Critiquer l'islamisme est-ce critiquer l'islam?

thitrite

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Affaire Badawi: critiquer l'islamisme est-ce critiquer l'Islam?



La nouvelle est tombée la semaine dernière : le blogueur saoudien Raif Badawi a été condamné à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et une amende de 260 000 dollars pour « insulte à l'Islam » après avoir critiqué l'extrémisme islamique de quelques prêcheurs wahhabite.


Réflexions.

Islam et Islamisme, voilà deux termes indépendants d'un point de vue conceptuel, mais qui se chevauche a priori d'un point de vue terminologique dans le langage quotidien des pays musulmans. Pourquoi? Pour la simple est bonne raison que les deux notions ne sont pas définies comme il faut. Et, si on traite ses sujets de façon sommaire (notamment dans les chroniques) sans les définir, il continuera d'en résulter à mon avis qu'un galimatias inexplicable.

En deux lignes on peut définir les deux notions comme telles :

l'Islam est la religion telle qu'on la connait tous.

L'Islamisme est l'idéologie politique qui prétend recourir aux fondements religieux pour guider le politique.

Le politique, voici le centre du débat : dès qu'un concept rentre dans cette sphère, ses règles de base tranchent la question d'avance, et, n'en déplaise aux sempiternels avoués de «la vertu du discours divin» ou autres «discours stricto sensu», le politique ne peut « être » autrement, que par la critique.

Le discours stricto sensu, devra donc être considéré comme tel : son ou ses auteurs seront jugés sur leurs actes plutôt que sur leurs paroles.

En effet, quelques parties peuvent refuser la critique en se protégeant derrière la « sainteté du discours » tant qu'ils veulent. Néanmoins, il convient en revanche d'établir, ou de rappeler, la différence qui sépare le « discours » proprement dit des acteurs et les représentations à prétention sociale émanant d'observateurs-acteurs membres d'un même groupe. Cette différence entre la manière d'un acteur de se situer par rapport à des valeurs considérées comme positives («je suis démocrate», «je suis modéré», «je suis libéral»), et les analyses critiques produites par une communauté extérieure à l'acteur, est en effet essentielle.

L'islam est la religion dominante en Arabie Saoudite, et, « critiquer » la religion peut encore choquer là-bas? Soit, mais critiquer les fondements de l'Islamisme autant que doctrine politique est-ce critiquer l'Islam autant que doctrine religieuse?


Quand on critique l'Islamisme, on s'attaque à l'aspect manipulateur de l'idéologie en vue de gouverner (comme n'importe quelle autre idéologie, dirait Marx) et non à l'Islam autant que tel. Si on défend le projet d'une société laïque, où d'une idéologie à gauche, ce n'est nullement contre la religion. Mais c'est pour contrer le véritable deus ex machina qu'une partie nous sort à chaque fois pour légitimer des positions purement partisanes. Dès lors les dés sont pipés : les parties opposantes sont diabolisées, les aspects formels parasitent les vrais critères du débat politique, à savoir le bon sens, la force de conviction, et la capacité à présenter des solutions réalistes.


Bref, l'affaire Badawi nous prouve qu'en Arabie saoudite, - et, contrairement à ce qu'ils veulent nous faire croire - les pensées ne s'affrontent pas librement. Et que le débat est ouvert à une pensée unique, corsetée par mille contraintes et un argument qui doit être suivi à la lettre, en criant haro sur l'infidèle.


http://quebec.huffingtonpost.ca/ana...amisme-est-ce-critiquer-lislam_b_5323425.html
 
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Affaire Badawi: critiquer l'islamisme est-ce critiquer l'Islam?



La nouvelle est tombée la semaine dernière : le blogueur saoudien Raif Badawi a été condamné à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et une amende de 260 000 dollars pour « insulte à l'Islam » après avoir critiqué l'extrémisme islamique de quelques prêcheurs wahhabite.


Réflexions.

Islam et Islamisme, voilà deux termes indépendants d'un point de vue conceptuel, mais qui se chevauche a priori d'un point de vue terminologique dans le langage quotidien des pays musulmans. Pourquoi? Pour la simple est bonne raison que les deux notions ne sont pas définies comme il faut. Et, si on traite ses sujets de façon sommaire (notamment dans les chroniques) sans les définir, il continuera d'en résulter à mon avis qu'un galimatias inexplicable.

