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Daesh : 15 septembre consultation du parlement pour des frappes en syrie
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[QUOTE="droitreponse, post: 13977809, member: 377946"] [url]http://www.marianne.net/Kobane-ville-symbole-du-triple-jeu-de-la-Turquie_a241891.html[/url] En quelques semaines, Kobané est devenu le symbole de la lutte contre l'organisation Etat islamique. Les djihadistes tentent de prendre la troisième ville kurde syrienne afin de contrôler une zone, sans discontinuité, à cheval sur l'Irak et la Syrie. Cette situation semble ne pas inquiéter Ankara qui voit sans doute là l'occasion de faire d'une pierre trois coups : affaiblir le PKK, Bachar Al-Assad et l'EI. Et tant pis pour les conséquences... Kobané n'est pas une simple agglomération provinciale de Syrie à la frontière turque. La ville syrienne kurde cristallise en fait bien des problématiques régionales qui en font la cible prioritaire de l’Etat islamique. Et qui expliquent le désintérêt d'Ankara. Car dans la région, la Turquie a trois ennemis : le président syrien Bachar Al-Assad, l'Etat islamique et le PKK, le Parti des travailleurs kurdes, dirigé depuis sa prison turque Abdullah Öcalan. Trois ennemis, au moins, symboliquement présents dans le combat de Kobané. La ville abrite le QG du Comité supérieur des Kurdes (DBK), le « gouvernement provisoire » des Kurdes de Syrie. Celui-ci réunit les représentants des deux organisations majeures : le Conseil national kurde (KNS) et le Parti de l'union démocratique (PYD), la branche syrienne du PKK, avec lequel les autorités turques ont entamé des négociations de paix à la fin de l’année 2012. Récemment, le chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, a averti que la chute de Kobané signifierait la fin des pourparlers de paix et a intimé aux autorités turques de faire des gestes pour sauver la ville et ses habitants avant le 15 octobre. Malgré ces pourparlers, le cœur de l’exécutif turc balance : la récente déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan disant que « le PKK et l'EI représentent le même danger pour le pays » n'a fait que jeter de l'huile sur le feu. Depuis le coup d’Etat militaire de 1980 en Turquie, la Syrie et le Kurdistan syrien ont servi de base de repli pour le PKK. Les combattants du PKK se sont surtout entraînés dans la zone de la Békaa, au Liban, mais le gouvernement de Damas a plus ou moins fermé les yeux sur le travail politique effectué par le PKK parmi les Kurdes de Syrie. De son côté, l’Etat islamique a renforcé son emprise sur la ville syrienne kurde, pour des raisons idéologiques, l'EI considérant l'YPG (Unités de protection du peuple kurde) comme un groupe communiste. Les djihadistes se seraient ainsi emparés de l’immeuble abritant les forces de sécurité kurde tout en resserrant leur étau autour du « carré de sécurité » où sont regroupés les officiels et le commandement de la milice armée du YPG, la branche armée du Parti de l’Union démocratique (PYD) formé par Salih Muslim (kurde de Syrie né à Alep), progressiste très proche du PKK. Le YGP et Salih Muslim se battent pour un pays laïque. L'inaction des autorités turques Dimanche, l’Observatoire syrien des droits de l’homme faisait ainsi savoir que l’organisation terroriste qui possède déjà plus d’un tiers de la ville envoyait de nombreux renforts : « Ils envoient des combattants des provinces de Rakka et d'Alep », les principaux bastions de l'EI dans le nord de la Syrie, a précisé dimanche 12 octobre Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH, qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers le pays : « Ils envoient même des hommes qui n'ont pas beaucoup d'expérience du combat. Il s'agit bien d'une bataille cruciale pour eux : s'ils prennent Kobané, la lutte contre l'EI en Syrie va durer très longtemps. Mais s'ils n'y arrivent pas, cela va porter un coup dur à leur image auprès des djihadistes. Ils ont mis tout leur poids dans cette bataille ». La dernière cible prioritaire des Turcs est toujours Bachar Al-Assad. Depuis le début de la révolte en 2011, Ankara a tout mis en oeuvre pour obtenir rapidement sa chute. Outre le soutien politique à l'opposition syrienne à l'étranger, la Turquie a laissé passer sur son territoire combattants et armes en direction des groupes rebelles syriens, y compris les plus radicaux, nourrissant largement les mouvements islamistes. Des cibles diverses qui expliquent la paralysie des autorités turques selon Jean Marcou, spécialiste de la Turquie qui enseigne à Sciences Po Grenoble : « Cette apparente inaction ne cesse d’intriguer depuis quelques jours les observateurs occidentaux. Et ce d’autant plus que les autorités turques, tout en affirmant ne pas souhaiter que Kobané tombe entre les mains de l’EI, envoient des multiples messages qui brouillent les cartes et que l’on peut résumer ainsi : il faut en finir aussi avec le régime de Bachar Al-Assad et se défier tant du PKK que de l’EI, à renvoyer dos-à-dos comme deux organisations terroristes. Ces prises de position sont-elles une manière de refuser de s’impliquer ou annoncent-elles au contraire une forme d’intervention dans les prochains jours ? ». Pour l’instant, la Turquie se contente de ne pas s’engager, laissant ses alliés dans une totale perplexité et suscitant la colère des nationalistes kurdes au risque d’une reprise des combats entre le PKK et la Turquie... [/QUOTE]
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