les racheter ga3 ?
Amine
En mode pause
Combien? ben tu le sais bien étant donné que c'est toi qui gère mes comptes :langue:
Pour les amis non merci j'ai déjà donné
Combien? ben tu le sais bien étant donné que c'est toi qui gère mes comptes :langue:
Pour les amis non merci j'ai déjà donné
dommage si tu étais millionnaire, tu aurais gagné un ami de plus
tant pis
Juste
Amine
En mode pause
Demande à elghzala c'est elle qui gère mon compte et mes amis ! sinon je suis millionnaire mais pas en euro ça compte?
ah non ça c'est une donnée caduque! JAMAIS les cybers ne fermeront au maroc... tu rêves trop là
dis leur de se suicider directement ça ira plus vite...
non non je pense que la crise ne touchera que les gens qui ont de l'argent
mais bon je peux me tromper
Iwa donne nous tes sources a ssi Zyryab ? Aw tu t'attends à ce que je "croive" sur parole ? :-D
Pour Nissan je pense que personne ne sait vraiment, à l'heure qu'il est, ce qu'il en est. Pour Valeo, j'ai un lien affectif pour cette boite, pour y avoir bossé. J'y garde quelques contacts et je pense que je le saurai si la boite venait à fermer.
Pour revenir au sujet, la crise ne concerne pas le Maroc car la base de la crise en Europe est une crise bancaire et financière qui assèche les sources de financement et alimente la psychose. Au maroc, on en est encore à la banque de détail. Ce qui est sûr par contre, c'est que le Maroc ressentira les effets de la crise, c'est à dire les effets de la récession chez ses partenaires. Mais ça sera à lui de s'adapter. Pourquoi pas profiter du transfert d'activités et de la stratégie de réduction des coûts des sociétés en crise ? Pourquoi ne pas les racheter ga3 ?
Ce sont des sources marocaines, ça te va?
Valeo, re-renseigne toi sur ça et tiens moi au courant.
Non plus sérieusement, quand tu perds 100.000 emplois dans un petit pays tel que le Maroc, tu ne considéres pas ça comme une crise économique?
Le Maroc et la Crise économique mondiale : Des risques à ne pas négliger
Les économistes Marocains prévoient une perte probable d'un point de croissance dans le court terme. Les répercussions de la crise financière sur les performances économiques à l'échelon international risquent fort bien de se ressentir sur l'économie Marocaine. Des 'effets domino'' pourraient jouer pleinement en empruntant des circuits réels portant sur les échanges extérieurs et les apports en investissements directs plutôt que les flux à caractère purement financier.
Dans cette configuration, le marché financier national serait peu ou prou épargné, tant il est vrai que le compartiment, nonobstant ses récentes tendances à l'ouverture, n'a pas atteint le «seuil critique d'intégration aux marchés financiers internationaux».
Selon le CMC (Centre marocain de conjoncture), même le développement important du crédit immobilier ne saurait être «une source d'inquiétude», car cette activité reste conforme aussi bien à son potentiel d'expansion et aux règles prudentielles très strictes.
Mais il va sans dire que la transmission se fera par l'entremise de certains canaux de la sphère réelle. A commencer par la demande adressée à la production nationale qui, dans un contexte inflationniste, et eu égard aux paramètres d'élasticité, devrait se traduire par un repli des exportations, de la production et de l'emploi, surtout dans les secteurs les plus exposés, à l'instar de l'agroalimentaire, du textile et des IMME. La tourmente financière qui affecte la planète pourrait, aussi, se répercuter sur le flux des Investissements étrangers directes avec des incidences sur le processus d'accumulation au plan interne et sur le développement des capacités de production. Reste que ce recul interviendrait après les avancées réelles enregistrées, ces dernières années, au plan de l'attractivité avec un montant global d'investissements ayant dépassé la barre des 48 MMDH.
Dans ce sillage, note l'Observatoire, la demande intérieure devrait, elle aussi, subir des effets notoires, à travers la contraction probable des activités liées aux voyages et aux loisirs, du fait du ralentissement de la croissance et des revenus dans les principaux marchés émetteurs. Pour le CMC, les activités potentiellement exposées sont celles relatives, notamment, au transport, à la restauration et à l'artisanat. Idem pour la demande liée aux transferts effectués par les MRE, surtout les activités produisant des biens finis de consommation ainsi que celles liées à la construction de logements. Ces effets qui pourraient se traduire par une perte probable d'un point de croissance dans le court terme s'accompagneraient d'une «détérioration sensible des équilibres financiers interne et externe».
