Croyances, approche neuro-psychiatrique

Prizma

musulman
VIB
Salam. Le fait de croire en une chose qu'on ne peut vérifier ou qu'on n'a pas envie de vérifier, tout en considérant cela comme absolu, au point de mépriser quiconque n'accepte pas cette croyance, peut-il être un comportement psychiatriquement sain ? Ou bien, éviter de se poser des questions sur le bien-fondé d'une chose par crainte d'être brûlé en enfer ou encore d'être taxé d'attardement mental ou d'intégrisme peut-il s'agir d'un comportement sain, ou comment considérer avoir pris cette décision de façon saine ? Comment dès-lors s'assurer que cette crainte n'est pas une simple angoisse ou une peur non fondée, sur laquelle on va fonder une série d'autres croyances ? Je ne parle pas de la foi en particulier, le fait de rejeter l'existence de dieu, ou encore le fait de critiquer un verset du Coran sans avoir jamais lu le texte original sont-ce des comportements psychiatriquement sains ?

Les avancées en neuro-psychiatrie ont jeté une certaine lumière sur notre mode de fonctionnement cérébral, les experts ont classifié les divers troubles, et marqué au gras les mécanismes qui sous-tendent nos prises de décisions au quotidien... La mise en place de nos craintes, de nos convoitises et nos dépendances sont autant de comportements pathologiques qui émergent des profondeurs de notre matière grise. Le plus grand facteur directeur des comportements tant religieux qu'anti-religieux est la paresse, le second l'orgueil. En effet, chacun va se faire une idée plus ou moins héritée ou mentalement appropriée qu'il va systématiquement défendre yeux et poings fermés, sans se soucier de contrôler vraiment l'écrasante partie de ses propres affirmations, qui seront presque exclusivement des " vérités inculquées ". Alors qu'un comportement sain, et même un comportement sincère et intègre ne peut s'obtenir que par un questionement profond, et en toute sérénité. Et la réalité est tout sauf binaire.

Les techniques de manipulation : la fragilité des prises de décisions chez l'homme - YouTube
 

Prizma

musulman
VIB
Un exemple des plus courants du mode de fonctionnement des croyances est de s'arranger lors de chaque réflexion ou lors de chaque débat à ce que les conclusions correspondent fidèlement à ses attentes. C'est-à-dire que chacun part du principe qu'il a tout juste, et il va donc " démontrer ça " à tout prix. Souvent, on va nier même des arguments des plus clairs et limpides du simple fait qu'ils ne correspondent pas à ses attentes (comportement typiquement pathologique et tout aussi courant)... Avec une telle méthode, les conclusions correspondent systématiquement avec ses attentes, mais cela ne vaut strictement rien. La bonne méthode consiste à analyser et décortiquer chaque argument, pour en vérifier le niveau de justesse. De s'assurer qu'il n'y a pas de saut logique, d'extrapolation non vérifiée, de déduction hâtive, ..., d'approximation trop vague ou de bâclage.

Même les notions de Bien ou de Mal ne sont pas des faits démontrables. Il n'existe pas une seule valeur qui n'ait absolument aucun contre-exemple dans telle ou telle société humaine ou ethnie. Y compris le meurtre, l'anthropophagie, le viol, le vol ou la torture...
 
Un exemple des plus courants du mode de fonctionnement des croyances est de s'arranger lors de chaque réflexion ou lors de chaque débat à ce que les conclusions correspondent fidèlement à ses attentes. C'est-à-dire que chacun part du principe qu'il a tout juste, et il va donc " démontrer ça " à tout prix. Souvent, on va nier même des arguments des plus clairs et limpides du simple fait qu'ils ne correspondent pas à ses attentes (comportement typiquement pathologique et tout aussi courant)... Avec une telle méthode, les conclusions correspondent systématiquement avec ses attentes, mais cela ne vaut strictement rien. La bonne méthode consiste à analyser et décortiquer chaque argument, pour en vérifier le niveau de justesse. De s'assurer qu'il n'y a pas de saut logique, d'extrapolation non vérifiée, de déduction hâtive, ..., d'approximation trop vague ou de bâclage.