En deux lignes on peut définir les deux notions comme telles :

l'Islam est la religion telle qu'on la connait tous.

L'Islamisme est l'idéologie politique qui prétend recourir aux fondements religieux pour guider le politique.

Le politique, voici le centre du débat : dès qu'un concept rentre dans cette sphère, ses règles de base tranchent la question d'avance, et, n'en déplaise aux sempiternels avoués de «la vertu du discours divin» ou autres «discours stricto sensu», le politique ne peut « être » autrement, que par la critique.

Le discours stricto sensu, devra donc être considéré comme tel : son ou ses auteurs seront jugés sur leurs actes plutôt que sur leurs paroles.

En effet, quelques parties peuvent refuser la critique en se protégeant derrière la « sainteté du discours » tant qu'ils veulent. Néanmoins, il convient en revanche d'établir, ou de rappeler, la différence qui sépare le « discours » proprement dit des acteurs et les représentations à prétention sociale émanant d'observateurs-acteurs membres d'un même groupe. Cette différence entre la manière d'un acteur de se situer par rapport à des valeurs considérées comme positives («je suis démocrate», «je suis modéré», «je suis libéral»), et les analyses critiques produites par une communauté extérieure à l'acteur, est en effet essentielle.

L'islam est la religion dominante en Arabie Saoudite, et, « critiquer » la religion peut encore choquer là-bas? Soit, mais critiquer les fondements de l'Islamisme autant que doctrine politique est-ce critiquer l'Islam autant que doctrine religieuse?


Quand on critique l'Islamisme, on s'attaque à l'aspect manipulateur de l'idéologie en vue de gouverner (comme n'importe quelle autre idéologie, dirait Marx) et non à l'Islam autant que tel. Si on défend le projet d'une société laïque, où d'une idéologie à gauche, ce n'est nullement contre la religion. Mais c'est pour contrer le véritable deus ex machina qu'une partie nous sort à chaque fois pour légitimer des positions purement partisanes. Dès lors les dés sont pipés : les parties opposantes sont diabolisées, les aspects formels parasitent les vrais critères du débat politique, à savoir le bon sens, la force de conviction, et la capacité à présenter des solutions réalistes.


Bref, l'affaire Badawi nous prouve qu'en Arabie saoudite, - et, contrairement à ce qu'ils veulent nous faire croire - les pensées ne s'affrontent pas librement. Et que le débat est ouvert à une pensée unique, corsetée par mille contraintes et un argument qui doit être suivi à la lettre, en criant haro sur l'infidèle.


http://quebec.huffingtonpost.ca/ana...amisme-est-ce-critiquer-lislam_b_5323425.html


Je pars du principe que tout est critiquable.

La critique ce n'est pas dire du mal de quelque chose, c'est l'analyser, poser des questions, soulever les problèmes pour en améliorer le fonctionnement.

Les crispations conservatrices sont le signe d'une perte de confiance, d'une frustration des élites religieuses musulmanes devant la domination de la pensée occidentale.

Tout part de là, et nous le savons tous. Malheureusement, dans la mesure où les États dans lesquels l'Islam est la religion dominante sont soit pauvres, soit en proie à de violents troubles politiques internes, soit endormis par les richesses, la situation demeure en l'état.
 
Non je ne pense pas, car au fond, d'une part l'islamisme, c'est plein de partis et mouvements politiques différents. Ces mouvements n'ont rien à voir les uns lees autres et certains sont ennemis les uns des autres.

C'est débile de traiter les islamistes dans leur ensemble. Eux même ont des compréhension différentes de l'islam
 
Non je ne pense pas, car au fond, d'une part l'islamisme, c'est plein de partis et mouvements politiques différents. Ces mouvements n'ont rien à voir les uns lees autres et certains sont ennemis les uns des autres.

C'est débile de traiter les islamistes dans leur ensemble. Eux même ont des compréhension différentes de l'islam


Mais tous ses mouvements islamistes ont, tout de même, un point commun : ils sont sunnites... comme 80 % du un milliard et demi de musulmans.
Il faudrait peut-être réfléchir à ce fond commun de convictions religieuse pour en analyser les fondements qui mènent à l'extrémisme ?
 