Les économistes Marocains prévoient une perte probable d'un point de croissance dans le court terme. Les répercussions de la crise financière sur les performances économiques à l'échelon international risquent fort bien de se ressentir sur l'économie Marocaine. Des 'effets domino'' pourraient jouer pleinement en empruntant des circuits réels portant sur les échanges extérieurs et les apports en investissements directs plutôt que les flux à caractère purement financier.
Dans cette configuration, le marché financier national serait peu ou prou épargné, tant il est vrai que le compartiment, nonobstant ses récentes tendances à l'ouverture, n'a pas atteint le «seuil critique d'intégration aux marchés financiers internationaux».
Selon le CMC (Centre marocain de conjoncture), même le développement important du crédit immobilier ne saurait être «une source d'inquiétude», car cette activité reste conforme aussi bien à son potentiel d'expansion et aux règles prudentielles très strictes.
Mais il va sans dire que la transmission se fera par l'entremise de certains canaux de la sphère réelle. A commencer par la demande adressée à la production nationale qui, dans un contexte inflationniste, et eu égard aux paramètres d'élasticité, devrait se traduire par un repli des exportations, de la production et de l'emploi, surtout dans les secteurs les plus exposés, à l'instar de l'agroalimentaire, du textile et des IMME. La tourmente financière qui affecte la planète pourrait, aussi, se répercuter sur le flux des Investissements étrangers directes avec des incidences sur le processus d'accumulation au plan interne et sur le développement des capacités de production. Reste que ce recul interviendrait après les avancées réelles enregistrées, ces dernières années, au plan de l'attractivité avec un montant global d'investissements ayant dépassé la barre des 48 MMDH.
Dans ce sillage, note l'Observatoire, la demande intérieure devrait, elle aussi, subir des effets notoires, à travers la contraction probable des activités liées aux voyages et aux loisirs, du fait du ralentissement de la croissance et des revenus dans les principaux marchés émetteurs. Pour le CMC, les activités potentiellement exposées sont celles relatives, notamment, au transport, à la restauration et à l'artisanat. Idem pour la demande liée aux transferts effectués par les MRE, surtout les activités produisant des biens finis de consommation ainsi que celles liées à la construction de logements. Ces effets qui pourraient se traduire par une perte probable d'un point de croissance dans le court terme s'accompagneraient d'une «détérioration sensible des équilibres financiers interne et externe».
Maroc : La crise économique mondiale déclenche une baisse du marché
Malgré les efforts déployés par le Gouvernement et les responsables bancaires afin de minimiser les risques d'impact sur le pays de la crise économique mondialee actuelle, le Bourse marocaine a été malmenée lors des dernières semaines .
Malgré un taux faible des investissements étrangers à la Bourse de Casablanca -ils sont estimés à seulement 5%- les actions marocaines ont apporté cette semaine la preuve qu'elles n'étaient pas imperméables à la crise financière qui secoue actuellement les marchés mondiaux.
Le marché boursier marocain a en effet connu un déclin depuis la mi-mars, avec les révélations de la crise hypothécaire aux Etats-Unis. Néanmoins, la vraie déterioration s'est amorcée dès le mois de septembre, avec le début des problèmes rencontrés par les banques américaines et leurs effets sur le système financier mondial.
Les pertes totales du marché boursier marocain, depuis le mois de mars, s'élèvent à 112 milliards de dirhams, ce qui représente 18% du PIB national de 2007. Plus de 86 milliards de dirhams ont été perdus depuis le début du mois de septembre, à la suite des chocs subis par les marchés mondiaux, réduisant le capital total de la Bourse de 666.73 milliards de dirhams au 1er septembre à 580.5 milliards, le mardi 7 octobre.
Les responsables marocains se sont concentrés à nier toute liaison entre la crise financière mondiale et le système boursier marocain. Jaloul Ayad, Directeur-Général de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE), pense que l'effondrement des actions au Maroc a été dû à des facteurs d'ordre psychologiques.
