Le dahir berbère de 1930 « répondait à la volonté des tribus amazighs, » selon assid

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DÉBAT POLITIQUE – Le Dahir berbère de 1930 « répondait à la volonté des tribus amazighs, » selon Assid

L’universitaire et chercheur, Ahmed Assid a indiqué que les tribunaux coutumiers qui existaient au Maroc pendant la colonisation française n’étaient pas le fait de l’occupant mais dataient d’avant cette période, ajoutant que « le Dahir berbère était une réponse à la volonté des tribus amazighs ».

M. Assid, qui s’exprimait lors d’une rencontre sur « la religion et la femme », organisée à la bibliothèque nationale de Rabat par le mouvement Damir, est revenu sur l’histoire du droit coutumier au Maroc, relevant que le mouvement national a œuvré à réfuter ce droit en affirmant que c’est le protectorat qui a voulu officialiser les tribunaux coutumiers.

Le protectorat, a-t-il poursuivi, n’a officialisé le droit coutumier amazigh que pour répondre à la volonté des amazighs eux-mêmes, soulignant que le dahir berbère à été élaboré dans cet objectif. En ce sens, M. Assid n’a pas manqué de critiquer la version officielle de l’histoire du Maroc.
« Cette question nous a interpelé car il y a un problème dans l’histoire officielle du pays qui a été construite sur l’histoire des dynasties au pouvoir et non pas sur le mouvement de la société », a-t-il affirmé relevant que le lecteur de cette histoire ne connaitra ni les traditions des populations ni l’histoire sociale du pays, notamment pour ce qui est de la période antérieure à la colonisation.

M. Assid a affirmé qu’il est aussi important de connaître le mode de vie des populations avant l’avènement de l’Islam pour comprendre l’Islam lui même.
Abordant les aspects de la justice dans l’Islam, notamment en ce qui concerne la question de la décapitation pour les condamnés à mort, il a indiqué que le droit coutumier amazigh ne comporte pas des sanctions portant atteinte au corps du condamné et fait seulement appel à des amendes et à l’exil.

Il a, en outre, souligné que la culture amazighe accorde une grande importance à la femme qu’elle désigne par « Tamghart », c’est à dire « la présidente », mettant en avant les droits dont jouit la gente féminine en matière de mariage, de divorce et d’héritage dans le droit coutumier.
Pour rappel, ce Dahir a été publié le 16 mai 1930 afin de régler le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues de tribunaux pour l’application du Chrâa (loi islamique).

http://article19.ma/accueil/archives/55395
 
DÉBAT POLITIQUE – Le Dahir berbère de 1930 « répondait à la volonté des tribus amazighs, » selon Assid

L’universitaire et chercheur, Ahmed Assid a indiqué que les tribunaux coutumiers qui existaient au Maroc pendant la colonisation française n’étaient pas le fait de l’occupant mais dataient d’avant cette période, ajoutant que « le Dahir berbère était une réponse à la volonté des tribus amazighs ».

M. Assid, qui s’exprimait lors d’une rencontre sur « la religion et la femme », organisée à la bibliothèque nationale de Rabat par le mouvement Damir, est revenu sur l’histoire du droit coutumier au Maroc, relevant que le mouvement national a œuvré à réfuter ce droit en affirmant que c’est le protectorat qui a voulu officialiser les tribunaux coutumiers.

Le protectorat, a-t-il poursuivi, n’a officialisé le droit coutumier amazigh que pour répondre à la volonté des amazighs eux-mêmes, soulignant que le dahir berbère à été élaboré dans cet objectif. En ce sens, M. Assid n’a pas manqué de critiquer la version officielle de l’histoire du Maroc.
« Cette question nous a interpelé car il y a un problème dans l’histoire officielle du pays qui a été construite sur l’histoire des dynasties au pouvoir et non pas sur le mouvement de la société », a-t-il affirmé relevant que le lecteur de cette histoire ne connaitra ni les traditions des populations ni l’histoire sociale du pays, notamment pour ce qui est de la période antérieure à la colonisation.

M. Assid a affirmé qu’il est aussi important de connaître le mode de vie des populations avant l’avènement de l’Islam pour comprendre l’Islam lui même.
Abordant les aspects de la justice dans l’Islam, notamment en ce qui concerne la question de la décapitation pour les condamnés à mort, il a indiqué que le droit coutumier amazigh ne comporte pas des sanctions portant atteinte au corps du condamné et fait seulement appel à des amendes et à l’exil.

Il a, en outre, souligné que la culture amazighe accorde une grande importance à la femme qu’elle désigne par « Tamghart », c’est à dire « la présidente », mettant en avant les droits dont jouit la gente féminine en matière de mariage, de divorce et d’héritage dans le droit coutumier.
Pour rappel, ce Dahir a été publié le 16 mai 1930 afin de régler le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues de tribunaux pour l’application du Chrâa (loi islamique).

http://article19.ma/accueil/archives/55395


Assid a raison, on dit Argaz ou Aryaz selon la région pour un homme mais on ne dit pas Targazt pour une femme, on dit Tamghart qui est en masculin Amghar.
La femme dans la société amazighe est située plus haut qu'un homme, l'idéologie islamique l'a malheureusement déclassée est humiliée
 

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Assid a raison, on dit Argaz ou Aryaz selon la région pour un homme mais on ne dit pas Targazt pour une femme, on dit Tamghart qui est en masculin Amghar.
La femme dans la société amazighe est située plus haut qu'un homme, l'idéologie islamique l'a malheureusement déclassée est humiliée
ou thamtot pour d'autres regions
 
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