Affaire Badawi: critiquer l'islamisme est-ce critiquer l'Islam?



La nouvelle est tombée la semaine dernière : le blogueur saoudien Raif Badawi a été condamné à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et une amende de 260 000 dollars pour « insulte à l'Islam » après avoir critiqué l'extrémisme islamique de quelques prêcheurs wahhabite.


Réflexions.

Islam et Islamisme, voilà deux termes indépendants d'un point de vue conceptuel, mais qui se chevauche a priori d'un point de vue terminologique dans le langage quotidien des pays musulmans. Pourquoi? Pour la simple est bonne raison que les deux notions ne sont pas définies comme il faut. Et, si on traite ses sujets de façon sommaire (notamment dans les chroniques) sans les définir, il continuera d'en résulter à mon avis qu'un galimatias inexplicable.

En deux lignes on peut définir les deux notions comme telles :

l'Islam est la religion telle qu'on la connait tous.

L'Islamisme est l'idéologie politique qui prétend recourir aux fondements religieux pour guider le politique.

Le politique, voici le centre du débat : dès qu'un concept rentre dans cette sphère, ses règles de base tranchent la question d'avance, et, n'en déplaise aux sempiternels avoués de «la vertu du discours divin» ou autres «discours stricto sensu», le politique ne peut « être » autrement, que par la critique.

Le discours stricto sensu, devra donc être considéré comme tel : son ou ses auteurs seront jugés sur leurs actes plutôt que sur leurs paroles.

En effet, quelques parties peuvent refuser la critique en se protégeant derrière la « sainteté du discours » tant qu'ils veulent. Néanmoins, il convient en revanche d'établir, ou de rappeler, la différence qui sépare le « discours » proprement dit des acteurs et les représentations à prétention sociale émanant d'observateurs-acteurs membres d'un même groupe. Cette différence entre la manière d'un acteur de se situer par rapport à des valeurs considérées comme positives («je suis démocrate», «je suis modéré», «je suis libéral»), et les analyses critiques produites par une communauté extérieure à l'acteur, est en effet essentielle.

L'islam est la religion dominante en Arabie Saoudite, et, « critiquer » la religion peut encore choquer là-bas? Soit, mais critiquer les fondements de l'Islamisme autant que doctrine politique est-ce critiquer l'Islam autant que doctrine religieuse?


Quand on critique l'Islamisme, on s'attaque à l'aspect manipulateur de l'idéologie en vue de gouverner (comme n'importe quelle autre idéologie, dirait Marx) et non à l'Islam autant que tel. Si on défend le projet d'une société laïque, où d'une idéologie à gauche, ce n'est nullement contre la religion. Mais c'est pour contrer le véritable deus ex machina qu'une partie nous sort à chaque fois pour légitimer des positions purement partisanes. Dès lors les dés sont pipés : les parties opposantes sont diabolisées, les aspects formels parasitent les vrais critères du débat politique, à savoir le bon sens, la force de conviction, et la capacité à présenter des solutions réalistes.


Bref, l'affaire Badawi nous prouve qu'en Arabie saoudite, - et, contrairement à ce qu'ils veulent nous faire croire - les pensées ne s'affrontent pas librement. Et que le débat est ouvert à une pensée unique, corsetée par mille contraintes et un argument qui doit être suivi à la lettre, en criant haro sur l'infidèle.


http://quebec.huffingtonpost.ca/ana...amisme-est-ce-critiquer-lislam_b_5323425.html

Salam,


Ce que je trouve désolant c’est prendre le radicale d’une religion pour définir un mouvement ou une idéologie….et tout ça pour créer la confusion et l’amalgame la chose qui est bien réussi par les islamophobes vue certains commentateurs sur Bladi…..