"Ce qu'il s'est passé ici, dans le marché boursier, ces dernières semaines, est un cas de panique entre les marchands oeuvrant dans les Bourses marocaines," dit-il. "[Ils] ont été influencés par ce qu'ils ont vu à la télévision, en raison de l'effondrement de Wall Street et des implications de cette chute dans le monde entier".
Ayad maintient que les banques marocaines sont immunisées contre les bouleversements du système bancaire mondial, à causes de leurs liens faibles avec l'étranger. "En dépit du fait que notre système financier soit ouvert et libéral, nos banques dépendent de ressources locales - et particulièrement des dépôts faits par les clients - pour le refinancement de leurs actifs", déclare-t-il, "contrairement à d'autres pays, dont les banques dépendent pour cela de fonds étrangers".
Mohammed Kettani, président de la Banque Attijariwafa, défend lui aussi la solidité du système bancaire marocain. "La crise financière mondiale se limite à des instruments de finances très avancés, comme les hypothèques et autres produits dérivés. Ces produits n'existent pas ici au Maroc, où les services bancaires sont encore simples et basiques", dit-il.
Et en ce qui concerne l'état des prêts hypothécaires au Maroc, Kettani déclare :"Les banques marocaines accordent des prêts hypothécaires sur des critères stricts basés sur la capacité des familles à économiser. La règle approuvée est que le versement de la dette ne doit pas dépasser 40% du revenu familial. En conséquence, je ne vois aucun risque à cet égard, et ce aussi longtemps que nous contrôlerons le taux d'inflation et les taux d'intérêts."
Ahmed Abboudi, Directeur du Centre Marocain de Conjoncture (CMC), dit que le Maroc sera plus affecté par la baisse du commerce et des investissements étrangers que par le déclin financier, en raison de la nature limitée du marché boursier marocain.
Selon lui, les experts du CMC s'attendent à ce que la crise mondiale amène une baisse de 1.5 à 2% dans la croissance à court terme. Le groupe s'attend aussi à une hausse de l'inflation qui serait relative à la crise, qui pourrait dépasser pour la première fois 4.5% en plusieurs années.
"Je ne crois pas que le Maroc aura à faire face à des problèmes en terme financier strict,", dit-il. "Néanmoins, l'aggravation de la crise financière mondiale, la rapidité de son expansion et son mouvement allant de la finance vers le cercle économique mènera indubitablement à réduire la demande mondiale pour les services et les produits marocains".
Par Mawassi Lahcen pour Magharebia à Casablanca
http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2008/10/09/feature-01
Malgré les efforts déployés par le Gouvernement et les responsables bancaires afin de minimiser les risques d'impact sur le pays de la crise économique mondialee actuelle, le Bourse marocaine a été malmenée lors des dernières semaines .
Malgré un taux faible des investissements étrangers à la Bourse de Casablanca -ils sont estimés à seulement 5%- les actions marocaines ont apporté cette semaine la preuve qu'elles n'étaient pas imperméables à la crise financière qui secoue actuellement les marchés mondiaux.
Le marché boursier marocain a en effet connu un déclin depuis la mi-mars, avec les révélations de la crise hypothécaire aux Etats-Unis. Néanmoins, la vraie déterioration s'est amorcée dès le mois de septembre, avec le début des problèmes rencontrés par les banques américaines et leurs effets sur le système financier mondial.
Les pertes totales du marché boursier marocain, depuis le mois de mars, s'élèvent à 112 milliards de dirhams, ce qui représente 18% du PIB national de 2007. Plus de 86 milliards de dirhams ont été perdus depuis le début du mois de septembre, à la suite des chocs subis par les marchés mondiaux, réduisant le capital total de la Bourse de 666.73 milliards de dirhams au 1er septembre à 580.5 milliards, le mardi 7 octobre.
Les responsables marocains se sont concentrés à nier toute liaison entre la crise financière mondiale et le système boursier marocain. Jaloul Ayad, Directeur-Général de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE), pense que l'effondrement des actions au Maroc a été dû à des facteurs d'ordre psychologiques.