Même les notions de Bien ou de Mal ne sont pas des faits démontrables. Il n'existe pas une seule valeur qui n'ait absolument aucun contre-exemple dans telle ou telle société humaine ou ethnie. Y compris le meurtre, l'anthropophagie, le viol, le vol ou la torture...


Sur ton premier paragraphe : Penses tu que pour ce décorticage, cette analyse minutieuse de chaque idée ( encore faut il au préalable décortiquée la pré-idée, les indicateurs qui ont consruit cette idée ), propos, acte : l'individu est en capacité cerebrale, constante de pouvoir le faire avec rigueur et discipline ?

Et si oui comment pragmatiquement peux t'on en faire la mesure pour ne pas arriver à ce que cela ne soit pas au final considéré comme un baclage, à "du dit pour dire" ...par les autres ?
 

Prizma

musulman
VIB
Sur ton premier paragraphe : Penses tu que pour ce décorticage, cette analyse minutieuse de chaque idée ( encore faut il au préalable décortiquée la pré-idée, les indicateurs qui ont consruit cette idée ), propos, acte : l'individu est en capacité cerebrale, constante de pouvoir le faire avec rigueur et discipline ?

Et si oui comment pragmatiquement peux t'on en faire la mesure pour ne pas arriver à ce que cela ne soit pas au final considéré comme un baclage, à "du dit pour dire" ...par les autres ?
Typiquement, le comportement le plus sain est de définir le cadre du paradigme et s'assurer de sa réfutabilité. Un paradigme dont on n'a pas marqué au préalable les frontières est en soi nul et sans fonction véritable. Si par exemple je dis : Tous les chiens sont plus petits que l'Himalaya, cela restera vrai aussi longtemps que tu ne me montrera pas de chien plus grand que l'Himalaya. Si j'ajoute, l'Himalaya est plus petit que Mars, tu devras pour l'infirmer montrer comme cela est purement stupide... Ce mode de réflexion est le seul qui ait un poids réel dans tout débat. Dès qu'on sort du domaine du réfutable, on tombe immanquablement dans la subjectivité, qui restera à jamais subjectif et personnel. Sans réalité objective.
 
Typiquement, le comportement le plus sain est de définir le cadre du paradigme et s'assurer de sa réfutabilité. Un paradigme dont on n'a pas marqué au préalable les frontières est en soi nul et sans fonction véritable. Si par exemple je dis : Tous les chiens sont plus petits que l'Himalaya, cela restera vrai aussi longtemps que tu ne me montrera pas de chien plus grand que l'Himalaya. Si j'ajoute, l'Himalaya est plus petit que Mars, tu devras pour l'infirmer montrer comme cela est purement stupide... Ce mode de réflexion est le seul qui ait un poids réel dans tout débat. Dès qu'on sort du domaine du réfutable, on tombe immanquablement dans la subjectivité, qui restera à jamais subjectif et personnel. Sans réalité objective.


Il faut savoir se discipliner constament à, cela est vrai définir, comme tu dis, les limites du paradigme et à la portée de chacun, ce n'est pas évident, mais si ce préalable est posé, cela participe à définir, savoir ce vers quoi on amène la réflexion. Et en même temps tant de champs, de domaines peuvent se croiser, se superposer au sein d'un même paradigme : qu'il peut demeurer une reflexion sans fin ainsi l'esprit critique s'alimente constamment, methodologiquement, jusqu'à se décloisonner.

Mais cela n'est pas que propre à la croyance ; cela touche des domaines de vie quotidienne.

ps : que démontre le contenu de la video : je n'ai pas pu y avoir accès.
 