Sans oublier notre bijou @pierresuzanne qui nous enchante à chaque fois avec ses commentaires et qui d’après lui on est tous des islamistes.:)
 
Mais tous ses mouvements islamistes ont, tout de même, un point commun : ils sont sunnites... comme 80 % du un milliard et demi de musulmans.
Il faudrait peut-être réfléchir à ce fond commun de convictions religieuse pour en analyser les fondements qui mènent à l'extrémisme ?


et 99.99% des musulmans ne son pas extremistes

il faudrait reflechir tout court avant de parler
 
Sans oublier notre bijou @pierresuzanne qui nous enchante à chaque fois avec ses commentaires et qui d’après lui on est tous des islamistes.:)


Mais non , mais non, tous les musulmans ne sont pas islamistes.. Je le sais bien.
J'aimerais juste que les musulmans non islamistes soient capables de dire que les islamistes ont tord, au lieu de dire juste qu'ils ne sont pas de vrais musulmans.
Les islamistes aussi sont des musulmans.... comme les inquisiteurs étaient catholiques au XIVe siècle....

Tu as vu, "ordinaire"... je suis objectif ! génial !
 
Mais non , mais non, tous les musulmans ne sont pas islamistes.. Je le sais bien.
J'aimerais juste que les musulmans non islamistes soient capables de dire que les islamistes ont tord, au lieu de dire juste qu'ils ne sont pas de vrais musulmans.
Les islamistes aussi sont des musulmans.... comme les inquisiteurs étaient catholiques au XIVe siècle....

Tu as vu, "ordinaire"... je suis objectif ! génial !

Je constate que pour l'instant tu es juste "Object"..........Tu devras fournir encore plus d’effort pour arriver à "objectif"
 
Affaire Badawi: critiquer l'islamisme est-ce critiquer l'Islam?



La nouvelle est tombée la semaine dernière : le blogueur saoudien Raif Badawi a été condamné à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et une amende de 260 000 dollars pour « insulte à l'Islam » après avoir critiqué l'extrémisme islamique de quelques prêcheurs wahhabite.


Réflexions.

Islam et Islamisme, voilà deux termes indépendants d'un point de vue conceptuel, mais qui se chevauche a priori d'un point de vue terminologique dans le langage quotidien des pays musulmans. Pourquoi? Pour la simple est bonne raison que les deux notions ne sont pas définies comme il faut. Et, si on traite ses sujets de façon sommaire (notamment dans les chroniques) sans les définir, il continuera d'en résulter à mon avis qu'un galimatias inexplicable.

En deux lignes on peut définir les deux notions comme telles :

l'Islam est la religion telle qu'on la connait tous.

L'Islamisme est l'idéologie politique qui prétend recourir aux fondements religieux pour guider le politique.

Le politique, voici le centre du débat : dès qu'un concept rentre dans cette sphère, ses règles de base tranchent la question d'avance, et, n'en déplaise aux sempiternels avoués de «la vertu du discours divin» ou autres «discours stricto sensu», le politique ne peut « être » autrement, que par la critique.

Le discours stricto sensu, devra donc être considéré comme tel : son ou ses auteurs seront jugés sur leurs actes plutôt que sur leurs paroles.

En effet, quelques parties peuvent refuser la critique en se protégeant derrière la « sainteté du discours » tant qu'ils veulent. Néanmoins, il convient en revanche d'établir, ou de rappeler, la différence qui sépare le « discours » proprement dit des acteurs et les représentations à prétention sociale émanant d'observateurs-acteurs membres d'un même groupe. Cette différence entre la manière d'un acteur de se situer par rapport à des valeurs considérées comme positives («je suis démocrate», «je suis modéré», «je suis libéral»), et les analyses critiques produites par une communauté extérieure à l'acteur, est en effet essentielle.

L'islam est la religion dominante en Arabie Saoudite, et, « critiquer » la religion peut encore choquer là-bas? Soit, mais critiquer les fondements de l'Islamisme autant que doctrine politique est-ce critiquer l'Islam autant que doctrine religieuse?


Quand on critique l'Islamisme, on s'attaque à l'aspect manipulateur de l'idéologie en vue de gouverner (comme n'importe quelle autre idéologie, dirait Marx) et non à l'Islam autant que tel. Si on défend le projet d'une société laïque, où d'une idéologie à gauche, ce n'est nullement contre la religion. Mais c'est pour contrer le véritable deus ex machina qu'une partie nous sort à chaque fois pour légitimer des positions purement partisanes. Dès lors les dés sont pipés : les parties opposantes sont diabolisées, les aspects formels parasitent les vrais critères du débat politique, à savoir le bon sens, la force de conviction, et la capacité à présenter des solutions réalistes.


