Culture de fantaisie

Un bouquin de poésie titré « Cocktail des fabulations ».



Je n’avais pas garde de faire tout à fait le mythologue. Le contexte n’a servi que de matériau pour plaisanter avec enjouement et légèreté sur le dogmatique greque et romain. Il se produisait le drôle dans des saillies charmantes qui transposaient des stuations en vers burlesques. Comme dans un dessin à la sauce, fusaient assez souvent en filigrane nos mœurs contemporains, aux aspects quasi antithétiques de la foi chez ces civilisations éteintes. Dans leurs essence, mots et contexte énonçaient plaisamment des rappels [ l’humour, l’ironie]. La satire contre Zeus, Jupiter, Saturne, Cronos … prenait de biais le rationnnel déjà mal consacré. Autre chose blasphèmer contre le ciel, autre chose être mystique à l’état sauvage. Les hommes n’ont jamais abandonné leurs habitudes et leurs vieilles idées religieuses. Les pratiques liées à Hallooween ont sans doute leur origine chez les anciens druides, qui croyaient que Saman (dieu celtique), le seigneur des morts, réveillait le soir de cette fête des hordes d’esprits maléfiques. La tradition celtique d’allumer des feux pour Halloween a survécue jusqu’à nos jours, en Ecosse et au pays de Galles. Quant à la Saint-Valentin, celle-ci dérivait d’un événemment festif de la Rome antique. Le meme jour, les helléniques célébraient autrefois la fête des bergers, en l’honneur de leur protecteur Faunus, petit fils de Saturne. Suivant, l’analogie d’après, établie vraisemblable, à peu de chose près, aspect et état se rapportaient au pèlerinage à La Mecque. Jadis les arabes païens prenaient leurs bâtons de pèlerinage. Ils allaient rendre hommage à Houbal et Al Uzza, deux fétiches déifiés par leurs ancêtres. A présent, les arabes islamisés se rendaient là-bas, dans un esprit de dévotion, adorer le Dieu d’Abraham et de Mahomet. Entendement et activités pragmatique n’avaient point changés. Le genre humain a gardé la manie d’improviser des principes et des êtres susceptibles de quelque sorte de thaumaturgie.

Il s’observe sans conteste, en catholicisme, que tous les rôles des vieux dieux, du monde antique, ont été reconverti, à volonté et de façon démesurée, en des spécificités nombreuses, liées à des saints-patrons. C’est ainsi que saint-Honoré devenait patron protecteur des boulangers. Saint-Camille de Lellis patronnait les malades. Le bétail sous le vocable de Saint-Apollinaire. Et il y avait même pour les étourdis, les ivrognes et les causes désespérées un saint-patron protecteur.

Grecs et romains ont été fabuleusement fabulateurs. Je ne suis pas non plus revenu sur terre, depuis le temps que je m’évertuais à vous dire quelques marrantes assertions spécieuses, de ma plus belle encre. Ce serait une chose digne d’un appelant, que de faire écarter la prémiditaion. Par ces extraits qui renvoyaient à l’oeuvre en question [Cockail des fabulations] se disculpait auprès de vous ma humeur badine.


Jupiter ou Zeus

Ne fasiaient que le même mec

Cétaient des démiurges

Qui aimaient la vie

Ils chageaient de nom

Changeaient de hobbys

Quand on supportait

La squadra Azura

Maillots bleus

Sur une sol d’Italie

Poséidon

Parafait ses chèques

Neptunne à Rome

Quand il payait

Une pipe en tec

Ou le spectacle

D’un film spaghettis
 
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