DamlijGhita

Nationaliste Open Mind
Salam. Le fait de croire en une chose qu'on ne peut vérifier ou qu'on n'a pas envie de vérifier, tout en considérant cela comme absolu, au point de mépriser quiconque n'accepte pas cette croyance, peut-il être un comportement psychiatriquement sain ? Ou bien, éviter de se poser des questions sur le bien-fondé d'une chose par crainte d'être brûlé en enfer ou encore d'être taxé d'attardement mental ou d'intégrisme peut-il s'agir d'un comportement sain, ou comment considérer avoir pris cette décision de façon saine ? Comment dès-lors s'assurer que cette crainte n'est pas une simple angoisse ou une peur non fondée, sur laquelle on va fonder une série d'autres croyances ? Je ne parle pas de la foi en particulier, le fait de rejeter l'existence de dieu, ou encore le fait de critiquer un verset du Coran sans avoir jamais lu le texte original sont-ce des comportements psychiatriquement sains ?

Les avancées en neuro-psychiatrie ont jeté une certaine lumière sur notre mode de fonctionnement cérébral, les experts ont classifié les divers troubles, et marqué au gras les mécanismes qui sous-tendent nos prises de décisions au quotidien... La mise en place de nos craintes, de nos convoitises et nos dépendances sont autant de comportements pathologiques qui émergent des profondeurs de notre matière grise. Le plus grand facteur directeur des comportements tant religieux qu'anti-religieux est la paresse, le second l'orgueil. En effet, chacun va se faire une idée plus ou moins héritée ou mentalement appropriée qu'il va systématiquement défendre yeux et poings fermés, sans se soucier de contrôler vraiment l'écrasante partie de ses propres affirmations, qui seront presque exclusivement des " vérités inculquées ". Alors qu'un comportement sain, et même un comportement sincère et intègre ne peut s'obtenir que par un questionement profond, et en toute sérénité. Et la réalité est tout sauf binaire.

Les techniques de manipulation : la fragilité des prises de décisions chez l'homme - YouTube

Une approche neuro psychiatrique se base sur des faits réels et concrets mais pourrait être tout a fait compatibles avec n'importe quelle croyance. Elles ne sont pas complémentaires, ni compatibles mais plutôt parallèles.
 

Prizma

musulman
VIB
Une approche neuro psychiatrique se base sur des faits réels et concrets mais pourrait être tout a fait compatibles avec n'importe quelle croyance. Elles ne sont pas complémentaires, ni compatibles mais plutôt parallèles.
Le processus des croyances n'échappe pas à notre mode de fonctionnement neuro-psychique. Si je bouscule les certitudes, je deviens ennemie. Je ne cherche pas à semer l'incertitude, mais à encourager le doute systématique et méthodologique. Si on ne vérifie pas une certitude, alors on n'a aucune garantie de sa solidité. Si je fais une argumentation vérifiable et pertinente, et qu'on s'attaque à moi plutôt qu'à mon argumentation, ça aussi c'est typiquement pathologique. Un comportement sain consiste à donc réfuter une argumentation, et non pas à la rejeter. Ce sont bien deux comportement strictement différents. L'un est sain, l'autre pathologique... C'est tout ce que j'ai voulu souligner.
 

molimo666

Bladinaute averti
Le processus des croyances n'échappe pas à notre mode de fonctionnement neuro-psychique. Si je bouscule les certitudes, je deviens ennemie. Je ne cherche pas à semer l'incertitude, mais à encourager le doute systématique et méthodologique. Si on ne vérifie pas une certitude, alors on n'a aucune garantie de sa solidité. Si je fais une argumentation vérifiable et pertinente, et qu'on s'attaque à moi plutôt qu'à mon argumentation, ça aussi c'est typiquement pathologique. Un comportement sain consiste à donc réfuter une argumentation, et non pas à la rejeter. Ce sont bien deux comportement strictement différents. L'un est sain, l'autre pathologique... C'est tout ce que j'ai voulu souligner.


oui oui maitre prizma

quand tu es venu au monde ,ipso facto tu as cru que l'univers sensible exister , pourtant tu as demontrer que l'univers sensible est une illusion .

donc deja si ta sphére sensible est une illusion , jte raconte meme pas pour le reste ...
 