Bref, l'affaire Badawi nous prouve qu'en Arabie saoudite, - et, contrairement à ce qu'ils veulent nous faire croire - les pensées ne s'affrontent pas librement. Et que le débat est ouvert à une pensée unique, corsetée par mille contraintes et un argument qui doit être suivi à la lettre, en criant haro sur l'infidèle.


http://quebec.huffingtonpost.ca/ana...amisme-est-ce-critiquer-lislam_b_5323425.html

Bref, le gars a dénoncé les abus de cette dictature religieuse et la vérité choque. :eek:
 
Mais tous ses mouvements islamistes ont, tout de même, un point commun : ils sont sunnites... comme 80 % du un milliard et demi de musulmans.
Il faudrait peut-être réfléchir à ce fond commun de convictions religieuse pour en analyser les fondements qui mènent à l'extrémisme ?

Non, il en existe plein d"islamiste" étiqueter chiite, surtout en Iran et en Iraq.
Et il y a des "islamistes" non musulmans ( ex chez le hezbollah libanais).
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Non je ne pense pas, car au fond, d'une part l'islamisme, c'est plein de partis et mouvements politiques différents. Ces mouvements n'ont rien à voir les uns lees autres et certains sont ennemis les uns des autres.

C'est débile de traiter les islamistes dans leur ensemble. Eux même ont des compréhension différentes de l'islam

Oui, mais ils ont une chose en commun: ils veulent tous meler l'Islam a la sauce politique...
 
Pourra t on un jour parler de juifisme pour parler de sionisme?

Bien sur que non,ça fera ***** les juifs

Imaginez Pujadas:

" Aujourd'hui un juifiste a tué un jeune palestinien et sa maman"

"Le parti juifiste d'Israel gagne encore les élections"

:D
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Critiquer l'islamisme est-ce critiquer l'islam?
Oui et non. L’Islam, c’est la religion, en elle‑même. L’Islamisme, au sens neutre (et pas au sens connoté comme il l’est à notre époque), c’est l’adhésion à la religion, la pratique de celle‑ci, la manière dont elle se vit par les gens qui ont pour religion, l’Islam.

Ça, c’est sous réserve que les mots ont été correctement employés.

On peut critiquer la manière dont certaines gens vivent la religion, sans nécessairement critiquer la religion. Mais si on juge que ce qui est critiqué dans la manière de la vivre, est inhérent à la religion elle‑même, une conséquence inévitable de celle‑ci, alors évidemment, on critique la religion, même si c’est un peu indirectement.

Ça dépend de la critique qui est faite.

Dans le cas que tu cite (même si je n’ai pas tout lu), je crois qu’il a eu a faire à des gens qui ne sont pas soucié de faire une nuance et qui sont excessivement susceptibles.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Oui et non. L’Islam, c’est la religion, en elle‑même. L’Islamisme, au sens neutre (et pas au sens connoté comme il l’est à notre époque), c’est l’adhésion à la religion, la pratique de celle‑ci, la manière dont elle se vit par les gens qui ont pour religion, l’Islam.

L'islamisme, c'est l'Islam politique. Ce n'est pas une religion, c'est un mouvement politique, comme le communisme, le fascisme, etc... Et la politique vie de la critique!
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pourra t on un jour parler de juifisme pour parler de sionisme?

Bien sur que non,ça fera ***** les juifs

Imaginez Pujadas:

" Aujourd'hui un juifiste a tué un jeune palestinien et sa maman"

"Le parti juifiste d'Israel gagne encore les élections"

:D
Déjà on ne dit pas juifisme, on dit Judaïsme. Ensuite, le Judaïsme et le sionisme, sont deux mots différents désignant deux choses différentes.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L'islamisme, c'est l'Islam politique. Ce n'est pas une religion, c'est un mouvement politique, comme le communisme, le fascisme, etc... Et la politique vie de la critique!
La définition que j’ai donné est plus générale. Celle‑ci est plus spécifique, et me semble être un exemple de définition connotée dont je parlais. Si l’Islamisme est l’expression de l’Islam en politique, alors comment appel tu l’expression de l’Islam en dehors de la politique ? Ça doit justement être l’Islamisme. Si le mot Islamisme devient automatiquement synonyme de islamisme politique, alors le sens général du mot Islamisme disparait. J’y fais assez attention, depuis que j’ai remarqué à quel point dans d’autres contextes, le mot Islamisme tout‑court signifie terrorisme islamiste.
 

