Crise maroc - ue: grand danger quand les juges se mêlent de politique étrangère, selon lse

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Londres : Un tribunal de l’union européen a décidé, en première instance, d’annuler l’accord agricole entre le Maroc et l’UE, sur fond de l’affaire du Sahara. Une université britannique crie au précédent dangereux.

En effet, la ‘London School of Economics and Political Science – LSE’, une université britannique spécialisée dans les sciences économiques et sociales et dont le campus se trouve dans le borough londonien de Westminster, a indiqué que l’accident diplomatique survenu récemment entre le Maroc et l’UE, et qui a été provoqué par des juges de la cour de justice de l’UE, constitue un dangereux précédent, qui pourrait à l’avenir, causer énormément de torts aux intérêts de l’UE et des pays européens dans le monde.

Via une tribune signée par un expert du ‘King’s College London’ et publiée sur son portail web, EUROPP, LSE a expliqué que la crise de l’UE avec le Maroc, découlant d’une décision en première instance de la cour de justice de l’UE, qui recommande l’annulation de l’accord agricole entre le royaume et l’UE, sur fond de l’affaire du Sahara, est un résultat calamiteux pour la diplomatie européenne, causée par ce dangereux précédent, qui voit pour la première fois, des juges intervenir directement dans la politique étrangère européenne et faisant fi, au nom d’un juridisme primaire, des intérêts européens et de la sensibilité de principe qui caractérise les relations internationales.

LSE a averti que fort de cette première intervention, dont le Maroc a été la première victime, les juges européens seraient en train de préparer une deuxième intervention, cette fois contre une compagnie pétrolière russe, sur fond de l’affaire de la Crimée, laquelle intervention risque d’incendier ce qui reste de relations entre l’UE et la superpuissance mondiale qu'est la Russie.

L’université britannique a déploré que ces juges qui se mêlent de politique étrangère, tout en se drapant de beaux et confortables principes comme la ‘primauté de droit’, le respect des lois et des règlements, ignorent tout des subtilités et des sensibilités des questions de politiques étrangères et ne se soucient point des prix à payer, parfois chèrement, par l’UE qui doit, comme c’est le cas avec le Maroc et demain surement avec la Russie, s’employer dans la douleur, à tenter de recoller les morceaux avec ces pays.

http://yawatani.com/index.php/politique/10772-crise-maroc-ue-grand-danger-quand-les-juges-se-melent-de-politique-etrangere-selon-lse
 
Je serai d'accord si l'article précisait que les juges ne se" drapent " pas de "la primauté du droit" mais font eux même de la politique en tordant la légalité internationale.
 
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