DamlijGhita

Nationaliste Open Mind
Le processus des croyances n'échappe pas à notre mode de fonctionnement neuro-psychique. Si je bouscule les certitudes, je deviens ennemie. Je ne cherche pas à semer l'incertitude, mais à encourager le doute systématique et méthodologique. Si on ne vérifie pas une certitude, alors on n'a aucune garantie de sa solidité. Si je fais une argumentation vérifiable et pertinente, et qu'on s'attaque à moi plutôt qu'à mon argumentation, ça aussi c'est typiquement pathologique. Un comportement sain consiste à donc réfuter une argumentation, et non pas à la rejeter. Ce sont bien deux comportement strictement différents. L'un est sain, l'autre pathologique... C'est tout ce que j'ai voulu souligner.

Mais pour pouvoir discuter avec quelqu'un de ses certitudes, il faudrait vérifier en amont qu'il est d'accord et ouvert à la discussion. En revanche, si tu lui dis "donnes moi une preuve solide que Dieu existe " , il te sortira des arguments qui renvoient à sa propre foi. Tu lui riposetra "bhein non ce n'est pas vérifiable ou démontrable", là c'est sûr qu'il va t'attaquer sur le plan de la personne, car pour lui, tu n'a pas su l'écouter "activement" si j'ose dire sans pour autant heurter ses sentiments et ses croyances qui fondent son existence.
 

DamlijGhita

Nationaliste Open Mind
Le processus des croyances n'échappe pas à notre mode de fonctionnement neuro-psychique. Si je bouscule les certitudes, je deviens ennemie. Je ne cherche pas à semer l'incertitude, mais à 1)encourager le doute systématique et méthodologique. Si on ne vérifie pas une certitude, alors on n'a aucune garantie de sa solidité. 2)Si je fais une argumentation vérifiable et pertinente, et qu'on s'attaque à moi plutôt qu'à mon argumentation, ça aussi c'est typiquement pathologique. 3)Un comportement sain consiste à donc réfuter une argumentation, et non pas à la rejeter. Ce sont bien deux comportement strictement différents. L'un est sain, l'autre pathologique... 4)C'est tout ce que j'ai voulu souligner.


1)Les dogmes, par exemple, échappent à cette hypothèse.

2)je dirais plus "étroitesse de l'esprit"

3)Je partage cette idée

4)l'arbre cache bien une fôret.
 

temoin19

Sus aux problemes
oui oui maitre prizma

quand tu es venu au monde ,ipso facto tu as cru que l'univers sensible exister , pourtant tu as demontrer que l'univers sensible est une illusion .

donc deja si ta sphére sensible est une illusion , jte raconte meme pas pour le reste ...
Salam

C'est un borderline d'humeur Mossad
 

Prizma

musulman
VIB
Ça vole tellement haut que ça donne le vertige, et après on va nous dire que sur bladi c'est Carnaval toute l'année. :langue:
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Moi je qualifie de " croyance " les fondements mêmes de la psychiatrie, et
tous ces " psy " d' " intégristes ", car leur tendance à établir en " dogmes "
leurs croyances sans remettre en cause tout cela m'y fait penser.
 

Prizma

musulman
VIB
Moi je qualifie de " croyance " les fondements mêmes de la psychiatrie, et
tous ces " psy " d' " intégristes ", car leur tendance à établir en " dogmes "
leurs croyances sans remettre en cause tout cela m'y fait penser.
Certes, mais sur bladi, on n'écoute pas les intersexes et autres travestis. Même moi qui ai eue le malheur de me présenter comme homme à mon inscription et ai changé simplement de décision je me fais taxer de tous les honneurs, alors toi, tu ne signifie strictement rien. Par ailleurs, pas besoin d'être psychiatre pour détercter les troubles mentaux divers sur bladi. :langue:
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Certes, mais sur bladi, on n'écoute pas les intersexes et autres travestis. Même moi qui ai eue le malheur de me présenter comme homme à mon inscription et ai changé simplement de décision je me fais taxer de tous les honneurs, alors toi, tu ne signifie strictement rien. Par ailleurs, pas besoin d'être psychiatre pour détercter les troubles mentaux divers sur bladi. :lang ue:

Mais...........on écoute les intersex sur bladi :langue:

Ma soeur est une " psy ", je lui faisais ses devoirs à une époque, du coup
je suis " callé " sur le sujet.