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Raif Badawi a été condamné à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et une amende de 260 000 dollars

se pauvre homme ne peut il pas se contenter uniquement de la prison que de se faire fouetter ou de payer l amende? le pauvre

une punition du moyen age sa n existe que dans ces pays qui vive dans une autre époque

pour avoir dire la vérité parfois la vérité fait mal à attendre :claque::defonce:
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L'Islam...
Tu te prends trop la tête toi...
Ça se voit quand‑même que le mot Islam désigne un objet que le mot Islamisme, désigne une chose en rapport avec cet objet, c’est dans la forme du mot. En fait, l’application ou la vie de la doctrine.

Je ne crois pas me cassez la tête pour rien : le mot Christianisme signifie‑t‑il automatiquement christianisme politique ? Sûrement pas, il a un sens plus général. Alors pourquoi le mot Islamisme aurait‑il un sens tellement focalisé et si peu général ? À mon avis, les appréciations différentes des deux religion n’y est pas pour rien, et c’est probablement un glissement dut à une connotation.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Je ne vois pas pourquoi "l'islamisme" serait forcément manipulateur, dictatorial, liberticide, etc. On admet la chrétienne-démocratie mais pas l' islamique-démocratie (eh oui, ça existe bel et bien).

Oui, je l'affirme : critiquer l'islamisme est souvent une façon de critiquer l'islam (et les musulmans avec).

A un moment, il faut se poser la question : on critique juste "LA loi islamique" (comme s'il n y'en avait qu'une seule compréhenson ?), mais ce n'est pas critiquer l'islam ? On fait rimer "LA loi islamique" avec "tyrannie, dictature, inégalité homme-femme", mais ce n'est pas critiquer l'islam ?

Désolée mais "islamisme" est clairement un terme fourre-tout aussi mal utilisé que "sionisme", parler de "péril islamiste mondial", c'est exactement comme parler du "sionisme international" pour éviter de dire "complot juif international".

Les musulmans savent ce qu'est la shari'a, "la loi islamique". Pensent-ils qu'elle rime avec la tyrannie, comme nous l'expliquent les médias ?
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Ça se voit quand‑même que le mot Islam désigne un objet que le mot Islamisme, désigne une chose en rapport avec cet objet, c’est dans la forme du mot. En fait, l’application ou la vie de la doctrine.

Je ne crois pas me cassez la tête pour rien : le mot Christianisme signifie‑t‑il automatiquement christianisme politique ? Sûrement pas, il a un sens plus général. Alors pourquoi le mot Islamisme aurait‑il un sens tellement focalisé et si peu général ? À mon avis, les appréciations différentes des deux religion n’y est pas pour rien, et c’est probablement un glissement dut à une connotation.

Sbah al kheir, Salam alaykum

Ton intuition est juste : avant, jusque dans les années 70 même, "islamisme" voulait dire "la religion islamique", tout comme "judaïsme" et "christianisme" ou "bouddhisme".
 
L'islam est une religion comme une autre, elle est faite par les homme pour les homme.
Certains diront mais le Coran dit que l'islam est la religion de Dieu et donc parfaite. En fait on a fabriqué une fausse religion et on lui a donné d'islam. C'est comme si je fabrique des cigarettes et que je leur donne le nom d'une cigarette de marque connue pour bien les vendres.
Si l'islam était vraiment une religion de Dieu, le monde musulman serait prospère dans lequel règne la paix et la justice.
On reconnait l'arbre a ses fruits
 

Pareil

Just like me :D
VIB
Je parlais de l'existence de ces mots dans les médias.

Relis la phrase avec le verbe "utiliser" : si les médias voulaient la confusion, ils n'utiliseraient pas les mots islamisme et islamiste.
Sous entendu ils diraient "islam" et "musulman" en parlant des deux.
 
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