A la DCRI, Mohamed Merah a donné l'image d'une petite frappe "bizarre"

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
C'est le 22 novembre 2011, alors qu'il se remet d'une hépatite A contractée au Pakistan, que Mohamed Merah répond à la convocation des policiers du renseignement intérieur à Toulouse. Ils sont deux à l'interroger : un fonctionnaire rattaché à la direction régionale et un spécialiste de la mouvance islamiste de la direction centrale descendu de Paris.

Dans le compte-rendu qu'ils font de cet entretien, les policiers expliquent qu'ils ont le sentiment d'avoir en face d'eux un jeune homme sournois, cynique, potentiellement dangereux. Il est "bizarre" mais il affiche un profil de jeune délinquant "de cité", plus que celui d'un djihadiste. Il évoque ses "larcins" pour justifier son train de vie. Les deux fonctionnaires ont la sensation d'avoir affaire à un individu un peu perturbé.


"IL NOUS A BIEN ROULÉS DANS LA FARINE"

A ce moment-là, Mohamed Merah est connu des services pour deux séjours en Afghanistan et au Pakistan. Joue-t-il la comédie aux hommes du renseignement ? Ces derniers n'en ont pas l'impression. "Il nous a bien roulés dans la farine", avoue aujourd'hui un responsable de la DCRI.

Depuis décembre 2010, Mohamed Merah est l'objet d'une attention particulière. Plus de 1200 heures de surveillance opérationnelle ont été exécutées. Des filatures, des enregistrements vidéo; les hommes du renseignement s'intéressent à lui et aux personnes qu'il fréquente. Il est inscrit sur le fichier des personnes recherchées, ce qui signifie que le moindre de ses déplacements doit être signalé aux policiers. Les policiers l'ont alors perdu de vue, jusqu'à ce qu'il prenne contact avec eux, depuis le Pakistan. A son retour début novembre 2011, il les appelle de nouveau. Cette fois, il est hospitalisé, mais assure qu'il répondra à la convocation dès sa sortie. Ce qu'il fait.

IL NE FRÉQUENTE PAS LES MILIEUX ISLAMISTES DE TOULOUSE


A Toulouse, Mohamed Merah ne mène pas la vie d'un militant salafiste. Contrairement à son frère Abdelkader, il ne fréquente pas les milieux islamistes qui, selon le renseignement intérieur, comptent dans la région toulousaine environ 1200 sympathisants pour 200 militants actifs. Le seul téléphone dont Mohamed se sert est au nom de sa mère. Celle-ci n'étant pas visée par la surveillance, la loi interdit aux policiers de la placer sur écoute administrative. Par ailleurs, Mohamed utilise peu les téléphones, de même qu'il ne navigue pas sur les sites islamistes.

Dans les trois mois qui précèdent les tueries, Mohamed Merah a fait l'objet de trois contrôles de police pour des rodéos dans la cité des Izards. Des histoires de "petites frappes de cité", relève un policier du renseignement. Des incidents qui, pour la DCRI, tendraient plutôt à confirmer l'idée qu'ils se font de ce jeune: un voyou c'est certain, mais un terroriste, sûrement pas.

Yves Bordenave
 

harissagirl

Quidquid latine dictum sit, altum sonatur
VIB
C'est ionnaires ont la sensation d'avoir affaire à un individu un peu perturbé.


"IL NOUS A BIEN ROULÉS DANS LA FARINE"



IL NE FRÉQUENTE PAS LES MILIEUX ISLAMISTES DE TOULOUSE


A Toulouse, Mohamed Merah ne mène pas la vie d'un militant salafiste. Contrairement à son frère Abdelkader, il ne fréquente pas les milieux islamistes qui, selon le renseignement intérieur, comptent dans la région toulousaine environ 1200 sympathisants pour 200 militants actifs. Le seul téléphone dont Mohamed se sert est au nom de sa mère. Celle-ci n'étant pas visée par la surveillance, la loi interdit aux policiers de la placer sur écoute administrative. Par ailleurs, Mohamed utilise peu les téléphones, de même qu'il ne navigue pas sur les sites islamistes.

Dans les trois mois qui précèdent les tueries, Mohamed Merah a fait l'objet de trois contrôles de police pour des rodéos dans la cité des Izards. Des histoires de "petites frappes de cité", relève un policier du renseignement. Des incidents qui, pour la DCRI, tendraient plutôt à confirmer l'idée qu'ils se font de ce jeune: un voyou c'est certain, mais un terroriste, sûrement pas.

Yves Bordenave


Ca parait pourtant très clair
le type n a clairement pas le profil ni le mode d action d un taerroriste ou d un jihadiste
il a des antécédents psy il a un parcours chaotique qui l a marqué , il est complètement atypique
il a essayé l armée et par défaut il s est rabattu sur un autre moyen de faire la guerre et de tuer
il était adepte de jeux videos violents selon ses proches ce qui fait pas très salaf mais très tueur à l américaine

tous les safalistes ne lui ressemblent pas et tous les mecs d cité de ne lui ressemblent pas ce qui explique notamment le choc provoqué par cette nouvelle dans son quartier , chez ses amis , qui ne sont pourtant pas des anges
mais à en lire certains tous les salafistes de France tous les mecs de cité de France lui ressemblent
le mec est à part
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Ca parait pourtant très clair
le type n a clairement pas le profil ni le mode d action d un taerroriste ou d un jihadiste
il a des antécédents psy il a un parcours chaotique qui l a marqué , il est complètement atypique
il a essayé l armée et par défaut il s est rabattu sur un autre moyen de faire la guerre et de tuer
il était adepte de jeux videos violents selon ses proches ce qui fait pas très salaf mais très tueur à l américaine

tous les safalistes ne lui ressemblent pas et tous les mecs d cité de ne lui ressemblent pas ce qui explique notamment le choc provoqué par cette nouvelle dans son quartier , chez ses amis , qui ne sont pourtant pas des anges
mais à en lire certains tous les salafistes de France tous les mecs de cité de France lui ressemblent
le mec est à part
il est à part et il est bien là le danger..alors je m'explique c'est un profile qui peut en fassiner plus d'un qui a le même parcours 'social' que lui, je ne pense pas qu'il soit le seul à être dans ce cas..donc plus difficile à cerner par les dites direction de surveillance du territoire et entre entités..quand on voit qu'un simple abonnement au nom de la mère constitue une telle faille dans la dite surveillance rapprochée, y a de quoi vraiment se poser des questions, et donner des idées à tous ceux qui suivent cette affaire dont on donne autant de détails!
 
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