Elle fait parti de ceux ayant des " idées bien arrêtées " qu'elle avait bien
avant de faire de la psycho, et s'en justifie par ce qu'elle a appris même
si ça ne tient pas vraiment, comme son idée que les maladies c'est à 100%
uniquement " psychosomatique ", les allergies, le sida....c'est uniquement
dans la tête, impossible de la faire penser autrement, ce genre de pseudo
raisonnement pullule chez certains " psy ".
 
Typiquement, le comportement le plus sain est de définir le cadre du paradigme et s'assurer de sa réfutabilité. Un paradigme dont on n'a pas marqué au préalable les frontières est en soi nul et sans fonction véritable. Si par exemple je dis : Tous les chiens sont plus petits que l'Himalaya, cela restera vrai aussi longtemps que tu ne me montrera pas de chien plus grand que l'Himalaya. Si j'ajoute, l'Himalaya est plus petit que Mars, tu devras pour l'infirmer montrer comme cela est purement stupide... Ce mode de réflexion est le seul qui ait un poids réel dans tout débat. Dès qu'on sort du domaine du réfutable, on tombe immanquablement dans la subjectivité, qui restera à jamais subjectif et personnel. Sans réalité objective.


verités de la Palice
 
Mais...........on écoute les intersex sur bladi :langue:

Ma soeur est une " psy ", je lui faisais ses devoirs à une époque, du coup
je suis " callé " sur le sujet.

Elle fait parti de ceux ayant des " idées bien arrêtées " qu'elle avait bien
avant de faire de la psycho, et s'en justifie par ce qu'elle a appris même
si ça ne tient pas vraiment, comme son idée que les maladies c'est à 100%
uniquement " psychosomatique ", les allergies, le sida....c'est uniquement
dans la tête, impossible de la faire penser autrement, ce genre de pseudo
raisonnement pullule chez certains " psy ".


la psy c'est l'esprit humain qui prétend etre capable d'expliquer l'esprit humain

absurdité : sujet et objets d'etudes sont confondus

c'est comme se soulever au dessus du sol en s'attrappant soi meme par le col
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
la psy c'est l'esprit humain qui prétend etre capable d'expliquer l'esprit humain

absurdité : sujet et objets d'etudes sont confondus

c'est comme se soulever au dessus du sol en s'attrappant soi meme par le col
La psy n'est pas une science. Elle n'a jamais prétendue quoique ce soit : elle ne fait qu'interpréter.

Bref, rien de nouveau, depuis Popper et rien de nouveau depuis Gödel.
 

Prizma

musulman
VIB
la psy c'est l'esprit humain qui prétend etre capable d'expliquer l'esprit humain

absurdité : sujet et objets d'etudes sont confondus

c'est comme se soulever au dessus du sol en s'attrappant soi meme par le col
La règle numéro 1 à ne jamais violer ? Ne jamais dire à un fou qu'il est fou ! Comment tu qualifie le comportement d'une personne qui nie des faits qu'elle sait intimement clairs et pertinents, parceque ceux-ci ne collent pas avec ses attentes ? On ne fonde pas sa réflexion sur ses attentes, mais sur la réfutabilité. Si tu n'as pas de contre-argument, n'hésite pas à m'insulter, ça soulage... :langue:
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
Moi je qualifie de " croyance " les fondements mêmes de la psychiatrie, et
tous ces " psy " d' " intégristes ", car leur tendance à établir en " dogmes "
leurs croyances sans remettre en cause tout cela m'y fait penser.
La psy n'est pas monolithique : il y a plusieurs branches ( psychiatrie, psychologie, psyka ). Maintenant, il y a les neurosciences.