"Ce qu'il s'est passé ici, dans le marché boursier, ces dernières semaines, est un cas de panique entre les marchands oeuvrant dans les Bourses marocaines," dit-il. "[Ils] ont été influencés par ce qu'ils ont vu à la télévision, en raison de l'effondrement de Wall Street et des implications de cette chute dans le monde entier".
Ayad maintient que les banques marocaines sont immunisées contre les bouleversements du système bancaire mondial, à causes de leurs liens faibles avec l'étranger. "En dépit du fait que notre système financier soit ouvert et libéral, nos banques dépendent de ressources locales - et particulièrement des dépôts faits par les clients - pour le refinancement de leurs actifs", déclare-t-il, "contrairement à d'autres pays, dont les banques dépendent pour cela de fonds étrangers".
Mohammed Kettani, président de la Banque Attijariwafa, défend lui aussi la solidité du système bancaire marocain. "La crise financière mondiale se limite à des instruments de finances très avancés, comme les hypothèques et autres produits dérivés. Ces produits n'existent pas ici au Maroc, où les services bancaires sont encore simples et basiques", dit-il.
Et en ce qui concerne l'état des prêts hypothécaires au Maroc, Kettani déclare :"Les banques marocaines accordent des prêts hypothécaires sur des critères stricts basés sur la capacité des familles à économiser. La règle approuvée est que le versement de la dette ne doit pas dépasser 40% du revenu familial. En conséquence, je ne vois aucun risque à cet égard, et ce aussi longtemps que nous contrôlerons le taux d'inflation et les taux d'intérêts."
Ahmed Abboudi, Directeur du Centre Marocain de Conjoncture (CMC), dit que le Maroc sera plus affecté par la baisse du commerce et des investissements étrangers que par le déclin financier, en raison de la nature limitée du marché boursier marocain.
Selon lui, les experts du CMC s'attendent à ce que la crise mondiale amène une baisse de 1.5 à 2% dans la croissance à court terme. Le groupe s'attend aussi à une hausse de l'inflation qui serait relative à la crise, qui pourrait dépasser pour la première fois 4.5% en plusieurs années.
"Je ne crois pas que le Maroc aura à faire face à des problèmes en terme financier strict,", dit-il. "Néanmoins, l'aggravation de la crise financière mondiale, la rapidité de son expansion et son mouvement allant de la finance vers le cercle économique mènera indubitablement à réduire la demande mondiale pour les services et les produits marocains".
Par Mawassi Lahcen pour Magharebia à Casablanca
http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2008/10/09/feature-01
ilioucha
Vas insigne devotionis
Je vais essayer de creuser le sujet en attendant des sources fiables. Ceci dit, le Maroc se veut un pays intégré à la mondialisation. A partir de là, il doit en accepeter les règles du jeu. Des emplois se créent, d'autres se perdent, d'autres se recréent, d'autres s'en vont. C'est pas l'Algérie ici
Je vais essayer de creuser le sujet en attendant des sources fiables. Ceci dit, le Maroc se veut un pays intégré à la mondialisation. A partir de là, il doit en accepeter les règles du jeu. Des emplois se créent, d'autres se perdent, d'autres se recréent, d'autres s'en vont. C'est pas l'Algérie ici
c'est ce qu'on appelle la déstruction créatrice
Forcément que la crise va toucher le Maroc comme l'ensemble des pays dans le monde :
- Possible baisse du tourisme, gros pourvoyeur de fond au Maroc (touristes étrangers mais aussi MRE).
- Les sociétés qui profitent de la main d'oeuvre marocaine afin de vendre leur produit sur le marché étranger (textile par exemple).
- On crée des zones franches pour la plupart dédiés à l'export donc forcément si la demande étrangère baisse, les sociétés dans les zones franches vont être touchées. Et que dire du port Tanger-Med. Moins de mouvements de containers donc moins d'activité dans le port.
- Possible baisse du tourisme, gros pourvoyeur de fond au Maroc (touristes étrangers mais aussi MRE).
- Les sociétés qui profitent de la main d'oeuvre marocaine afin de vendre leur produit sur le marché étranger (textile par exemple).
- On crée des zones franches pour la plupart dédiés à l'export donc forcément si la demande étrangère baisse, les sociétés dans les zones franches vont être touchées. Et que dire du port Tanger-Med. Moins de mouvements de containers donc moins d'activité dans le port.