J'avoue que les TCC valent mieux qu'une cure psyka à la ***.
 

Prizma

musulman
VIB
La psy n'est pas monolithique : il y a plusieurs branches ( psychiatrie, psychologie, psyka ). Maintenant, il y a les neurosciences.

J'avoue que les TCC valent mieux qu'une cure psyka à la ***.
Tout comme les troubles mentaux d'ailleurs. Il y a des branches, et même des fruits vénéneux. :langue:
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
La règle numéro 1 à ne jamais violer ? Ne jamais dire à un fou qu'il est fou ! Comment tu qualifie le comportement d'une personne qui nie des faits qu'elle sait intimement clairs et pertinents, parceque ceux-ci ne collent pas avec ses attentes ? On ne fonde pas sa réflexion sur ses attentes, mais sur la réfutabilité. Si tu n'as pas de contre-argument, n'hésite pas à m'insulter, ça soulage... :langue:
La règle numéro 1, c'est de ne jamais regarder un fou dans les yeux. Si vous tombez sur un frontal, vous avez tout faux.

Vraiment tout faux.
 

Prizma

musulman
VIB
La règle numéro 1, c'est de ne jamais regarder un fou dans les yeux. Si vous tombez sur un frontal, vous avez tout faux.

Vraiment tout faux.
A mes yeux une chose est bien ficelée... C'est que si une personne veut imposer une idée sans prendre la peine de montrer sa pertinence, ou si une personne rejète un fait montré clairement malgré qu'au fond d'elle elles sait bien que c'est évident et limpide, il y a lieu de s'inquiéter pour leur santé mentale. :timide:
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
A mes yeux une chose est bien ficelée... C'est que si une personne veut imposer une idée sans prendre la peine de montrer sa pertinence, ou si une personne rejète un fait montré clairement malgré qu'au fond d'elle elles sait bien que c'est évident et limpide, il y a lieu de s'inquiéter pour leur santé mentale. :timide:
C'est plutôt qu'un frontal va ressentir cela comme une agression et qu'ils sont complètement désinhibés.
 
Le fait de croire en une chose qu'on ne peut vérifier ou qu'on n'a pas envie de vérifier, tout en considérant cela comme absolu, au point de mépriser quiconque n'accepte pas cette croyance, peut-il être un comportement psychiatriquement sain ?

La manière dont est posée la question biaise la réponse, car elle est posée de manière "négative". Il faudrait donc avoir une formulation "neutre" :
Le fait de croire en une chose qu'on ne peut vérifier , tout en considérant cela comme absolu,
peut-il être un comportement psychiatriquement sain ?

Là aussi, la question reste biaisée.
En effet, c'est le psy athée qui considère que " l'absolu " ne peut pas être vérifié :
- l'étude des sciences physiques et biologiques montre que la probabilité d'un Créateur est au moins aussi élevée que son absence (le rapport est plutôt 99,999999999999% et 0,00000000001%, mais admettons 50/50)
- la vérification "par des tiers" de l'existence d'un absolu n'exclut pas la vérification "personnelle", par la prière et les grâces qui en résultent (il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir).

Si vous discutez avec un occidental sur la question de sa vision du monde, il dira :
- l'évidence c'est le monde, et la question, c'est Dieu.
Ce à quoi un asiatique répondra :
- l'évidence, c'est Dieu, la question, c'est le monde.

Donc la vraie question est :

Le fait de ne croire qu'en ce qui ne peut qu'être scientifiquement vérifié , tout en niant tout absolu, peut-il être un comportement psychiatriquement sain ?

Quand on pense que les suicides concernent essentiellement des désespérés, donc des athées, la réponse à cette question est (à mon avis) NON.


Mais le "psychiatriquement malsain" dans une société est par définition le comportement "minoritaire"....
 
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